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Commentaire de César Castique

sur Le lourd héritage du racisme des États-Unis


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César Castique César Castique 21 août 2014 09:54

« Si l’élection de Barack Obama, le premier président noir des États-Unis, a montré à quel point le pays a avancé... »


Il a surtout avancé dans le sens de la « déblanchisation ». Obama a dû son élection aux électorats noirs, latinos et asiatiques. En 2008, il avait obtenu 43 % des voix « blanches » contre 55 % à McCain, en 2012, cette proportion est tombée à 39 contre 59 %. Le différentiel a passé de 12 points en 2008 à 20 points en 2012, et si ce n’est pas l’indice d’un profond malaise, je me demande ce qui pourrait l’être.

A Ferguson, je le signale car peu de médias l’ont dit, le rapport Blancs/Noirs a passé de 73.8 - 25’3 % en 1990 à 29.3 - 67.4 % en 2010, alors que la population totale est stable depuis 1960. 

C’est assez dire que le « white flight » a fonctionné à plein et l’on imagine sans peine la frustration du Fergusonien blanc de souche, que des circonstances particulières empêchent de s’enfuir à son tour de la ville dont lui et les siens ont été en quelque sorte dépossédés.
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