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Accueil du site > Tribune Libre > Multinationales et démocratie ne font pas bon ménage

Multinationales et démocratie ne font pas bon ménage

On ne peut que constater dans le monde d’aujourd’hui la détérioration croissante des identités nationales. La mondialisation culturelle, ce phénomène du XXIème siècle, se traduit dans les faits par la diffusion d’un modèle culturel global : le modèle occidental, et plus particulièrement « étasunien ». On parle ainsi d’occidentalisation ou d’américanisation de la culture. Du fait de la superpuissance des idées culturelles occidentales et surtout américaines, ce sont essentiellement ces modèles-là qui servent à toute une partie de l’humanité. Un jeune Japonais portera ainsi le même jean qu’un Français tandis qu’un Indien et un Brésilien acquerront simultanément le même téléphone dernier cri. Les exemples ne manquent pas.

Comment s’opère cette « vulgarisation », cette diffusion à l’échelle globale de la culture occidentale ? Les multinationales ont joué un grand rôle, en contribuant à répandre dans le monde l’organisation et les méthodes de gestion utilisées dans leur pays respectif. Elles diffusent leurs produits par le biais de campagnes publicitaires ciblées. C’est ainsi que l’on peut uniformiser les règles de fonctionnement d’un McDonald’s dans n’importe quel endroit du monde où il est implanté. Les produits sont en effet strictement standardisés et similaires avec un cahier des charges précis imposant aux producteurs locaux des exigences particulièrement contraignantes.

Les entreprises multinationales ont largement bénéficié au cours des trois dernières décennies des politiques de libéralisation du commerce mondial et de la déréglementation opérée sur la circulation des marchandises et des capitaux. Les décisions prises par ces entreprises concernent des dizaines de milliers de salariés et parfois des millions de consommateurs. Elles ont une telle puissance que pour les mesurer, on compare leurs chiffres d’affaires à celui du produit intérieur brut de pays relativement importants. Une comparaison qui se révèle parfois plus éloquente que de longs discours. Exxon Mobil était en 2013 la cinquième plus grande entreprise mondiale. Le pétrolier étasunien avait généré en 2013 un chiffre d’affaires de 438 milliards de dollars. Comparé aux performances économiques des pays, cela représente presque dix milliards de dollars de plus que le PIB autrichien. Avec quelques milliards de plus, Exxon Mobil dépasserait même l’activité de Taïwan ou de l’Argentine.

Le problème aujourd’hui est que le pouvoir des multinationales est non seulement économique, mais aussi politique. Ces entreprises peuvent exercer leur pouvoir en influençant les décisions des gouvernements par le biais des groupes de pression (lobbies) et en finançant les partis politiques (comme aux États-Unis). Il leur arrive même parfois de corrompre directement les agents publics pour parvenir directement à leurs fins. Tout ceci aboutit bien évidemment à rendre de moins en moins transparentes aux yeux des électeurs les décisions prises en politique. On peut même se demander si ces dernières ont été adoptées dans l’intérêt du bien public (ce qui devrait être la norme) ou si elles l’ont été pour satisfaire les volontés de telle ou telle entreprise dont les intérêts, bien évidemment, se trouvent aux antipodes de ceux des citoyens.

Les médias ne sont pas en reste et jouent également un rôle primordial dans la légitimation de ces entreprises. La télévision est accessible à tous grâce aux satellites et les informations circulent dans le monde entier quasiment en temps réel. Les images proviennent essentiellement des États-Unis ou, à tout le moins, du monde occidental. Elles ne sont globalement pas neutres dans la mesure où elles traduisent les perceptions propres de ceux qui font les reportages. Quant à Internet, son développement renforce la dépendance technologique vis-à-vis de l’Occident en même temps qu’il contribue à généraliser l’usage de l’anglais comme moyen de communication universelle.

La politique tout entière est aujourd’hui soumise à ces entités supranationales. Les partis politiques traditionnels dits de gouvernement ne représentent plus une alternative car ils sont contraints, une fois aux manettes, de se plier aux exigences des multinationales. Ils ne détiennent plus le pouvoir de décision qui leur a échappé depuis bien longtemps. Ceux qui tentent de s’opposer à l’hégémonie néolibérale ne manqueront pas en revanche d’être taxés d’antidémocratisme et seront immanquablement perçus comme un obstacle au bon fonctionnement du marché. Pour avoir mis à jour les contradictions du monde capitaliste, on les traitera indistinctement de communistes, voire de fascistes. Malgré toutes les évidences, nos représentants semblent croire que les individus sont conduits à leur insu par cette fameuse « main invisible » grâce à laquelle le marché s’autorégulerait. Surtout, ils ne prennent jamais véritablement position contre la financiarisation de l’économie dont on sait qu’elle a favorisé la spéculation à l’échelle internationale sur les monnaies mais aussi sur les matières premières et alimentaires, entraînant un développement rapide et effrayant de toutes les inégalités sur la planète.

