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Commentaire de Hervé Hum

sur Empathie, conscience morale et psychopathie – Une nouvelle conscience pour un monde en crise (partie 3/3)


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Hervé Hum Hervé Hum 26 août 2014 15:10

bonjour Philippe, je suis en train de rédiger mon commentaire au sujet de l’itération , mais pour qu’il soit lisible et cohérent cela me coûte.

Je commence donc à l’éditer, mais sache que je suis en train de conceptualiser l’idée en même temps que je t’écris et que cela m’a permis de la compléter.

La définition du mot itération est « action de répéter », selon Wikipedia, le terme « itération » vient du verbe latin iterare qui signifie « cheminer » ou de iter, « le chemin ». L’itération est en mathématique un processus de répétition, utilisé en algorithmes et en informatique.

Toujours pris sur wikipedia, Le processus itératif est une séquence d’instructions destinée à être exécutée plusieurs fois et autant de fois qu’on peut en avoir besoin (pour trouver le résultat désiré). C’est aussi une exécution de la séquence.

 C’est la répétition d’un calcul, d’une opération, d’un raisonnement.

Philosophiquement, l’itération est le principe de causalité, liant la cause et sa conséquence dans un processus de boucle, soit de forme récursive, soit fractale. Le principe ou processus d’itération de sens avec ses deux formes récursive et fractale, suffisent à expliquer le mécanisme de genèse de l’Univers partant de la définition de la conscience telle que suit « le sens de l’action en conséquence de la connaissance ». Cette définition de la conscience étant elle-même une itération de sens combinant la forme récursive et fractale suivant un processus bien défini.

La représentation imagée du principe itératif est le yin yang. Celui ci à trait à la philosophie asiatique comme tu le sais, mais décrit à la perfection le principe itératif récursif et fractal. 

Le principe de dualité vue par la philosophie occidentale, se présente comme un système d’exclusion réciproque, c’est-à-dire, que si l’on prend comme exemple imagé une pièce de monnaie, on considère soit le coté pile, soit le coté face en opposition. Le choix est l’un ou l’autre, mais n’admet pas, comme le yin yang, qu’une fraction de l’un soit dans l’autre et réciproquement. Pour la philosophie chinoise, la dualité occidentale est une hérésie, car elle n’admet pas et même interdit tout mouvement et évolution du système. En effet, soit c’est coté pile, soit coté face ou soit tout est blanc, soit tout est noir, or, ce n’est pas ce que nous constatons, quel que soit le système étudié. En fait, la dualité telle que la vois la philosophie occidentale, est une itération récursive absolue et infini, c’est-à-dire que le lien de causalité renvoi systématiquement à lui-même, sans possibilité d’évolution.De fait, la dualité ainsi vue est un non sens, une aporie une « anti tautologie », c’est à dire que son évidence est en opposition avec une évidence plus évidente encore, donc plus fondamentale et fait de la dualité une pseudo tautologie (chacune de mes assertions devrait être argumenté et référencé, un travail titanesque qui m’interdirait d’aller très loin)

Exemple fameux mais limité) avec la poule et l’œuf, si je pars de la poule comme cause, la conséquence est l’œuf, mais une fois arrivé à l’œuf, celui-ci devient la cause et la poule la conséquence. Une itération récursive où l’un des termes renvoi systématiquement à l’autre. Ici, nous avons affaire à une dualité exclusive, la poule est un coté de la pièce et l’œuf l’autre coté. Inséparable par le lien de causalité, mais étant vu ici comme une symétrie parfaite, la dualité ne peut évoluer et provoque une aporie, puisque je ne peux plus rien dire d’autre du système. Cette tautologie est une prison (ici se trouve la raisons des pathologies de l’esprit humain, mais n’explique pas comment on y arrive).


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