Le bistrot a quasi disparu, en tout cas des campagnes ; il n’y a plus de lavoirs, les places encore ici, à la belle saison, accueillent les boulistes ; il n’y a plus guère de vieux devant leur porte ; on cause sur internet ; c’est un ersatz ; je ne peux rien dire, j’y suis, j’y trouve controverse ou soutien, sourire ou pleurs et j’y cherche l’humain.
Je hais la surabondance et me plaît plus dans la frugalité qui laisse le temps de ruminer, de digérer, de remplir la mémoire. Et je vois bien comment la surenchère d’infos, d’analyses, d’avis, d’opinions, même si on apprend très vite à les trier, nous contamine ; c’est presque une addiction, de l’ordre de la consommation qui jamais ne peut satisfaire parce qu’elle assoiffe plutôt qu’ elle n’abreuve. Chacun y exerce son rôle, y teste son talent, y jette ses colères, c’est pas si mal au fond. mais -ou « et »,- cela nous compense de notre impuissance à agir dans une dimension bien trop grande pour nous. La vie nous y ramènera, à notre taille humaine, c’est inéluctable, et ce sera tant mieux !
Merci de votre billet André Chenet
02/09 12:27 - howahkan Hotah
l’époque n’a rien de spéciale, vivre l’histoire pour de vrai n’est (...)
01/09 18:04 - alinea
Le bistrot a quasi disparu, en tout cas des campagnes ; il n’y a plus de lavoirs, les (...)
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