A l’auteur :
« C’est une simple installation photovoltaïque,…
raccordée en ré injection directe à l’installation électrique d’un foyer …,
pour consommer ainsi directement une électricité gratuite… »
C’est en effet une solution séduisante dans les régions de
fort ensoleillement. Pour les autres, dans les conditions actuelles, la
solution proposée dans cet article me semble assez optimiste sur les plans
technique et économique. Certes, l’énergie solaire est gratuite mais les moyens
dont nous disposons pour la capter et l’investissement nécessaire pour
l’utiliser ne le sont pas.
Pour qu’elle soit vraiment attractive pour le particulier,
il faut spéculer sur un saut technologique hypothétique qui permettrait
d’améliorer significativement le rendement de ces panneaux dans les régions à
ensoleillement modéré et sur l’abaissement de leur coût de production.
En attendant ce moment-là et si, aujourd’hui, je devais
envisager un investissement dans la captation de l’énergie solaire, je me
tournerais plus volontiers vers une solution reposant sur des panneaux solaires
thermiques, de rendement à peu près stable dans le temps, éventuellement
épaulés par un système de pompe à chaleur, pour la production d’eau chaude et
l’alimentation d’un circuit de chauffage par le sol ou par radiateurs
classiques. D’une technologie bien maîtrisée par les ingénieurs thermiciens,
leur production pourrait être mise en œuvre rapidement en France et leur
installation effectuée par n’importe quel plombier professionnel sérieux après
un complément de formation appropriée.
Cette énergie thermique récupérée serait déjà un progrès
non-négligeable, en Bretagne notamment, pour soulager le réseau des
consommations des radiateurs électriques et ballons d’eau chaude promus dans
les années 70 dans l’engouement du programme électronucléaire.
Pour le reste de l’énergie électrique consommée par le
foyer, éclairage, appareils électroménagers gourmands en énergie, plutôt que m’en
remettre à la météo, je resterai fidèle à EDF !