La dichotomie entre la gauche et la droite est bel et bien dépassée, et la démocratie représentative n’est plus démocratique qu’en apparence. Aujourd’hui, le pouvoir est entre les mains d’entreprises privées qui régissent l’ensemble des aspects politiques, économiques et sociaux de notre société et de nos vies. S’inscrire dans ce système, c’est perpétuer la primauté de l’économie sur la politique et entretenir l’illusion de l’alternance démocratique. Méditons cette phrase de l’auteur italien Lampedusa dans le Guépard : « il faut que tout change pour que rien ne change  ». En l’occurrence, il a fallu que l’aristocratie italienne acceptât une forme de révolution, acceptât de perdre apparemment son pouvoir pour conserver la réalité de celui-ci. Et l’histoire lui a donné raison.

Capitaine Martin 

http://www.resistance-politique.fr/article-multinationales-et-democratie-ne-font-pas-bon-menage-124460877.html


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36 réactions à cet article    


  • Diogène diogène 29 août 2014 18:18

    Merci Capitaine pour cet exposé clair et percutant.

    Je partage la vision des choses sans trouver la porte de sortie.
    Pour ajouter une illustration anecdotique, je voudrais faire partager mon énervement quand il m’arrive encore de regarder le JT de France2.
    Tous les soirs, un reportage sur la vie quotidienne aux Etats-Unis, comme si on était une colonie (pas un état). 
    Je me mets à la place des Africains pour qui ça doit être insupportable parce qu’ils sont des colonies, et l’abandon de la liberté idéologique doit être encore plus pénible pour eux parcequ’elle est plus ancienne et plus avancée.

    • ObjectifObjectif 29 août 2014 18:58

      Bonjour Diogène,

      « Je me mets à la place des Africains pour qui ça doit être insupportable parce qu’ils sont des colonies, »

      Pas besoin de vous mettre à leur place, vous y êtes déjà smiley La différence est qu’ils en sont conscient et pas vous...

      La création monétaire étant le pouvoir souverain, quand une banque américaine se crée un crédit de 12 milliards de us$ et le change en 10 milliards de €, elle a créé cette monnaie. Grâce au mécanisme de change libre, c’est la banque qui crée le plus qui prend le pouvoir, et nous sommes sa colonie. Cela se voit plus depuis le refus de participer à la guerre en Irak de Chirac : le colonisé a désobéi et le colon a repris les rênes avec sa monnaie de singe et ses hommes liges.


    • ObjectifObjectif 29 août 2014 19:02

      A l’auteur :

      Merci de la réflexion.

      Toutefois, je dirais que le titre est faux, puisque même sans multi-nationale, nous ne sommes pas en démocratie. La structure politique de « république » a été choisie à la révolution, justement pour que ce ne soit pas une démocratie.

      Ensuite, les multi-nationales n’existent pas, ce sont juste des personnages de dessin animé qui sont projetés et que vous regardez. Mais derrière ce sont bien des humains qui ont un pouvoir concentré entre leurs mains, et qui sont contents que vous regardiez le spectacle plutôt que leurs actions réelles.

      Les multi-nationales n’existent pas plus que les états en fait...


      • ffi ffi 29 août 2014 23:34

        La démocratie est intrinsèquement un faux concept.
        Le peuple n’est-il pas supposé obéir aux lois ?
         
        Le concept de souveraineté du peuple n’a pas de sens.
        Souverain vient du latin supra, qui signifie « le plus haut », « prédominant ».
        [superans = prédominant ; superere = prédominer ; superantia = prédominance]

        Le souverain est ainsi celui parmi le peuple qui prédomine, c’est-à-dire celui à qui incombe la décision en dernier ressort (ex : il signe le décret d’application d’une loi afin d’avaliser sa mise en place).
         
        Or, le peuple étant soumis aux lois, il subit les décisions du souverain.

        Donc le peuple ne peut être souverain, il est « inférain » (de infra).
        Par définition, tout système politique est fondé sur l’inferaineté du peuple.
         
        C’est la fausseté intrinsèque du concept de démocratie qui oblige à son application approximative.

        Dans l’intervalle de cette approximation s’est glissé l’établissement d’une autre souveraineté, non plus politique celle-ci, mais financière et économique : C’est logique, puisque la démocratie est l’abandon de toute souveraineté politique en pratique.


      • Hervé Hum Hervé Hum 30 août 2014 02:09

        Voilà un commentaire éclairant ! merci

        Toutefois, dire « souveraineté du peuple » consiste à dire qu’aucune personne particulière ne peut être dépositaire de la souveraineté du peuple, ce sont seules les règles de droits.

        Donc, une personne ou un groupe de personnes, ne peut être être que le délégué de cette souveraineté, ce qui implique une transparence absolu entre lui ou/et le peuple sur ses décisions. Or la transparence exige l’information exacte de la réalité et non détournée, orientée et finalement manipulée. Donc, suppression de tout secrets politiques, de quelque nature que ce soit et contrôle citoyen des moyens d’informations pour pouvoir permettre la décision collective en fonction des impératifs qu’elle se sera fixé.

        Si la démocratie est la souveraineté du peuple, tout ce qui lui est caché viole sa souveraineté.

