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Commentaire de HELIOS

sur La croissance, cette morne plaine...


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HELIOS HELIOS 19 août 2014 11:12

Après avoir lu tout ça, je peux aussi y aller de ma petite perception du problème. Helas, qui se soucie d’un avis tel que le mien ?


Dans les commentaires, chacun a un petit point intéressant, mais un pays, ce n’est pas une entreprise, il y a bien d’autres paramètres a examiner, dont celui qui fâche certains, comme le fait qu’une entreprise n’est pas « hors sol » donc elle doit participer a la vie du pays et pas seulement par sa création de richesse. elle a aussi un devoir social lié a ses environnements.

Par contre pour la dégradation économique ET sociale de notre pays, on n’a pas eu besoin des chefs d’entreprises, un certains nombres d’acteurs se sont chargés de nous emmener là ou nous sommes actuellement : dans la m...

Alors que faire pour s’en sortir ? Dans les détails, c’est difficile a dire ce sont des comités de travail qui peuvent le dire, mais sur les grandes lignes il faudrait, selon mon point de vue aller dans ce genre de direction :

- Coté politique, il faudrait revenir a une classe agissante dans l’intérêt de tous, c’est a dire l’accès aux commandes, le maintien au pouvoir et la représentativité doivent être érigés en quasi-dogme, a moins qu’on puisse considérer que le citoyen n’a plus rien a dire et donc le vote devient inutile.
L’objectif étant de limiter l’action politique au besoin réel de l’organisation du pays et ne pas être des relais d’autres domaines dans ceux qui prétendent représenter les citoyens.

- Coté financier, un état n’est pas non plus une entreprise et surtout ne peut se soumettre a des entreprises de cotation, des groupements d’intérêts économiques ou des structures de pouvoir.
Compte tenu de la réalité économique, un état (et les anglais par exemple le démontrent) doit maitriser ce qui est indispensable a la survie du système c’est a dire sa monnaie. Au passage cela ne veut pas dire sortir de l’Euro, cela veut dire que notre pays doit maitriser ses ressources et ses leviers économiques et régaliens. Il y a des moyens simples pour ce faire, cela existe déjà dans certains pays.

- Cote économique et industriel, jamais éloignés du système financier, la financiarisation et l’absence de contrôle de toute la vie économique a permis d’une part d’assassiner, de laver et d’éradiquer les tissus industriels locaux (ou sont les pme de 100 personnes en France ?), favoriser les entreprises transnationales, qui ne le sont que pour échapper aux règles de bon sens, soit sociales soit réglementaire, et, et surtout de pomper sans vergogne toute la richesse crée pour la reporter sur les places financières.... regardez, une entreprise emprunte 1000 euros a une banque pour acheter une machine et le remboursement qu’elle fait a sa banque, argent qui provient de la vente de ses produits, sa « richesse », part inexorablement dans les comptes de la banque qui va prêter a une multinationale qui s’implantera en Asie. La richesse de l’entreprise française s’est évaporée et ne vient pas développer le tissus économique local.

Une des solution a ce problème, serait de créer une structure juridique d’entreprise, établissant des quota entre personne physiques et personnes morale et/ou origine locale-extérieure, au capital des entreprises ....t

- Coté social, enfin, je suis désolé pour le modèle généreux dont nous disposons en France, mais la générosité a ses limites. Un pays ne peut pas éternellement financer, sur la création de richesse de son économie (qui, vous l’avez lu ci-dessus s’est déjà évaporée) une économie sociale ouverte a tous les vents, même si les chiffres semblent être « modérés » puisqu’on a aucun moyen d’en extraire la réalité cachée derrière un humanisme débridé. Les pays partenaires de la France doivent financer leurs citoyens et payer le service qu’ils ne peuvent leur fournir auprès de ceux qui le font. (Dette de l’Algérie a la secu française entre 3 et 9 milliard difficile à calculer faute d’avoir le droit de le faire)

Il faut circonscrire la participation sociale de l’état a un certain nombre de domaine bien délimité et piloté par une action politique réaliste. Il ne serait pas idiot de décider que *TOUT* les services de l’état soient facturés au citoyen au prix coutant (on n’est pas, n’en déplaise a quelques uns, dans un système commercial concurrentiel) en excluant bien sur ce qui rentre dans les mécanismes régaliens de l’état, de solidarité nationales, ou d’infrastructures collectives.

Recevoir a la maison un extrait de naissance gratuitement (la feuille, l’enveloppe n’est pas gratuite et l’affranchissement a 0,69 euro me semblent exorbitants) alors qu’un acces a internet ferait cela aussi bien pour quasiment rien. c’est une exemple, mais le nombre d’actes administratifs concernés est gigantesque et beaucoup d’autres cas homologues sont concernés. Pourquoi ne pas se servir de notre NNI ?
Tiens a propos, avec le nombre de CNI, PC et autres faux, pourquoi l’état ne veut pas faire en sorte que ces faux n’existent plus ? doter la police de smart phone pour qu’elle consulte l’image de l’original du document créée et enregistrée au moment de son émission, élimine quasiment toute possibilité de faux, n’est-ce pas, puisque le faux ne peut avoir été émis ?

Bon, tout cela est du détail, comme disait mon vieil amis (pas africain pour un sous),... quand on ne veut pas connaitre la réponse, on ne pose pas la question...

Alors, remettre al France sur des rail, lui rendre sa souveraineté, son économie et son rayonnement c’est possible, mais ce ne sont pas des Sarkozy, Hollande et apparenté qui le feront, ils ne sont pas a leur place pour diriger la France, ils sont la pour faire la place aux copains, entre autre et arriver eux même a exister.

Bien long mon commentaire... un vrai article ! Bonne journée.



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