Ah, la Tour 7. Nouveau ( tout est relatif...) cheval de Troie des Truthers qui se sont plantés avec la thermite dans les Tours 1 et 2 et qui ont cherché une nouvelle histoire pour ne pas mourir médiatiquement parlant ( ce en quoi ils ont échoué. A part Réopen, plus personne n’en parle... ).
Bon, je vais me contenter de rappeler ici les éléments clés pour comprendre le pourquoi du comment.
La tour 7 n’est pas le premier immeuble à occuper cet emplacement. Avant, il y avait un immeuble standard, rectangulaire. Etant vétuste, il est démoli dans les années 70.
Son remplaçant est doté d’une forme trapézoïdale. Pourquoi ? Sans doute pour le fun. Et aussi pour les mètres carrés à louer supplémentaire que cela permet.
Le souci est que les fondations étaient rectangulaires. Et impossible de creuser autour, une station de métro occupant l’espace. L’architecte étudie le problème et le résous : en plus des fondations déjà présentes, l’appui de l’immeuble sera assuré par trois portiques de report de charges qui répartiront l’effort dans les fondations existantes. Ces « béquilles » sont reliées à la structure métallique entre les 7 et 11è étages, un peu à la manière d’un corset.
Le 11 septembre, la Tour 7 est une victime indirecte de l’attentat : elle est dans la ligne de mire de l’impact de la tour 2 : des débris sont projetés lors de l’impact de l’avion et s’écrasent sur la façade. Ces débris étant enflammés, le feu se déclare.
Le souci, c’est que le système anti-incendie est incapable de fonctionner : les canalisations l’alimentant ont été détruites par la chute des Tours 1 et 2. Ce qui prive aussi les pompiers de tout moyen d’action.
Le feu se répand et incendie le bâtiment. Les pompiers ne peuvent qu’envoyer des équipes réduites pour s’assurer que tout le monde a été évacué. Comme il n’y a plus personne, les pompiers se retirent.
Les protections incendies jouent leur rôle, mais leur efficacité s’amenuisent : une ignifugation a un effet limité dans le temps. Au delà de 2-3 heures ( largement le temps d’éteindre un incendie classique ), les isolants ne sont plus actifs et le feu, s’il continue à brûler, affaiblit la structure : un métal chauffé perd de sa portance. Inutile de le porte au rouge cependant.
Tout architecte ou ingénieur digne de ce nom sait qu’après plus de 4 heures d’incendie, la structure porteuse d’un immeuble ou d’une maison est trop atteinte, et sa démolition est inévitable. Ayant brûlé près de 20 heures, la tour Windsor à Madrid a connu ce sort.
Les débris des Tours ont heurté la Tour 7 aux alentours du 10è étage : au niveau donc de la liaison de la structure avec les reports de charge. Selon le NIST, le pilier central cède le premier. La charge et le poids de l’immeuble reposent donc sur les deux reports restant mais chauffés eux aussi par l’incendie, ils sont incapables de supporter le poids de l’ensemble : c’est l’effondrement immédiat.
On le voit sur toutes les vidéos complètes du phénomène : le Penthouse de l’immeuble reposait directement sur la structure centrale : on le voit se briser en deux et un coté commencer à s’effondrer une seconde avant l’autre.
La structure interne de l’immeuble s’écroule sur place. Il ne reste plus que la façade qui était plaquée contre elle, ne jouant aucun rôle de support. Sans soutient interne, elle s’écroule aussi, la ruine est consommée.