        Mais en réalité, sur une planète dont nous ne sommes que des passagers, il n’y a de souveraineté que celle de la Terre. Pour nous même, il n’y a que le choix entre la coopération des uns avec les autres (démocratie) ou l’exploitation d’une majorité au profit d’une minorité (dictature), l’inverse n’ayant pas de sens !


      • ObjectifObjectif 30 août 2014 09:47

        Bonjour ffi,

        Je ne comprend pas votre intervention :
        « La démocratie est intrinsèquement un faux concept.
        Le peuple n’est-il pas supposé obéir aux lois ?
        Le concept de souveraineté du peuple n’a pas de sens.
         »

        Dans votre intervention, quel est le lien entre « démocratie » et « souveraineté du peuple » ? Cela ne correspond en rien à la définition du mot http://www.cnrtl.fr/definition/democratie

        La juxtaposition de vos 3 phrases ne démontre rien.

        Cela étant, posé, je partage l’opinion que « souveraineté du peuple » n’a pas de sens, mais pour une autre raison : parce que « peuple » n’a pas de sens. Montrez moi donc un « peuple » ? Ce mot est juste un mot vide de sens, comme « entreprise » ou « pays ».

        Quand je lis « souveraineté du peuple », je rectifie implicitement en « souveraineté de chaque humain sur lui-même », ce qui s’appelle aussi le « libre-arbitre » ou la liberté.

        Les lois servent essentiellement aux psychopathes pour prendre le pouvoir sur les « moins malades », connaissez-vous la ponérologie ?
        http://www.les7duquebec.com/non-classe/la-ponerologie-politique-andrew-m-lobaczewski/
        http://www.quantumfuture.net/fr/article-lkj-ponerologie01.htm

        La loi permet aux malintentionnés de grignoter le pouvoir des honnêtes gens, par le sophisme du « juste milieu » : avec les lois, il suffit d’attaquer quelqu’un pour lui créer des problèmes et lui faire perdre sa crédibilité, alors qu’il est innocent.


      • ffi ffi 30 août 2014 19:46

        Hervé Hum, vous disiez :
        Toutefois, dire « souveraineté du peuple » consiste à dire qu’aucune personne particulière ne peut être dépositaire de la souveraineté du peuple, ce sont seules les règles de droits.
         
        Des règles de droit ne peuvent être organisées et mises en pratique que grâce à la prédominance d’un souverain.
         
        Comme vous le dites ensuite, le coté approximatif du concept oblige à déléguer cette souveraineté du peuple, purement théorique, à une personne qui exercera cette souveraineté en pratique.
         
        Le souverain, en France, est le président de la République, le chef de l’état. C’est bien une personne particulière. Comment en serait-il autrement ? Il faut une main mais une seule pour tenir le stylo qui signe les décrets d’application !
         
        Certes, le peuple choisira cette personne (si l’on accepte de considérer le comput de votes du peuple comme un « choix » ce que je trouve déjà douteux). Mais tout « choix » nécessite information et éclairage. Il faudra donc à ce niveau encore de nouveaux intermédiaires pour « informer » et « éclairer » le peuple : les médias (=> intermédiaires).
         
        Alors que le chef de l’état a des services spécialisés d’enquêtes et d’études sous son commandement pour éclairer ses choix, le peuple a pour cela... une presse qu’il ne commande pas et qui lui balance une propagande qu’il ne peut pas vérifier.
         
        Le peuple n’a point les services de l’État à sa disposition pour éclairer ses choix et s’assurer de leur pertinence. Le peuple ne commande rien ni personne : il n’est donc pas souverain, il ne pourra jamais l’être.
         
        Si le peuple était souverain, il commanderait à tout.
        Or le peuple ne commande à rien, au contraire, il doit obéir.
        Donc le peuple n’est pas souverain.


      • ffi ffi 30 août 2014 20:31

        ObjectifObjectif :
        Comme je l’ai rappelé, le mot souverain dérive du latin « superans », qui signifie prédominant.
        Le souverain est le prédominant, celui qui prédomine.
         
        Le souverain, celui qui prédomine, est celui qui a le pouvoir suprême dans l’État, la suprématie politique qui lui permet de faire appliquer les lois. S’il n’avait pas cette suprématie, personne n’obéirait à la loi et nous ne serions pas en État de droit.
         
        Si ce prédominant est le peuple, alors le peuple est le souverain.
         
        Le régime politique où le pouvoir (grec : kratos) serait détenu par le peuple (en grec : démos), la démocratie, est donc, par définition, la souveraineté du peuple. Démocratie et « souveraineté du peuple » signifient exactement la même chose. La seule différence est que la première tournure verbale vient du grec, tandis que la seconde est sa traduction en Français, via le latin.
         
        Ceci posé, vous approchez une seconde critique intéressant, mais que je formulerais différemment que vous.
         
        Ce n’est pas que le peuple n’existe pas. Le peuple existe bel et bien : c’est l’ensemble des personnes placées sous la juridiction du souverain, l’ensemble des gens qui vivent sur le territoire qu’il administre, et qui ont pour devoir d’en respecter les lois. Bref, le peuple Français, c’est la population de France.
         
