vous vous étonnez que je vous traite d’enclumes, mais avouez que soit vous êtes bouché à l’émeri, soit vous êtes de mauvaise foi
quelque soit la puissance installée en photovoltaïque, vos panneaux, ils produisent nada, le 5 novembre à 17 heures, et il faudra bien pourvoir à la demande, à l’aide de fossiles, de barrages, et de nucléaire.
Quand une éolienne s’efface du réseau, c’est soit qu’elle a cramé, soit qu’elle est en panne(bien plus souvent que prévu) soit... qu’il n’y a pas de vent, et quand il n’y a pas de vent, cela couvre généralement toute une région et donc plusieurs champs éoliens,.
Il suffit d’aller voir les productions horaires pour se rendre compte des fluctuations énormes.
Il faut donc que le gestionnaire de réseau tienne en standby ,des usines prêtes à prendre le relai, ce qui coûte, mais ce qui brûle aussi du charbon, ou du fuel, car une centrale thermique ne se conduit pas comme votre cuisinière.
Les centrales assurant le base load continuent donc à tourner, les centrales en réserve tournent au ralenti pour faire place aux renouvelables quand il est là.
Vous parlez d’assurer ce jour là 50 % de la conso, mais qu’en est-il ce soir là ?
Mais ces 50 %, il a fallu les injecter au réseau, et demander aux voisins d’aider à s’en défaire, le plus souvent avec des prix négatifs,avec comme conséquence, que nos centrales perdent du coup de l’argent.
Le pompom, ce sont les danois, qui paient pour exporter leurs pointes inutilisées aux norvégiens, pour charger leurs barrages, et qui rachètent au rpix fort en cas de pénurie de vent ou de soleil.
Bref, libre à vous de croire aux arguments de camelot, vous êtes d’ailleurs un bon client qui croit toujours que la banque au coin de la rue crée de la monnaie en nihilo.
Les faits sont là, malgré des investissements de l’ordre de 1000 milliards, et à nouveau 1000 milliards pour continuer le programme, pas une centrale flamme n’a été fermée, sinon aussitôt remplacée par une nouvelle(une dizaine en construction, une trentaine en demande d’acceptation),ils ont même remis en fonction des centrales qui ne répondent plus aux normes.