Bonjour Marc Bruxman,
Article sur un sujet intéressant, mais il est dommage que vous tombiez dans le contre-sens dès le début :
« Tout dans notre société est basé sur le travail. »
C’est pourtant exactement le contraire qui se constate au quotidien, sur 2 aspects :
- le fonctionnement économique actuel est basé sur la création monétaire par quelques banquiers privés, ex nihilo, justement sans aucun travail de leur part. En aval, toute l’économie consiste à une compétition pour pouvoir rendre ce capital et en payer les intérêts à ceux qui ont créé toute monnaie existante. Et cette compétition est féroce parce qu’il est impossible de rendre le capital une fois les intérêts sont payés : c’est le jeu des chaises musicales, dans une version mortelle ;
- ce qui est appelé travail aujourd’hui est un fait un emploi subordonné, forcé par le manque de monnaie et la nécessité de monnaie pour survivre quand on n’est pas de la famille des banquiers. Il faut venir d’une famille de banquier pour pouvoir vivre sans limite, sans contrainte et sans emploi salarié.
C’est ce que l’on pourrait appeler le « créditisme féodal », quand la majorité reconnait à une minorité de banquiers privés le droit exclusif de créer la monnaie, et fait sa soumission au système de ces banquiers privés en acceptant chaque jour leur monnaie.
La dynamique à long terme de ce système de « créditisme féodal » est de
créer de manière récurrente des manques de monnaies, qui doivent être
pallier par des destructions aussi récurrentes des biens durables, afin
de remettre les esclaves au travail : ce que nous appelons les guerres,
devenues de plus en plus mondiales avec la mondialisation du système
monétaire, et politique.
La seule solution pour créer un système viable est de changer les systèmes monétaires et politique, pour revenir à une crédit mutuel dans lequel chacun a le même droit que ses collègues humains à une crédit limité, mais égal pour tous, récurrent chaque mois par exemple. C’est le principe du revenu universel, qui n’est pas un dividende : ce n’est pas un centre de pouvoir qui le distribue aux humains, c’est chaque humain qui l’apporte à la communauté pour les activités choisies par lui, individuellement.
Ainsi la valeur travail serait remise en avant, en tant qu’activité choisie individuellement pour le bien de la communauté.
Pour changer de système, c’est simple : commençons individuellement par refuser toute monnaie de singe centralisée.
Bonne réflexion !
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-virus-le-plus-discret-cache-en-153489