        Maintenant, dans une société organisée, avoir du pouvoir revient à voir sa volonté obéie.
        Or la volonté est une chose personnelle [Les goûts et les couleurs...].
         
        Mais le peuple n’est pas une personne, c’est un ensemble de personnes.
         
        Donc le peuple ne peut avoir de pouvoir au sens propre.

        C’est la raison pour laquelle il faut passer par certaines astuces pour établir la « volonté » du peuple. Le vote en est une. Mais la computation d’un ensemble de volontés divergentes ne fait pas une volonté au sens propre. C’est la « volonté générale » de Rousseau. Chez Rousseau, il faut souscrire à priori d’obéir à la « volonté générale » qui est une volonté autre que la sienne, quelle qu’elle soit. Encore une preuve que l’obéissance du peuple est un prérequis, y compris chez Rousseau !...
         
        Ce sont les grosses failles intellectuelles du modèle issu de la révolution et aussi leur cotés tyranniques, cette propension à considérer des ensembles de personnes éparses aux intérêts variés et aux opinions diverses, comme des être politiques individuels capable d’exprimer une volonté unique.
         
        On retrouve les mêmes dérives dans le droit économique : une entreprises, qui est une collectivité de personne, est considérée comme une « personne morale ».


      • epicure 30 août 2014 21:25

        « 
        La structure politique de « république » a été choisie à la révolution, justement pour que ce ne soit pas une démocratie.

         »

        Voilà une belle preuve d’ignorance politique.

        A la révolution de 1789 , la monarchie a été maintenue par des libéraux qui craignaient la démocratie, ils ont donc instauré le suffrage censitaire, pour réduire le vote et l"éligibilité aux plus riches, assorti du système représentatif, dont on a le meilleur résultat avec la présidence hollande, c’est à dire qu’une fois élu, les élus peuvent faire ce qu’ils veulent sans responsabilité vis à vis de ceux qui l’ont élu.

        Là oui cela a été choisit pour que ce ne soit pas démocratique, mais ce n’est pas la république.

        Pour que cela devienne démocratique, il fallait passer par la république : le régime de la chose publique, de l’intérêt général, pour permettre la souveraineté du peuple, contre la souveraineté d’un seul.

        Donc en 1792, sous la pression du peuple de paris, et non plus les seuls bourgeois entre eux, la république a été déclarée avec l’instauration du suffrage universel, et dans la même ligne a été élaborée la constitution la plus démocratique jamais faite en france, et dans de nombreux pays, la constitution de 1793, sans président fort, une importance accordée aux assemblées, et surtout un contrôle des élus, avec le mandat impératif, la révocabilité etc.... C’est à dire que les élus avaient obligation de donner la voix de ses électeurs, au lieu de faire ce qui lui passait par al tête, ou des influences non démocratiques. C’est à dire que les élus devaient explicitement représenter la volonté de leurs électeurs.

        Mais sa nature très démocratique, la rendait inapplicable dans une France éclatée par une guerre civile et une guerre militaire avec les pays voisins. Et la première république au lieu de laisser un souvenir réellement démocratique, c’est al terreur et ses excès qui sont restés dans les mémoires.
        Et la réaction thermidorienne, menée par des bourgeois contre le peuple, n’ont pas remis la France sur une voie démocratique.

        La seconde république s’est tirée une balle dans le pied avec la rude répression des émeutes de juin, la coupant rapidement du peuple.

        Toutefois, pendant longtemps au 19ème siècle, cette constitution de 1793 restera la référence des vrais démocrates de la gauche européenne.
        D’ailleurs cet esprit démocratique sera reprit dans la conception des institution de la Commune de Paris en 1871, avec le suffrage universel, la démocratie directe, le mandat impératif, les élus révocables etc....

        Par contre la troisième république fait suite à la chute de napoléon III, et a été arrangée par des bourgeois et des nobles antirépublicains : légitimistes, orléanistes, bonapartistes, faute d’arriver à trouver un monarque qui soit légitimable et qui fasse consensus.
        Donc ils ont limité la démocratie de cette nouvelle république, avec le système représentatif libéral.

        Avec le vrai système républicain, donc démocratique et non libéral , pas de traitrise de lisbonnes, pas de vote du MES, du TSCG contre l’avis du peuple, pas d’orientation politique et d’approfondissement des orientations économique de sarkozy, à l’inverse de ce que demandait le peuple, pas de valls comme premier ministre par el bon vouloir d’un président autiste.


