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Commentaire de Claudec

sur La question du politique dans la lutte des classes


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Claude Courty Claudec 30 août 2014 21:20

@ l’auteur

Apprécié votre article, en dépit de sa longueur. Comme le suggère un autre contributeur, le sujet vaudrait bien un blog, que votre texte serait propre à structurer

Vaincre la désespérance, enfin un objectif sensé et réaliste !

D’autant plus que c’est cette désespérance – davantage que la pauvreté et les inégalités qui sont des données émergentes qui la provoquent –, qui peut conduire l’humanité aux pires excès et à sa perte, avant même qu’elle ait épuisé les ressources de la planète.

Mais encore faut-il identifier ses causes fondamentales, et de ce point de vue, manque cruellement à votre analyse le chapitre « Démographie ».

À notre époque, chaque jour, plus de 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la Terre.

Selon une répartition communément admise : 3,7 % naissent chez les riches, 24,3 % naissent dans les classes dites moyennes, et 70 % naissent pauvres. Ces pourcentages s’appliquent au niveau mondial et varient peu sur le long terme. L’homme n’en continue pas moins à proliférer, dans des proportions aggravées pour les plus pauvres, non seulement pas le fait qu’ils sont les plus nombreux, mais par des taux de natalités qui sont chez eux 3 à 4 fois ce qu’ils sont chez les riches. C’est le poids de cette pauvreté, augmentant avec la population mondiale, qui motive en réalité la désespérance des hommes, à commencer par ceux qui ont le plus à en souffrir.

Certes, chacun vit son existence sociale, les uns progressant pendant que d’autres reculent, dans une société qui globalement s’enrichit sans cesse par l’activité de tous, mais pauvres et riches, qu’ils soient de droite du centre ou de gauche, la tête dans guidon ou dans le sable, continuent à n’être préoccupés que par leurs inégalités.

Le problème de fond, qui conditionne tous les autres, est que sur 1 milliard d’être humains hier 700 millions étaient pauvres, alors que sur 10 milliards d’êtres humains demain, ce seront 7 milliards qui le seront. Et la société, comme chacun de ceux qui la composent (pauvres comme riches) devront vivre cette situation et ses conséquences, si rien n’est fait d’urgence pour maîtriser notre nombre.

Pour approfondir ce commentaire :

http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


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