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Commentaire de Henri Masson

sur Nous sommes le 93


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Henri Masson 6 novembre 2005 21:03

J’ai moi-même vécu plusieurs années à Saint-Ouen jusqu’à 1995. Je n’y ai jamais eu de problèmes. Le matin, à l’heure de la première rame de métro, sur la ligne 13, toujours très chargée, puis sur le PC, la très large majorité des voyageurs consistait en des travailleurs presque tous d’origine étrangère, surtout africaine,visiblement las avant de commencer la journée. Le climat s’est certainement beaucoup dégradé entre temps.

Il n’est pas question de défendre ce qui est indéfendable, par exemple le caillassage des pompiers, l’incendie d’entreprises, de véhicules, d’établissements d’enseignement et autres qui frappent aussi, et même plus durement, les plus démunis. On pense entre autre à cette malheureuse femme infirme d’origine maghrébine grièvement brûlée dans un autobus. Les immigrés souffrent eux-mêmes de cette situation créée par une petite minorité inconsciente qui ternit leur image et assombrit les perspectives de leur avenir. Il n’y a pas de doute que cette situation malsaine va dans le sens de certains calculs. Mais de qui ?

Mais ne devrait-on pas regarder aussi du côté de la racaille en col blanc qui met des familles au chômage, sans ressources ? Du côté des profits faramineux de certaines sociétés qui contribuent à la fracture sociale ?


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