      • Baasiste 2 30 août 2014 21:55

        de 1792 à 1793 c’était la bourgeoisie qui dirigeait la rép, de 1794 à 1799 c’était la bourgeoisie qui dirigeait la rép, la iii ème rép a été dirigé exclusivement par la bourgeoisie et les républicains bourgeois ne voulaient pas de monarchie. la 1ère rép fut fondé avec la pression populaire pour éviter la démocratie.


        la rép a toujours était une « démocratie » parlementaire.

        faudrait que t’arrives à différencier république et démocratie, comme liberté et égalité, comme uniformité et égalité, comme préjugé et nature... le novlangue chez toi est à son comble.

        toutes les réps (les 1ère, seconde et 3ème) que ça soit sous pression populaire ou pas ont été contrôlé et faite par la bourgeoisie.

        la bourgeoisie avait la rép comme plan b après la monarchie constitutionnelle, pour garder son pouvoir.

        sinon tu es très vague et flou sur la constitution de 1793 il n’y a pas vraiment de démocratie directe dessus mais que des aspects mais tu détailles que dalle.

        de plus tu as oublié les journées de juin en 1848 où la 2nd rép a commencé directement avec un gouv bourgeois.

        tu occultes aussi que la plupart des républicains étaient libéraux.

      • Baasiste 2 30 août 2014 22:10

        de plus la rép bourgeoise se soumettant à l’ennemi, a écrasé la commune patriote et socialiste.


      • Baasiste 2 30 août 2014 22:46

        et les royalistes ont été sévèrement réprimés tout au long de la 1ère république par la bourgeoisie au pouvoir.


      • Hervé Hum Hervé Hum 30 août 2014 23:22

        Bonsoir ffi

        vous écrivez

        "Alors que le chef de l’état a des services spécialisés d’enquêtes et d’études sous son commandement pour éclairer ses choix, le peuple a pour cela... une presse qu’il ne commande pas et qui lui balance une propagande qu’il ne peut pas vérifier« .

        Ici, vous soulignez le caractère opaque de la décision politique, alors que la démocratie souligne l’absolu nécessité de la transparence. La manipulation se fonde sur la non communication du processus décisionnel, ce qui motive la décision politique.

        Tout tourne autour de la transparence.

        En monarchie, le roi tient son pouvoir décisionnaire de l’inspiration divine. Il est discrétionnaires. En démocratie, le président tient son pouvoir décisionnaire des engagements faits au moment de son élection. Or, dans le système actuel, rien ne l’oblige à respecter ses engagements et d’en motiver le non respect. Tous les conseils des ministres sont secrets, sans compter tous les mini conseils ayant lieu dans tous les organes officiels de la république, avec leurs »secret d’état« et leurs rétentions d’informations. Bref, c’est l’opacité complète et délègue t-on de manière aveugle son pouvoir à quelqu’un ? Non, seule une dictature impose le secret et l’opacité de ses décisions sensés être la volonté du peuple. Tenu à l’écart de l’information la plus essentielle à légitimer la décision ayant force de loi, la souveraineté du peuple n’existe pas et ne reste effectivement que des »inférains"

        Mais pourquoi donc ce peuple accepte t-il de continuer un tel système qui à vécu, alors qu’il existe aujourd’hui les moyens de faire une véritable démocratie ?Parce qu’il ne le sait pas ? Ou parce qu’il ne le veut pas ?


      • Baasiste 2 31 août 2014 01:04

        sans oublier tous les girondins ultra-libéraux républicains convaincus durant la monarchie constitutionnelle de 1789 à 1792 : « Certains Girondins, comme Condorcet4Brissot5Roland6GuadetVergniaudIsnard7Ducos8 et Buzot9 étaient des républicains convaincus. »http://fr.wikipedia.org/wiki/Gironde_(R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)


      • epicure 2 septembre 2014 20:33

        certains ne veut pas dire tous, en fait las girondins ont surtout voulu garder la constitution de l’assemblée nationale, et donc n’ont rien fait de spécial pour faciliter le passage à la république par eux même.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise#Girondins_et_Montagnards

        "
        Après le 10 août, puis de l’abolition de la monarchie, la question se pose de savoir de ce que l’on va faire du prisonnier du Temple84. À cette période la Convention est dominée par les Girondins où la plupart des élus du Centre leur sont favorables ; ils sont aussi majoritaires au conseil exécutifA 6. L’ouverture prochaine du procès du roi les divise sur les mesures à prendre pour régler le sort de celui-ci ; dès lors ils cherchent à en retarder le jugement qu’ils trouvent inopportun85 alors que les Montagnards, plus radicaux, veulent une rupture définitive avec l’ancien régime pour fonder la République86.
        « 

        oui c’est pour ça que ce sont les montagnards qui voulaient la république, alors que les girondins ne voulaient rien changer.

         »
        Tous les députés girondins57 ont été élus et ont prêté serment, afin de maintenir les institutions, de respecter et de faire appliquer la Constitution, et pour certains, plus par légalisme que par monarchisme. Cette Constitution, acceptée par le roi le 14 septembre 1791 ne pouvait subir aucune révision pendant les dix prochaines années
        « 

         »
        Le 8 août, le décret de mise en accusation de La Fayette87, demandé par la Commission, présidée par Condorcet, que Robespierre et Brissot 88 ont réclamé, est rejeté par l’Assemblée législative par 406 voix contre 224. Dès lors, il est probable que cette Assemblée étant dans sa grande majorité pour une monarchie constitutionnelle,
        "
        L’assemblée dominée par la droite bourgeoise ou noble, et un centre indécis et modéré était plutôt monarchiste.

