@ Le421 (---.---.---.140) 23 août 05:50
Contrairement
à ce que vous écrivez, la théorie du ruissellement se vérifie
plus que jamais, et vous en donnez vous-même l’explication lorsque
vous dites « Lorsque
la disproportion de biens est grande, mais acceptable, il y a
échange. C’est bon. Lorsque les écarts sont immenses, il n’y a
plus perméabilité. ». En
effet, la pyramide sociale s’élevant de plus en plus du fait de notre
enrichissement collectif, ses pentes sont de plus en plus inclinées ;
le ruissellement qui s’y produit devient alors torrentiel, leur
perméabilité se réduisant d’autant.
Quant à
ce que vous nommez l’affect, nous pouvons le regretter mais il s’agit
d’un concept qui n’a pas davantage sa place dans l’échange que dans
l’abominable pyramide sociale. Par nature, l’échange consiste, pour
l’un de ses protagonistes à vouloir tirer de ce qu’il possède le
maximum, quand l’autre entend donner le minimum pour obtenir ce qu’il
convoite. La prise de conscience de ce principe fondamental (beaucoup
trop simple pour que des intellectuels nourris d’un romantisme
nostalgique à la Zola daignent y prêter la moindre attention) est
d’ailleurs indispensable à la compréhension – ce qui ne signifie
pas acceptation – de nos rapports économiques et de leurs
conséquences sociales.
Pour approfondir cette réaction :
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com