Exxon est un bon exemple. De l’ordre de 3% du PIB américain. On voit tout de suite que cela est bien susceptible de donner une certaine influence à un tel acteur, mais que celle-ci est à l’évidence très limitée.
D’autant qu’elle est encadrée, par : les loi, les électeurs, les consommateurs, les syndicats, les actionnaires, les milieux associatifs, les fonctionnaires, les médias etc...
Et d’autant plus que l’ensemble du CA n’est pas réalisé aux EUA. Exxon connait aussi des contr^loes nationaux dans chaque pays et des contrôles internationaux divers.
Des nains face à un Gulliver ? A voir. Surtout aux Etats-Unis qui sont un pays authentiquement démocratique.
Enron était la sixième capitalisation boursière du pays. Elle, et Arthur Andersen, son cabinet d’audit n’existent plus. Notamment parce qu’ils ont cru qu’ils pouvaient être au dessus des lois, donc de la démocratie.
Non, les multinationales ne sont pas un grand problème grâce à l’existence de ces contrôles innombrables.
Bien plus dangereuses sont les castes bureaucratiques. Elles gèrent des pourcentages de PIB bien supérieur. Elles sont puissamment organisées. Elles parviennent souvent à se mettre à l’abri des contrôles citoyens, notamment par la technicité, la syndicalisation, la force d’inertie, la politisation, l’usure ( le politique passe, le bureaucrate reste)..
On parle pas mal de celle des aides aux logement en ce moment grâce à la tentative de Vals d’exister en s’exprimant à la place de ses ministres spécialisés.
Ainsi, on sait qu’un budget équivalent aux intérêts annuels de la dette publique, 40 milliards d’euro, est dépensé largement en pure perte, pour parvenir à des situations de logement particulièrement insatisfaisantes en Europe ( logements rares, chers et de qualité parfois discutable).
Donc en gros, 2 point de PIB, 1 de moins qu’Exxon aux EUA. La différence est qu’avec Exxon, les américains ont de l’essence à la pompe, en France pas mal de gens sont mal logés.
Si Exon fait des bêtises, il finira comme Enron. La politique du logement depuis 50 ans est un vaste gaspillage injuste dans une certaine mesure, et...il ne se passe rien...
Et on trouverait de bons exemple internationaux aussi. (aides au développement, culture, etc...)
Montrez moi un « ennemi des multinationales » je vous montrerai un bureaucrate qui tente de prouver que « c’est la faute des autres ».