        Ce sont les sections parisiennes qui sont à l’origine de la destitution du roi, avec les journées du 10 aout , soutenus politiquement par les jacobins, c’est à dire le mouvement politique élu le plus proche du peuple.

        La révolution républicaine est une révolution populaire et démocratique, puisque dés le 11 aout est proclamé le suffrage universel.


      • Baasiste 2 2 septembre 2014 21:10

        faudra m’expliquer pourquoi toutes les républiques furent dominés par la bourgeoisie ainsi que les « démocraties » parlementaires avec la monarchie constitutionnelle où le roi avait presque aucun pouvoir. réponse ? aucune n’est ce pas.


      • Baasiste 2 2 septembre 2014 22:19

        http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7aises_de_1791#mediaviewer/Fichier:AN_fran%C3%A7aise_1791.png

        tu t’es planté epicure « Le 8 août, le décret de mise en accusation de La Fayette87, demandé par la Commission, présidée par Condorcet, que Robespierre et Brissot 88 ont réclamé, est rejeté par l’Assemblée législative par 406 voix contre 224. Dès lors, il est probable que cette Assemblée étant dans sa grande majorité pour une monarchie constitutionnelle, »
        or les feuillants étaient des monarchistes, ils constituaient les 264 voix pro louis xvi sur les 630 députés, ainsi il n’y a eu que 142 voix des girondins ou indépendants pour la monarchie, tous le reste sur les plus de 300 girondins/indépendants, 224 ont voté contre luis xvi et le reste a rien voté du tous, bref il y a eu plus de girondins ayant voté contre louis xvi que le contraire, pareil pour le centre contrôlé par les girondins .

      • alinea alinea 30 août 2014 01:10

        Je reviendrai demain, il est tard ; mais vous parlez de consommation, planétaire, hélas, et de culture ; en sommes-nous à ce stade de dire que la « culture » occidentale, c’est la consommation ??


        • eric 30 août 2014 08:47

          Exxon est un bon exemple. De l’ordre de 3% du PIB américain. On voit tout de suite que cela est bien susceptible de donner une certaine influence à un tel acteur, mais que celle-ci est à l’évidence très limitée.

          D’autant qu’elle est encadrée, par : les loi, les électeurs, les consommateurs, les syndicats, les actionnaires, les milieux associatifs, les fonctionnaires, les médias etc...
          Et d’autant plus que l’ensemble du CA n’est pas réalisé aux EUA. Exxon connait aussi des contr^loes nationaux dans chaque pays et des contrôles internationaux divers.

          Des nains face à un Gulliver ? A voir. Surtout aux Etats-Unis qui sont un pays authentiquement démocratique.

          Enron était la sixième capitalisation boursière du pays. Elle, et Arthur Andersen, son cabinet d’audit n’existent plus. Notamment parce qu’ils ont cru qu’ils pouvaient être au dessus des lois, donc de la démocratie.

          Non, les multinationales ne sont pas un grand problème grâce à l’existence de ces contrôles innombrables.

          Bien plus dangereuses sont les castes bureaucratiques. Elles gèrent des pourcentages de PIB bien supérieur. Elles sont puissamment organisées. Elles parviennent souvent à se mettre à l’abri des contrôles citoyens, notamment par la technicité, la syndicalisation, la force d’inertie, la politisation, l’usure ( le politique passe, le bureaucrate reste)..

          On parle pas mal de celle des aides aux logement en ce moment grâce à la tentative de Vals d’exister en s’exprimant à la place de ses ministres spécialisés.

          Ainsi, on sait qu’un budget équivalent aux intérêts annuels de la dette publique, 40 milliards d’euro, est dépensé largement en pure perte, pour parvenir à des situations de logement particulièrement insatisfaisantes en Europe ( logements rares, chers et de qualité parfois discutable).

          Donc en gros, 2 point de PIB, 1 de moins qu’Exxon aux EUA. La différence est qu’avec Exxon, les américains ont de l’essence à la pompe, en France pas mal de gens sont mal logés.

          Si Exon fait des bêtises, il finira comme Enron. La politique du logement depuis 50 ans est un vaste gaspillage injuste dans une certaine mesure, et...il ne se passe rien...

          Et on trouverait de bons exemple internationaux aussi. (aides au développement, culture, etc...)

          Montrez moi un « ennemi des multinationales » je vous montrerai un bureaucrate qui tente de prouver que « c’est la faute des autres ».


          • epicure 30 août 2014 21:33

            Mais qui des membres des multinationales ou des bureaucrates ?

             sont les 1% les plus riches, et absorbent une grande part de l’économie ces dernières décénies ?
            vont être favorisés le traité transatlantique en leur donnant un pouvoir supérieur à celui des états

             finance les campagnes électorales des présidents ?

            oriente les action militaires dans le monde pour leur intérêts particuliers ?

            etc..

            Les bureaucrates n’ont rien en propre, ils ne peuvent pas forcément être bénéficiaires des mesures prises. Alors que les multinationales le peuvent.
            Pour que le bureaucrate ait un intérêt personnel, il faut qu’il soit influencé, « sponsorisé » par une multinationale.

