D’un point de vu général il a raison , la spiritualité ne concerne qu’une parti des membres d’une société religieuse, pour beaucoup la religion va surtout consister au conformisme, c’est à dire pratiquer les rites prescrits par la religion.
Seule une partie de la population a une sensibilité spirituelle élevée.
Une religion c’est fait pour relier sous une seule autorité, tous le segments de la population, de celui qui a besoin d’une autorité qui punit pour se comporter « moralement », à ceux qui ont une sensibilité spirituelle élevée.
Dans le clergé catholique il y a eu des deux, dont certains ont fait parler d’eux dans des affaires de pédophilies par exemple, ou utiliser l’église comme marche pied vers le pouvoir ,et d’autres qui ont trouvé dans la prêtrise ou la vie monacale un épanouissement spirituel , mais aussi l’islam par exemple avec d’un côté des intégristes ou des hypocrites conformistes et de l’autre les soufis.
Transcendance, absoluité d’une part, et universalité d’autre part sont deux choses différentes.
Une religion c’est une secte qui fait société. Ou comme dit al formule célèbre « une religion c’est une secte qui a réussie »
Les sectes peuvent avoir leur relation transcendante.
Au début le christianisme et l’islam étaient des sectes.
Au premiers siècles, il faut voir que le christianisme était considéré dans le monde romain comme on peut considérer une secte actuellement. Leurs pratiques secrètes faisaient que de nombreuses rumeurs couraient sur les chrétiens. Il faut lire le texte de Celse « le discours vrai » ( contre les chrétiens ) pour s’en rendre compte.
Et en se construisant l’islam s’est coupé de plus en plus de la société arabe de l’époque de mahomet au point d’en arriver à la guerre. Certains discours du coran, n’ont rien à envier à certains discours sectaires, en fait la vanité décrite par l’article en est un symptôme de ce discours sectaire.
MAsi en devenant religion officielle, en devenant le lien religieux de la société, elles sont sorties du statut de secte pour devenir des religions au niveau social. Une fois établie, la secte ce ne pouvait être qu’un mouvment hérétique, ou externe à la famille religieuse.
Mais c’est vrai qu’une religion a toujours une forme de transcendance, au moins dans ses principes, et surtout dans son organisation , avec une autorité transcendance qui est gardienne de la tradition, qui tranche sur ce qui est conforme à la tradition de la religion ou pas.
Relier autour d’un principe transcendant personnalisé, comme le dieu d’une religion , c’est juste créer un lien vertical particulier, et non un lien universel.
Il n’y a que le lien horizontal qui est universel, celui qui met les hommes à égalité, et non celui qui sépare ceux qui croient et ceux qui croient pas au dieu.
Les liens transcendants universels sont impersonnels comme : la nature ( par exemple le shamanismes et autres cultes « préhistoriques » ) , l’univers ( bouddhisme ), c’est à dire une conception où l’individu fait partie intégrante de ce qui est transcendé, c’est à dire que la transcendance est considérée comme quelque chose qui se confond avec le collectif humain ou l’englobe. et non comme quelque chose de séparé du collectif humain.
Dans les théismes classiques la divinité est séparée des humains.
Seule exception, le panthéisme comme avec spinoza.
Je pense qu’il faut distinguer deux choses différentes : les idées transcendées comme la raison, le progrès, et ce qui relève d’une véritable conception transcendante des choses.
Par exemple une raison transcendante au niveau conceptuel c’est un oxymore, puisque la raison c’est ce qui permet à l’humain d’acquérir son autonomie vis à vis de tout moteur transcendant, qui permet à l’individu de devenir concrètement immanent.
Par contre transcender l’idée de raison pour l’élever au dessus d’autres idées ou concepts philosophiques, au niveau purement symbolique oui ça a un sens.
Et donc c’est là où tu te plantes avec le marxisme, c’est qu’il a une vision immanente de la société à construire, le marxisme est une philosophie de l’imamnence. Le but du communisme de Marx, on peut dire que c’est de permettre à chaque être humain de la société communiste de pouvoir être immanent, être son propre moteur sans être brimé par des aliénations. Ce n’est pas une humanité abstraite que met en avant Marx mais bien une humanité concrète, faite d’humains avec leurs besoins et leurs capacités.
Marx n’est pas marxiste, il n’a jamais prêché une religion.
Par contre certains ont pervertis le marxisme, après la révolution d’octobre , mais pour cacher ces perversions, ils ont fait du marxisme une pseudo religion, mais si on regarde la réalité pratique par rapport aux idées du communistes marxistes, cette religion était faite de vœux pieux. Comme par exmeple le culte de la révolution par un régime qui était contre révolutionnaire sur certains aspects ( le stalinisme ).
Le progrès n’est pas transcendant, puisque ce n’est pas une cause, mais un effet de transformation d’un état vers un autre. Pour qu’il y ait progrés, il faut que les hommes soient le moteur de ce progrés, donc en fait le progrés est un principe immanent, dont l’idée a été transdcendée.
IL ne faut pas confondre :
transcendant : c’est à dire la conception que le moteur d’une chose est extérieur et supérieur à cette chose
transcendé : idée qui est mise au dessus d’autres dans une représentation mentale.
