MdeP @ Serge 8

Cet article n’est pas une réflexion sur « l’affaire Mérah ». Ca va beaucoup plus loin.

Il s’agit exactement de la déconstruction du parcours d’un criminel, de la remise en cause de sa culpabilité.

« 1-Dès le début, la personnalité de Mohammed Mérah ne correspond pas au type d’un islamiste fanatique ....Ce n’est pas de cette étoffe que les fanatiques sont normalement cousus, les psychologues le savent très bien.

2-Mais, aux dires des policiers, lors de son séjour en prison, ce jeune garçon plein de vie se transforme, soudainement, en islamiste fanatique résolu... Une telle métamorphose spirituelle suscite de sérieux doutes...

3-Prêtons l’attention à un fait important : les meurtres n’ont eu lieu que 4 (! !!) ans après sa prétendue radicalisation, et presque 3 ans après sa sortie de la prison... Peut-on imaginer que pendant plusieurs années, Mérah ait su garder sa haine et sa folle détermination intacte... C’est invraisemblable, et il n’y a aucune raison pour y croire.

4-Afin de donner une explication plausible à ce long délai... il n’y a aucune preuve de recherches des islamistes, terroristes, djihadistes.

5-Quant à la formation militaire, il n’y en a strictement aucune preuve non plus.

6-Bref, toujours est-il que, ayant reçu cette formation, Mérah retourne en France et passe à l’action... certains témoins décrivent un individu dont l’apparence n’a rien avoir avec celle du jeune homme. Ils parlent d’un homme blanc, aux yeux bleus et avec un tatouage sur le visage.

7-Ses premières victimes étaient des maghrébins musulmans... N’est-ce bizarre qu’un islamiste fanatique, en premier lieu, choisisse à tuer ses frères de religion ?

8-Après les meurtres... il capitule complètement avouant immédiatement être l’auteur des crimes et racontant à la police absolument tout sur cette affaire. Comment il est devenu islamiste, comment il a trouvé les talibans, comment et pourquoi il a tué les gens, comment il a préparé ses crimes, où il a caché les armes, bref, tout et même ce qu’on ne lui a pas demandé Les actions de Mérah deviennent complètement dénuées de sens...

9-Cependant, dans l’appartement, physiquement, Mérah n’est pas visible... Ce n’est que sa voix que les policiers entendent. Les aveux de Mérah dont plusieurs heures auraient été enregistrés... Aujourd’hui, grâce aux technologies numériques, il est possible de fabriquer n’importe quel enregistrement avec n’importe quel voix. Cette technologie développée aux Etats-Unis, s’appelle Voice Morphing, elle existe depuis longtemps...

10-Les auteurs de la VO comprenant que les aveux seuls ne suffissent pas, et qu’il faudrait quelque chose de concret affirment que les vraies preuves, les preuves essentiels, ce sont les objets trouvés par la police dans les endroits indiqués par Mérah, le scouter et le pistolet Colt 45...

Qu’est ce qui prouve que...

11-Il y a aussi des questions au sujet de l’arme utilisée... ce n’est pas vraiment une arme ordinaire, une arme de tout le monde.

12-Quand il a tout dit, et il n’y avait plus rien à ajouter... la version de la police (basée, soulignons le, à 99% sur les aveux douteux de Mérah)...

3-Je voudrais, à la fin, mentionner une circonstance étrange...

Il aurait pu ne pas utiliser l’Internet et surtout l’ordinateur de sa mère pour chercher ses victimes....

Il aurait pu ne pas poser de questions stupides au concessionnaire de scouters Yamaha et surtout (le comble !) ne pas lui donner son nom...

Mérah aurait pu ne pas revenir à la maison après les crimes, le premier lieu où on viendra le chercher...

Il aurait pu ne pas avoir d’arme sur lui et ne pas commencer à tirer...

Il aurait pu aussi ne rien dire aux policiers...

...la conclusion de la responsabilité de Mohammed Mérah semble être prématurée... »

Tout au long de votre article qui est une remise en cause de la culpabilité de Mohammed Mérah, nous assistons finalement à la négation de sa culpabilité.

Pire, votre article est destiné à faire du criminel Mérah, la victime de « l’affaire Mérah » !

Vous osez écrire, en effet : « Pour déterminer la culpabilité d’une personne pour les crimes dont on l’accuse, l’humanité a inventé un instrument qui s’appelle le Tribunal, avec ses procédures précises. Le Tribunal seul peut prononcer le jugement. »

Dites, @ Serge 8, (petite réflexion) pouvez-nous nous préciser si les sept victimes de Mohammed Mérah ont eu droit, elles, à un moindre procès avant d’être abattues comme des chiens  ?