Voui pas mal cet article,
Très rigolo !
Mais il faut imaginer la suite.
Le soir même de son élection, madame la présidente invite ses amis à l’Elysée. Ses amis banquiers et gros industriels, bien sûr.
En sablant le champagne, hilare, elle les rassure :
Ce qu’elle disait sur l’Euro, sur la finance et tout ça, c’était de la blague, un truc pour attraper les gogos...
Elle s’appuiera, pour gouverner, sur la longue tradition de sa famille politique et distribue pour preuve le programme reaganien de son parti d’il y a quelques années.
Désormais ce sera non le libéralisme mais l’ultra-super-libéralisme comme son maître à penser, le grand Salazar.
Banquiers et industriels, ravis, l’assurent de n’avoir jamais douté d’elle. Ce n’est pas pour rien qu’ils l’ont financée, comme ils l’avaient fait avec ses illustres devanciers... Et il n’ont jamais eu de raison de s’en plaindre.
Bon, il va falloir se débarrasser des militants sincères, ceux qui ont vraiment cru à ses balivernes.
Mais bah, refaire la nuit des longs couteaux, ce n’est pas pour déplaire à la présidente.
Il n’y a rien de plus stupide qu’un militant sincère dans ce genre de parti. Ceux qui ne veulent ni le pouvoir, ni le pognon n’ont rien à faire dans la nouvelle majorité présidentielle.