            Tu oublies les travailleurs dans les usines, les employés etc... qui peuvent être contre les multinationales, même des dirigeants de petites entreprises.


          • chantecler chantecler 30 août 2014 08:52

            L’article est excellent .
            Vous n’avez pas évoqué les manoeuvres et les détournement fiscaux qui contribuent à priver les états de leurs moyens de fonctionner , mais évidemment une fois qu’on admet que ce sont les multinationales qui ont pris le pouvoir , y compris les multinationales financières , ça va de soi .


            • ObjectifObjectif 30 août 2014 09:55

              Ce ne sont que des marionnettes, les multinationales, qui prennent le pouvoir à d’autres marionnettes, les gouvernements. Et en fait des humains qui prennent le pouvoir à la place d’autres humains, sur la majorité des humains.

              Au passage, il manque les marionnettes intermédiaires, les banques, qui achètent à la fois les multinationales et les gouvernements...

              La question c’est pourquoi la majorité des humains donne-t-elle son libre-arbitre individuel à des marionnettes ?

              Ce jeu est en train de bouger, avec les différentes tentatives d’indépendances de « régions », avec l’écosse, la vénétie, la catalogne, et ceux qui ont réussi et qui s’en portent bien, comme l’islande et la suisse.

              Quand on voit la réaction des « humains politiques » européens à des référendums, on comprend mieux quelles sont leurs préoccupations réelles.


            • julius 1ER 30 août 2014 11:40

              . Ils ne détiennent plus le pouvoir de décision qui leur a échappé depuis bien longtemps. Ceux qui tentent de s’opposer à l’hégémonie néolibérale ne manqueront pas en revanche d’être taxés d’antidémocratisme et seront immanquablement perçus comme un obstacle au bon fonctionnement du marché

              @l’auteur, 

              complètement en accord avec cet aticle, ce monopolisme privé est non seulement une aberration économique mais qui plus est représente la mort du « marché » c’est pour cela que nos aieux édictaient des lois anti-trusts...... non seulement ce règne des multinationales signifie la mort des états, mais aussi la mort de la citoyenneté sous toutes les latitudes.
              les multinationales de par la concentration implicite qu’elles opèrent sont les grandes responsables du chômage de masse, mais aussi de la disparition de beaucoup de métiers de par l’effet centrifuge de leur mouvement propre qui fonctionne comme un aspirateur de la valeur dans le process économique.
              j’ajouterai que contrairement à ce que certains racontent elles sont apatrides, et n’ont plus d’obligations envers les pays qui leur ont permis de fructifier....... vous parlez de la citation du Guépard, mais on pourrait ajouter celle-ci : « n’oublies pas qui t’a fait roi »
              or cela les multinationales l’ont totalement oublié, et ne servent plus l’intérêt commun !!!!!!!!!!

              • chantecler chantecler 30 août 2014 12:37

                Forcément puisque l’unique ( j’avais frappé inique) objectif est de faire des bénéfices et de les pérenniser ...
                Les richissimes à notre époque n’ont pas de frontières .
                Et s’ils restent dans un pays c’est parce que celui ci leur donne la possibilité de continuer .


              • epicure 30 août 2014 21:38

                Ce n’est pas nouveau, le fait qu’elles soient apatride.
                Déjà pendant la seconde guerre mondiale, les multinationales américaines avaient des usines en Allemagne, et s’engraissaient en fournissant le pays ennemi de leur pays.
                Business is Business.

                Ce sont ces mêmes sociétés avec les cartels allemands qui ont soutenu hitler pour le mettre au pouvoir.
                La démocratie ne les intéresse pas.

                Mais les gogo libéraux, dés qu’ils voient des mesures pouvant limiter le pouvoir de ces sociétés crient au totalitarisme....


              • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 30 août 2014 12:00

                Intéressante, cette remarque (de Glaziev ?) disant que la Russie, dorénavant, traitera directement avec les dirigeants des multi-nationales et non avec leurs larbins chefs d’Etats (directeurs de succursales, donc).
                Les échanges entre Exxon et Gazprom étaient cités comme l’indication d’une direction à poursuivre d’une nouvelle façon.


                • Diogène diogène 30 août 2014 12:29

                  Sauf que :

                  - les multinationales ont besoin des états pour utiliser leurs armées.
                  - Gazprom pourrait aussi se passer de la Russie dans ce cas, comme Exxon pourrait se passer des USA ; mais où prendraient-ils les soldats ? 
                  Pour faire les guerres aux peulples et piller leurs richesses, l’intermédiaire « état » est encore nécessaire. Quan les multinationales auront leurs propres armées, on sera dans le cauchemar total.
                  Ce n’est pas exclu !

                • chantecler chantecler 30 août 2014 12:38

                  Non : « on » recrute de plus en plus de mercenaires .
                  Et ces boites sont florissantes .


