Robert Bibeau,
L’extrémisme est le pire ennemi de toute idéologie, le votre ne faisant pas exception à la règle.
Il vous interdit de voir les limites du système, de ce qui doit être préservé et de ce qui doit être supprimé ou abolit.
Si le socialisme véritable s’appuie sur la démocratie, alors, la condition est la transparence totale entre tous les citoyens concernant l’activité économique et sociale. Seule la sphère intime est inviolable. Sachant que la transparence à elle même pour condition première le consensus historique et informationnel. Autrement dit, la non manipulation et perversion de l’information à des fins de conditionnement des esprits, mais bien pour l’éveil de la conscience et de l’émancipation par la responsabilité individuelle et collective. Car il y a bien deux formes d’ignorances, celle de l’histoire et celle du sens attaché à cette histoire. Connaître l’une sans connaître l’autre est ce qui permet toute les manipulations et perversités. La guerre des mots est ici, dans la lutte entre ceux qui veulent maintenir l’ignorance de la conscience dont sa manipulation et ceux qui veulent y mettre fin.
Il ne s’agit pas de changer de régime de terreur, mais d’y mettre fin. Or, vous n’enseignerez rien d’autre avec votre extrémisme qui refuse tout débat que la terreur.
La conscience humaine ne peut pas rejeter et ignorer que l’histoire c’est faites dans un rapport de classes sociales que sont la noblesse, la bourgeoisie (au sens de propriétaire des moyens de productions), les prolétaires et du lumpenprolétariat.
et au regard de cette connaissance, conscience de l’évolution historique de la civilisation humaine, votre extrémisme ne peut que vous conduire à détruire la culture passé des peuples. Elle vous interdit de voir qu’à terme, si on suivait votre ligne dure, la civilisation finirait par le chaos du lumpenprolétariat, qui n’est que l’autre face de la ploutocratie, c’est à dire la même chose mais en position opposé.
Bouddha nous enseigne la voie du milieu parce que c’est la seule qui permette de balancer les extrêmes et donc d’en avoir une conscience permanente. Marx n’était pas le bon dieu, il n’avait pas toutes les réponses sinon nous serions déjà tous communistes.
Bon, si vous voulez développer le sujet, libre à vous !