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Commentaire de Hervé Hum

sur La quintessence de la mondialisation néolibérale


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Hervé Hum Hervé Hum 15 août 2014 01:07

Bonsoir Rober,

désolé de vous contredire, mais la morale et l’éthique sont au coeur du système de pouvoir dans une société. Sinon, il n’y aurait pas besoin de mystifier la réalité par la manipulation et la propagande médiatique. Si vous voulez faire la révolution, vous devez absolument démystifier la pseudo éthique et morale sur lequel repose le modèle capitaliste et en donner la solution révolutionnaire. Pas pour cette classe, mais pour toutes les autres dont il faut éveiller la conscience.

J’écris surtout ceci « la nécessité du chef naît de la guerre et se meurt par la paix ».

J’explique dans cette seule phrase sur quoi repose la pseudo morale et éthique du chef, pour donner la solution à son élimination.

Vous dites à juste titre que ce pouvoir n’a jamais été donné. Mais sur quelle base il se prend ?
Toujours sur l’urgence de la situation, ensuite il s’agit de maintenir une pression suffisante pour conserver le pouvoir. Surtout lorsque le rapport des forces sociales entre les classes est plus construit et où la communication est autant verticale qu’horizontale. D’autant quand on sait que même au temps de l’Egypte ancienne, il fallait donner un cadre moral au pouvoir du pharaon, la divinité.

Vous dites qu’elle n’a pas besoin de se justifier, qu’elle accapare le pouvoir. Elle l’accapare parce qu’elle contrôle la pensée des classes populaires et intellectuelles les plus grégaires par l’endoctrinement médiatique, mais si vous cassez cet endoctrinement, vous pouvez casser son pouvoir. Et en fait, il n’y a pas d’autres moyens. Son bras armé est constitué par des personnes issues de ces milieux là. Le maillon faible du capitalisme actuel est sa classe moyenne la moins grégaire, car étant celle qui gère déjà l’économie, il lui manque juste d’en prendre le contrôle. Sauf que pour cela, il lui manque la nécessité de le faire, c’est à dire à se penser comme chef. Tant qu’elle pense pouvoir tirer son épingle du jeu dans le système actuel, elle continu de le défendre, mais comme elle s’aperçoit qu’elle est le dindon de la farce, travaillant pour engraisser les plus riche et faire survivre les plus pauvres, elle se pose des questions, poussé par la précarité qui l’atteint. Bref, cette nature d’être ni grégaire, ni prédatrice, est celle qui doit faire la révolution sociale. La seule capable de mettre au pas cette classe ploutocrate en s’alliant aux autres classes populaires.

en fait je ne conteste pas ce que vous écrivez, seulement ce qui m’intéresse c’est de dénoncer les fondements de l’éthique du modèle actuel pour mieux le récupérer.

Quand j’écris qu’il faut transposer la propriété en responsabilité, je ne vais pas contre la morale et l’éthique du capitalisme, je la récupère et l’utilise comme arme miroir où la réalité du système actuel est contraire à ce qu’elle enseigne. Il ne s’agit pas de convaincre cette classe prédatrice qui se moque de la morale et de l’éthique, mais de toutes les autres qui bâtissent leur raison sociale sur les mêmes valeurs éthiques universelles. La même conscience d’appartenance à la même société humaine partageant la même planète. Une mondialisation inacceptable pour les propriétaires des moyens de productions et de leur financement, car cela signifie leur propre fin.

Mais pour cela, il faut faire la paix universelle et l’actualité nous montre exactement le contraire. Car la guerre quelle que soit sa nature, sauf exception, c’est la nécessité du chef et avec lui d’une élite dominante !


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