Merci. De lire cela, m’a fait revenir en courtes culottes.
Je vous parle d’un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaitre.
Pendant, les vacances, que de jobs soi-disant d’étudiants n’ai-je pas fait.
Non, ce n’était pas comme serveur dans un café.
Pas assez de dextérité pour porter les verres sur un plateau. Pas assez manuel pour être accepté.
Les caisses des supermarchés n’étaient pas destinés non plus aux mâles (cela a changé aujourd’hui).
Huissier dans une banque, oui, là c’était dans les cordes.
Le gains à la fin du mois ?
Des « peanuts », un pourboire pour les frais plutôt qu’un salaire.
Trois mille francs belges.
Un mois pour rire avant de rêver aux vacances qui allaient arriver, puisqu’il y avait deux mois de congés scolaires.
Reprendre des travaux de comptabilité. C’était dans les cordes.
Pas de bosse des maths, mais cela pouvait s’accorder avec les chiffres.
Puis, il y a eu l’intérim. Là, on passait dans le monde des adultes consentants.
Et il fallait montrer pattes blanches. Montrer les compétences qui elles allaient payer un peu plus et qu’il fallait passer par la moulinette des taxes..
Après les études, ce furent des travaux de « préparation » de la vie active, non payés au départ.
Transformés en un salaire un peu plus consistant.
Râlait-on à cette époque ?
Je n’en ai pas souvenir. Les parents n’étaient-ils pas là pour assurer ? Enfin, en principe... mais, pas toujours, car la « généreuse » paye participait dans les frais du ménage.