La plus grande partie de tout ce que l’on peut lire de « professionnel » au sujet
de l’actuelle Europe souffre d’un mal conceptuel rédhibitoire et sans doute intentionnel !
Tout y est écrit comme s’il s’agissait réellement de l’Europe !
Or, ce machin dépersonnalisé n’a plus d’européen que sa
géographie ! Et encore ne peut-on parler que de sa géographie physique,
car sa géographie humaine, n’est, d’ores et déjà, plus qu’une pâte à modeler
biologique qui, en contradiction totale avec les espoirs de ses concepteurs est en train de
devenir de plus en plus ingouvernable !
Tout le reste, culture, concepts socio-économiques, philosophie,
évolution des langues, courtoisie et art de vivre, respect des libertés, respect
de la démocratie et de la personne humaine, jusqu’à la notion de bien et de
mal, nous vient désormais, pour ne pas dire nous est désormais « imposé »
depuis un « ailleurs » inquiétant ! De surcroît, tout ce
gloubi-boulga nous est assené par des énergumènes dont l’intérêt pour l’Europe
et pour les Européens reste visiblement financier et politique et cache de plus
en plus mal une mégalomanie et une soif de domination humaine pathologique !
Continuer à nous présenter l’Europe de Bruxelles comme un
avatar de celle de Cervantes, de Goethe et de Mozart, de Dante et du
Risorgimento Italiano, ou comme celle de Shakespeare ou du XVIII° siècle français
constitue donc un abus de confiance !
Plus qu’un trompe-l’œil destiné à
cacher la ruine et l’asservissement progressif de notre continent et de sa
population, l’Europe de Bruxelles n’est qu’une contre-Europe au service de l’ultra-libéralisme,
au service de son cousin le capitalisme exclusivement financier, le tout sous
la couronne en papier-monnaie dévalorisé du N.O.M. !