@ Fifi
Brind_acier
J’ai bien
compris que vous adhérez à la philosophie politique de F. Asselineau et que si
j’ai une opinion défavorable concernant votre mentor, à cause de son diplôme de
l’ENA et de ses fonctions, c’est probablement parce que je ne suis pas très au
courant du fonctionnement de la fonction publique et que je confonds les mots « obéissance »
et « soumission ».
C’est votre
sentiment. Après tous, je ne suis pas un expert de la fonction publique ni un
spécialiste de la sémantique mais j’ai tout de même fait quelques études et ai côtoyé
la fonction publique, notamment dans le cadre de mon travail.
Aussi, vos
réponses me semblent plutôt de l’ordre de la rhétorique car mon propos n’est
pas d’accuser les fonctionnaires de complicité délibérée ou assumée avec les
politiques voulues par leur haute hiérarchie mais de faire valoir que, quelque
soit la politique et les procédures mises en place, beaucoup cherchent avant
tout à faire avancer leur carrière au mépris des dégâts qu’ils peuvent causer ici
et là au sein de la population, en allant au-delà du simple respect de ce qu’on
leur demande. En cela, ces personnes me semble plus individualistes et carriéristes
qu’en osmose avec l’intérêt général. C’est aussi une des raisons pour
lesquelles je crois que le chemin vers la démocratie, l’adhésion à des valeurs
humanistes, la collaboration, l’entraide… est encore très, très long.
Et pour
revenir à mon sujet principal, je dis simplement que, pour moi, les beaux
programmes politiques ne sont crédibles que si leur porteur est exempt de tout défaut
qui puisse faire douter de leur compétence, de leur sincérité ou de leur intégrité
morale.
Combien de
beaux discours avons nous entendu de la part de nombre de politiciens, qui se
sont avéré, in fine, de la pure démagogie ?
C’est
pourquoi je n’irai pas chercher le prochain président parmi tous les
politiciens et politiciennes bien connus aujourd’hui et ce, quelque soit leur
repentir ou leur nouvelles résolutions. Je crois que c’est assez pragmatique,
en tout cas de bon sens.
Le « background »
d’Asselineau ne m’inspire pas confiance en dépit de son discours (je m’y suis
un peu intéressé), qui lui, ne me semble pas être particulièrement en
opposition avec ma vision de l’avenir.