@ l’auteur
Apprécié votre article, en dépit de sa longueur. Comme le
suggère un autre contributeur, le sujet vaudrait bien un blog, que
votre texte serait propre à structurer
Vaincre la désespérance, enfin un objectif sensé et réaliste !
D’autant plus que c’est cette désespérance – davantage que la
pauvreté et les inégalités qui sont des données émergentes qui la provoquent –, qui peut
conduire l’humanité aux pires excès et à sa perte, avant même
qu’elle ait épuisé les ressources de la planète.
Mais encore faut-il identifier ses causes fondamentales, et de ce
point de vue, manque cruellement à votre analyse le chapitre
« Démographie ».
À notre époque, chaque jour, plus de 250 000 êtres humains
supplémentaires déferlent sur la Terre.
Selon une répartition communément admise : 3,7 %
naissent chez les riches, 24,3 % naissent dans les classes dites
moyennes, et 70 % naissent pauvres. Ces pourcentages
s’appliquent au niveau mondial et varient peu sur le long terme.
L’homme n’en continue pas moins à proliférer, dans des proportions
aggravées pour les plus pauvres, non seulement pas le fait qu’ils
sont les plus nombreux, mais par des taux de natalités qui sont chez
eux 3 à 4 fois ce qu’ils sont chez les riches. C’est le poids de
cette pauvreté, augmentant avec la population mondiale, qui motive
en réalité la désespérance des hommes, à commencer par ceux qui
ont le plus à en souffrir.
Certes, chacun vit son existence sociale, les uns progressant
pendant que d’autres reculent, dans une société qui globalement
s’enrichit sans cesse par l’activité de tous, mais pauvres et
riches, qu’ils soient de droite du centre ou de gauche, la tête dans
guidon ou dans le sable, continuent à n’être préoccupés que par
leurs inégalités.
Le problème de fond, qui conditionne tous les autres, est que sur
1 milliard d’être humains hier 700 millions étaient pauvres, alors
que sur 10 milliards d’êtres humains demain, ce seront 7 milliards
qui le seront. Et la société, comme chacun de ceux qui la composent
(pauvres comme riches) devront vivre cette situation et ses
conséquences, si rien n’est fait d’urgence pour maîtriser notre
nombre.
Pour approfondir ce
commentaire :
http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com