Pour ne pas vous détester, Trelawney, je vous propose un truc : cessez de
vous fondre dans le lot des « on » et pensez par vous-même.
Moi, quand j’affirme mon islamophobie ça n’a rien à voir avec ce que
votre « on » veut y voir. Et quand des journalistes tiennent à faire de
l’islamophobie un racisme et une xénophobie je dis qu’ils sont odieux. Voyez ce texte de janvier 2010 :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-a-l-ambassadeur-des-82314
Extrait :
"Je suis sereinement islamophobe. J’ai la phobie, la
crainte de l’islam, et cela entraîne chez moi de l’aversion pour cette religion
tout simplement parce qu’elle me menace et nous menace tous, parce qu’elle
méprise les femmes et les empêche de vivre, parce qu’elle empêche des peuples
entiers d’accéder aux libertés démocratiques, parce qu’elle cultive et pratique
la violence dans les pays où elle domine et, maintenant, dans le monde entier,
parce qu’elle empêche de vivre en paix dans la diversité et la solidarité,
parce qu’elle donne une image épouvantable de la religion, laquelle n’est
nullement, pour moi, une ennemie.
Mon islamophobie n’entraîne chez moi nulle petite trace
de racisme. Je respecte a priori les Arabes, les Turcs, les Pakistanais, les
Indiens, les Indonésiens, les Africains et tous les peuples chez lesquels
l’islam est très implanté, exactement comme je respecte a priori, ni plus ni
moins, les Français, les Anglais, les Belges, les Hollandais, les Espagnols,
les Italiens… chez lesquels l’islam est moins présent.
La démarche qui veut faire de l’islamophobie un racisme
doit être dénoncée pour ce qu’elle est, une flagrante malhonnêteté. Même quand
c’est la démarche de « dignitaires » – en réalité fort peu dignes – qui
siègent dans une commission dite « des droits de l’homme » à l’ONU,
droits de l’homme dont ils sont en train d’inverser, tout simplement, la
définition, ce qui devrait révolter et mobiliser les États démocratiques dignes
de ce nom."
Cette dernière précision visait la démarche
persistante de la dite « Commission des droits de l’homme » pour faire
interdire, non pas la transmission et la justification des appels à la violence
religieuse mais la critique de ces appels, ainsi que toute autre
critique des religions. Comme je l’ai fait auparavant durant de longues années,
et comme je continue de le faire, j’affirme que c’est au contraire l’enseignement
et la justification des violences prétendument voulues par Dieu qui
doivent être très fermement rejetés par les croyants pacifiques de toutes les
religions, dont ceux qui sont musulmans, comme par tous les authentiques
défenseurs agnostiques ou athées des droits humains."