@ Kergoat
J’ai rejeté un oeil à ’l’origine des espèces’ hier soir. La sélection naturelle fonctionne de pair avec la sélection sexuelle. C’est la sélection sexuelle qui fait que telle mutation va être inconsciemment sélectionnée. Les mutations s’effectuent par à-coups, de façon buissonnante et certainement pas de façon linéaire. Ces mutations s’effectuent au stade embryonnaire ; l’individu vient au jour et ne varie jamais, hormis sur des caractères secondaires. Si par déchets ou mutations inabouties, vous entendez par exemple des girafes à demi-cou et/ou sans clapet, cela ne se peut pour ces raisons : l’individu porteur n’a pu se reproduire ; l’individu nouveau né n’était pas viable et n’a pas survécu. Exactement comme il se passe chez nous : il y a existences de fausses couches, d’individus non viables, malades, faibles. dans la nature, fauves et charognards ont justement pour objet de nettoyer. De surcroît, ’extinction et évolution vont constamment de pair’*. En fait, vous occultez cette partie extinction qui s’effectue concrètement et déjà sui generi par la possibilité quasi impossible de perpétuation.
Concernant la sélection sexuelle : si on savait que, chez les animaux supérieurs, les mâles luttaient entre eux pour la conquête des femelles, on a découvert que les femelles choisissaient également de façon aveugle les mâles, de même que les mâles choisissaient aussi les femelles ! Et il apparait que ce qui prédomine ce tri, c’est le bagage génétique dont les individus, mâle comme femelle, sont porteurs.
(*justement in ’VI. Difficultés de la théorie’)