Bonsoir Alinea, avant d’aller faire dodo, juste pour te dire que tu donne la réponse à ta question !
Un objet, on s’en moque, on le casse par inadvertance, et je sais bien
aussi que l’on traite ainsi l’animal, mais justement, dans la barbarie
vis à vis des animaux, il y a une « rupture » en l’homme qui se comporte
ainsi, quelque chose du miroir dans lequel on ne veut pas se voir....
C’est ton humanisme invétéré qui te fais refuser que des humains puissent reléguer, rejeter la même qualité d’humain à d’autres humains en se fondant sur la différence "
mythologiques, théologiques, idéologiques, psychologiques et
dramaturgiques.« dès lors où ces références sont placés au niveau de la réalité et non au niveau de l’imaginaire.
L’empathie est une relation d’intériorité, la non empathie ou/et parfois l’antipathie, sont des relations avec l’extérieur à soi. Je peux nier, rejeter, détruire, objetiser tout ce qui est extérieur à soi sans éprouver culpabilité, remord ou immoralité, mais pas pour ce qui m’est intérieur.
La haine se fait toujours contre ce qui viole son intimité, son intériorité. Que ce viol soit réel ou imaginaire est accessoire, car c’est le sentiment d’être expulsé, donc extériorisé à soi même qui engendre la haine, pour reprendre possession de son intériorité, là aussi, peu importe que cela soit vrai ou faux. Ceci devrait faire partie d’un futur commentaire en réponse à Philippe, pour expliquer la différence entre morale et empathie, leur relation et mécanisme de développement possible en dépression, névrose, apathie, perversité et haine (ou psychopathie).
Mais la haine est toujours le sentiment d’une dépossession de soi, d’une »mise hors de soi".
Bonne nuit