IL ne faut pas mettre du transcendant n’importe ni surtout là où il y a son concept contraire l’immanence ( conception qu’une une chose est son propre moteur )
Dans le concept transcendant de véhicules, la charrette est dans une conception transcendante (il y a des animaux et un cocher qui l’animent et la dirigent), alors que la future automobile autonome sera immanente.
Pour qu’il y ait religion il faut qu’il y ait plusieurs condition :
- un principe supérieur, transcendant ou transcendé , autour du quel est centré la religion
- des dogmes, une tradition qui définissent les relations entre le principe supérieur et les croyants, entre croyants, les règles liées à la croyance
- une institution garante de ces dogmes, de la tradition, et qui énonce des règles
- une généalogie des autorités et légitimités ( qui peut inclure la ou les divinité, les messagers, prophètes, une filiation traditionnelle etc... )
- une identité propre à tous les éléments énumérés au dessus qui fait parti de la tradition
- une pratique communautaire du culte dans des lieux dédiés, avec un calendrier spécifique, des rites définis pa la tradition, les dogmes.
Une fête régulière le samedi autour du culte de la bière entre copains ( pratique régulière même dans un lieu dédié comme le bar ), ça ne fait pas une religion, il n’y a pas de dogmes étendus, parce qu’ils ne dépendent pas d’une institution, ni ne font référence à une généalogie de légitimité, ni à une identité liée à une autorité et généalogie des légitimités. C’et l’abscence d’autorité transcendante légitimée ( ce sont des rassemblement informels entre copains ) qui fait que ce n’est pas être considéré une religion.
Cela peut être assimilé à un culte, mais pas à une religion proprement dite.
Par contre les religions monothéistes par exemple correspondent à tous
les aspects, mêmes dans la multiplicité des chapelles, ou chacune défend
sa généalogie d’autorité contre les autres ( exemple cathos contre
orthodoxes, cathos contre protestant, calvinistes contre luthériens,
sunnites contre chiites etc.... ) .
C’est l’autorité gardienne d’une tradition à conserver (donc la relation transcendante à l’intérieur même de la religion ) qui fait la religion, sinon ce sont des cultes formels.
C’est parce qu’il y a des autorités pour garder les dogmes et traditinos, qu’on peut parler encore de christianisme catholique, d’islam sunnite , de bouddhisme tibétain (je me rappelle plus les noms des différents courants), d’hindouisme, de mazdéisme etc.... parc eque qu’elles otn conservé l’identité spécifique liée à des croyances, dogmes et traditions.
Les religions sont des phénomènes sociaux, avant d’être des phénomènes spirituels.
La spiritualité n’est qu’un des aspects quand elle y est.
Mais les régimes pseudo communistes et soit disant athées, aussi ,avec leur culte du chef, de la « révolution » , leurs grandes manifestations militaires, et la légitimité par le parti , en fait l’interdictino des autres rleigion, c’est juste l’interdictino de toute religion à la religion de la société définie par le pouvoir. Tout come cela a été le cas dans des pays religieux comme l’arabie saoudite, ou de nombreux pays chrétiens avant l’ère moderne. Parce que ce sont des idéologies basées sur des relations sociales transcendantes, c’est à dire sur l’autoritarisme.
Pareil pour le nazisme avec ses grandes messes religieuses.... où des prêtres ( cathioliques ou protestants ) participaient.
Mais par contre il n’y a pas de spiritualité liée à ces religions.
philouie il applique la notion de transcendance à la lettre : c’est une autorité religieuse qui est le moteur de ses pensée (il n’a pas d’autonomie par rapport à ce qui est édictée par son autorité religieuse) , et cette même autorité doit être le moteur de la société selon sa croyance.
Il y a une cohérence dans les principes, mais tout à fait irrationnelle, une cohérence qui rejette l’utilisation de la raison.
De toute façon c’est sûr que toute religion dénuée de spiritualité , qui se contente de pratiques autoritaires est dangereuse.
D’ailleurs c’est pour ça que les anticléricaux combattent la religion en soi souvent, en plus des institutions religieuses, car le visage de la religion dans la société, l’imposition de la foi comme loi , se présente la plupart du temps sous cette forme servile, autoritaire.
La spiritualité c’est une expérience personnelle, donc cela ne se partage pas.
Pour résumer :
Le fait que certains individus éprouvent de profonds trips spirituels, n’implique pas que tout le reste de la société doit supporter des décérébrés intolérants et autoritaires au nom d’une croyance commune avec les premiers.
un exemple concret :
Le fait que des brahmanes naviguent dans les hautes sphères spirituelles, ne doit pas impliquer que d’autres, les parias , soient réduits à des moins que rien au niveau de la société.
Et les deux aspects sont dans la religion hindoue, ainsi que toutes les autres contraintes posées à la société par l’hindouisme.
La religion dans les temps anciens a toujours été un instrument de pouvoir sur la société, et leur première justification comme institution.
Pas besoin de religion pour faire de la spiritualité.
Pas besoin de faire de la spiritualité pour fonder une religion.
Mais les récits impliquant de la spiritualité sont le meilleur moteur pour les religions en général.
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