                • Lucide [email protected] 30 août 2014 12:07
                  J’ai directement pensé à la chine, C’est dommage que vous ne l’ayez pas cité. 
                  Car c’est un exemple parfait d’un pays qui est entretenu par les echanges commerciaux avec les multinationales et où l’on ne voit pas les droits de l’homme progresser.
                  De plus, l’economie chinoise et son expansionisme economique coulent les entreprises de notre pays (comme partout en Europe) , provoquant chomage et misère, et qui donc amene l« extreme droite au pouvoir. On ne parle jamais de la chine, pour des raisons politiques, mais il faut savoir qu’elle est implantée partout en Europe. Premons par exemple le textile : textile chinois en europe Regardez autour de vous, et comptez les produis chinois ou derivés. Et c’est sans compter tout les fonds chinois dans les entreprises ou fond de pensions.D’ailleurs la chine viens de detroner les USA à la place de 1er economie mondiale.Je suis dans les bordelais. La moitié des chateaux, ici ont été achetés par les chinois.Ils sont bien plus dangereux que les USA au niveau du droit du travail et de l’exploitation des travailleurs.Encore un exemple, profitant de la crise , ils ont rachetés un port en Grece, voilà le spremiers résulats et ce qui nous attends par la suite à nous européens. Exploitation des dockers en chine

                  Ce que je vais ecrire ne va pas vous plaire, mais il faut le dire quand même, le dernier contre pouvoir à cette economie esclavagiste mondial, c’est quand même les USA. Ho non, ce n’est pas un modele. Mais quand même, les travailleurs américains ont beaucoup plus de droits que le modele chinois (Les camps pour les syndicalistes qui ouvre leur bouche, torture et execution pour les grevistes, exploitation des travailleurs jusqu’à 14 heures par jour, exploitation ouvriere des opposants politiques dans les camps)

                  On regrette que la Russie soit un des meilleurs alliés de la chine, elle aurait pu faire contre pouvoir. Hélas.

                  Faites attentions àc eux qui vous parlent trés fort d’aneantir les USA pour »un monde meilleur", souvent ils cherchent à vous vendre le modele chinois par derriere, et une fois dedans, l’exploitation sera telle qu’on ne pourra plus rien faire pour régir, pris à la gorge de tout les cotés.

                  • Lucide [email protected] 30 août 2014 12:25

                    Donc pour contrer l’expansion economique de la chine, on a mis le traité transalantique. Ce n’est pas un bon traité, on se fait bouffer trop de droits. Une seule bonne chose, les droits de douane qui permettront d’acheter moins cher aux usa qu’en chine. 


                    Mais c’est surtout le modele economique européen et francais qui est le meilleur systeme social au monde qu’il faudrait consolider et exporter (Obama a d’ailleurs mis un début de securité social au USA, nous il y a longtemps que c’est fait) Mais entre la mondialisation,le libre echange ; le tenia economique chinois et autres, le protectionisme américain, et les menaces militaires venant de russie, on est trés trés mal barré. Je plains nos enfants de leur futur.

                  • chantecler chantecler 30 août 2014 12:44

                    Vous ne comprenez pas que les menaces de guerre ne viennent pas de la « Russie » .
                    Celle ci peut se passer du reste du monde vues ses richesses convoitées et ses ressources humaines .
                    Vous êtes dans le contre sens absolu .
                    Allez , encore un effort de réflexion et de recherches !
                    Autre chose : qui a imposé la mondialisation , le libre échange , le libéralisme à sens unique , etc ?


                  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 31 août 2014 14:10

                    chantecler, laisse tomber. Si tu avais suivi les épisodes précédents, tu saurais que chez bdpif c’est un conflit oedipien avec papa coco.


                  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 31 août 2014 14:10

                    chantecler, laisse tomber. Si tu avais suivi les épisodes précédents, tu saurais que chez bdpif c’est un conflit oedipien avec papa coco.


                  • Lucide [email protected] 30 août 2014 13:59
                    .@ChanteclerLa Réponse à votre question est ; Les etats unis.

                    Mais en quoi cette réponse est elle utile dans la résolution du probleme. Aujourd’hui c’est la chine qui est le pire ennemi de nos industries de par le libre echange et la mondialisation. De savoir qu’historiquement ce sont les etats unis qui ont commencé historiquement le processus est trés futile (n’apporte aucun intéret dans la résolution du probleme.

                    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 31 août 2014 14:08

                      Tout ceci aboutit bien évidemment à rendre de moins en moins transparentes aux yeux des électeurs les décisions prises en politique. On peut même se demander si ces dernières ont été adoptées dans l’intérêt du bien public (ce qui devrait être la norme) ou si elles l’ont été pour satisfaire les volontés de telle ou telle entreprise dont les intérêts, bien évidemment, se trouvent aux antipodes de ceux des citoyens.
                      Je ne vois pas ce que le « On peut même se demander » vient faire là. Il est devenu évident que « l’intérêt du bien public » n’est servi que si fortuitement il coïncide avec celui des multinationales.


                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 31 août 2014 19:14

                        Multinationales et leurre démocratique : Un mariage heureux en pleine mondialisation bâtarde de l’argent !

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