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Commentaire de Thierry SALADIN

sur L'événement du 2 août 1914, dont les médias français se gardent bien de parler


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Thierry SALADIN Thierry SALADIN 11 août 2014 04:47

@ oj


Merci pour vos commentaires.

« Si demain je parle americain, en quoi serais-je une marionnette pour le paysan americain du middle-ouest ? »(sic)
D’abord, si demain vous parlez américain, ce sera déjà un handicap pour vous puisque vous ne parlerez pas votre langue maternelle, donc ce sera un avantage dans l’échange que vous concèderez au paysan américain qui, lui, parlera sa langue.
Ensuite, dans une négociation, qu’elle soit politique, commerciale ou autre, parler la langue de l’autre nous met toujours dans une situation inférieure. La langue, c’est une arme. C’est ce qu’ont bien compris les administrations américaines afin d’asservir le monde à leur profit.
Et puis, pourquoi l’américain et pas le bulgare ou le vietnamien ?
Parce que c’est la langue du plus fort, qui impose ses vues ? Drôle de façon de voir l’équité sur cette terre...
Comprenez-moi bien : je ne suis pas contre le fait de parler une ou des langues étrangères, bien au contraire car cela enrichit et permet de voir le monde autrement, je m’oppose au fait qu’une langue, une seule, toujours la même, « celle de l’occupant » soit imposée. Et cela, ce n’est pas innocent.
Or l’américanisation des peuples, et notamment des Français est en marche.
Et un peuple qui ne parle plus sa langue est un peuple qui a perdu sa liberté.
Il n’y a pas d’interprétation dans ce que je dis, un peu de jugeote suffit pour le comprendre.

C’est justement pour cela que l’espéranto, c’est une autre façon d’envisager l’échange. Une manière respectueuse pour l’autre et surtout équitable dans la communication.

Enfin, ne vous méprenez pas, les américains sont venus nous libérer d’abord parce cela servait leurs intérêts. En 1940, ils n’ont pas levé le petit doigt pour venir nous aider. Et ils ne sont entrés en guerre qu’un an et demi plus tard, après Pearl Harbor.

« Que pensez-vous de tous ces francais émigres aux États-Unis, non pas comme les emigres européens sans le sous du siècle précédant qui sont partis par nécessite, mais ceux qui au contraire ont un beau bagage et sente que l’on piétine en Europe ? » (sic)

On piétine en Europe, dites-vous. Cette Union Européenne est précisément un projet conçu et dirigé par Washington. Si vous n’en êtes pas convaincu, vous avez une excuse, les médias français n’en parlent jamais.
Allez donc vous documenter du côté de l’UPR, mais prenez le temps, visionnez les conférences, lisez les articles, c’est très instructif.


Cordialement.

Thierry Saladin


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