Le 11/9, c’est en train de devenir un marronnier ici.
Comme le bac en juin, les grandes courses de Noel en décembre et les chassés-croisés des vacances scolaires en février et en juillet.
Cela fait combien de temps maintenant ? 13 ans... Comme le temps passe. Et seulement 2253 architectes signataires. Ce qui fait pas lourd au regard de la profession.
Allons, cela me fera réviser.
La première chose qui l’a frappé lui était de se demander pourquoi, si longtemps après que les premiers avions ont frappé le World Trade Center, un autre avion est allé sans en être empêché frapper le Pentagone. Où étaient les défenses américaines tant vantées ?
Le premier avion est détourné à 8 h 15. La Défense est avisée à 8 h 32 et l’avion frappe la Tour 1 à 8 h 46. Il faut se souvenir qu’à cette époque, un changement de cap n’est pas considéré comme étant un signal d’alerte, le commandant de bord pouvant modifier sa trajectoire en fonction des conditions de vol (turbulences par exemple ). C’est le silence radio qui alerte la sécurité.
Le second avion est détourné à 8 h 45. La tour de contrôle officialise le détournement dix minutes après en constatant le silence radio. L’avion heurte la Tour 2 à 9 h 03.
Le vol 77, qui va détruire une partie du Pentagone, décolle à 8 h 20. Personne n’est au courant de quoi que ce soit à ce moment là. Il est détourné à 8 h 53, peu après le premier impact donc. La défense apprends son détournement à 9 h 25.
A ce moment, c’est déjà le chantier total, les deux premiers impacts ayant eu lieu. Pas étonnant de voir la chaîne d’information prendre du mou. L’impact a lieu à 9 h 37.
La défense a donc eu juste un peu plus de dix minutes pour envoyer la chasse à la poursuite d’un avion dont elle avait perdu toute trace ( transpondeur coupé ) depuis vingt minutes.
Pas étonnant donc que les militaires n’aient pas pu le trouver à temps.
A cette époque, les USA ne maintiennent qu’une dizaine d’avion en état d’alerte immédiate pour couvrir le pays.
Il ne faut pas imaginer un chasseur posté en bout de piste, les réacteurs tournant avec le pilote sirotant son kawa sur l’aile pour partir sur le champ au cas-où : il faut une dizaine de minutes pour sortir l’avion, faire la check-list, décoller d’urgence. On n’est pas dans Top Gun où Tom Cruise aligne trois avions russes cinq minutes après être sorti de la douche.
Il a aussi trouvé étrange que l’effondrement d’un bâtiment impliquerait des structures entières a presque se vaporiser dans l’air.
Il ne semble pas trop s’y connaitre en architecture... Un gratte-ciel, c’est une armature en métal, du béton et du vide avant tout dedans. On est loin du château médiéval en pierre de taille !
Ce n’est pas avant le printemps 2006 que Walter a commencé à rechercher résolument sur les événements.
Waou. 5 ans de réflexion ? Presque aussi bien que Marilyn !
« le rapport sur le bâtiment 7 par l’Institut National des Standards et de la Technologie (NIST) a attribué la destruction de l’immeuble à un »phénomène nouveau" - une dilatation thermique conduisant à un effondrement progressif suite à un incendie.
La dilatation thermique n’a rien de nouveau. C’est d’ailleurs une vision tronquée des conclusions du NIST ( méthode bien connue des truthers pour accréditer leurs thèses révisionnistes ) : tout comme pour les Tours 1 et 2, c’est la conjonction de plusieurs facteurs qui a abouti à la ruine des tours.
Les tours 1 et 2 ont été victimes d’impacts d’avions qui ont fragilisé la structure avant d’être victimes des ruptures des piliers internes et externes, rupture causée par le flambement des piliers ( le flambement est la déformation sous l’effet de la chaleur ou d’un poids excessif. Inutile de porter un pilier au point de fusion pour provoquer la rupture : un échauffement à 700 ° est suffisant pour qu’ une poutre conçue pour porter une tonne ne puisse plus en supporter plus que 800 kg. A 1000°, cette limite est abaissée à 500 kg. )
La tour 7 a elle été victime de son incendie ( plus de 7 heures ! ) et la rupture de ses points d’ancrage qui ont affaissé le bâtiment entier.
Le NIST avait dû ramer pour expliquer qu’un incendie déclaré au 12 étage et ayant duré 7 heures (avec quels matériaux pour l’alimenter aussi longtemps ?)
Vedette des complotistes, la tour Windsor de Madrid, incendiée en 2005, a elle brulé pendant 19 heures.
Pas étonnant donc de voir la tour 7 brûler tout ce temps.