Je suis entierement d’accord avec vous, Marc, je rajouterai que se battre pour faire evoluer son parti est encore plus dur. QUe melenchon soit parti comme cà, ne m’etonne pas du tout. Je pensais qu’il allait du moins tenir jusqu’en 2017, mais la situation devenait intenable. En voulant faire scission avec le PCF pour une connerie d’alliance electorale aux municipales (dont tout le monde se contrefout) entre PCF et PS (alors que c’est comme cà depuis 1945), il privait le front de gauche de toute sa logistique, son financement, son capital humain. Moi cà m’a fait mal de voir traiter de tout les noms ces militants communistes qui ont pris de leur temps, dans les marchés à distribuer des tracts, à coller des affiches, se voir traiter de tout les noms, de vendus, de traitres et autres noms d’oiseaux. Le PG, c’est 9000 adherents, Le PCF, c’est 80 000 adhérents.
Le PG pensait vraiment pouvoir faire cavalier seul ? Adieu, les autobus pour amener les militants dans les manifs, les meetings dans les salles payés par le PCF.
Un parti qui n’avait plus de moyen, et le chef qui s’en và au bon moment.
Cà veut gérer un pays, c’est même pas foutu de gérer un parti.
Tout cà pour des conneries ideologiques dont même moi, je ne suis jamais arrivé à voir l’interet de telles polémiques pour des alliances logiques afin de contrer l’extreme droite et la droite dans les mairies. C’est pas le maire du village qui và influer sur le libéralisme mondial.
Ce qui est grave, c’est que les militants prenaient le partis désormais de ne plus jamais voter PS, meme devant un FN. Là cà a dérivé grave. Et toujours ces mêmes commentateurs, les mêmes qui ont ramenés le PCF à 2 % ; parler bien fort, souvent dans l’insulte et l’invective. Franchement un énorme gachis. Cà leur servira même pas de lecon, à la prochaine relance de la gauche, on entendra que eux.
Cordialement.