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Commentaire de VIP erre

sur Gâtés, fermentés ou pourris...


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VIP erre 12 septembre 2014 10:35


Umébosis smiley Miam ?
prunes conservées au sel

Ingrédients : prunes umé*, sel marin, feuilles de shiso*.(*)issus de l’Agriculture Biologique.

En bref : Ingrédient reconnu au Japon pour ses diverses propriétés médicinales, ces prunes fortement acides et salées obtenues par fermentation acido-lactique, se consomment telles quelles ou en accompagnement du riz, de légumes ou légumineuses.

Ce fruit fortement acide apporte notamment de l’acide citrique et du sel, sans donner soif. Les prunes umébosis sont très riches en protéines et minéraux (calcium, fer, phosphore) et favorisent le bon fonctionnement du foie, de l’estomac et des intestins.

Description et origine : L’umé est un prunier dont les fruits acides sont inconsommables tels quels. En leur faisant subir plusieurs lacto-fermentations, les japonais en ont fait une préparation médicinale aux vertus aussi variées qu’efficaces.

La récolte des prunes a lieu entre le milieu et la fin du mois de juin, juste avant le début de la saison des pluies. Toutes les prunes doivent être récoltées en 1 ou 2 semaines afin que leurs qualités ne soient pas altérées. Les producteurs vont alors travailler sans répit, jusqu’à la fin du processus. Ces Pickles de prunes umé salées sont vieillies pendant plusieurs années en fût de bois.

Plus de précision sur l’UMEBOSIS : (extrait du site : http://www.lamacrobiotique.com) :

L’umébosis est un spécifique macrobiotique qui joue un rôle important dans la médecine populaire de l’Orient. Le public chez nous, au contraire, est très peu informé quant à son usage et à son efficacité médicinale. Notre législation interdit d’ailleurs de faire état de ces propriétés curatives sur l’emballage.

L’hiver venu, les anciennes populations de l’Orient continuaient à trouver l’essentiel de leur subsistance dans les céréales et les légumes conservés à l’abri du froid. Comme les produits de conservation chimiques leur étaient inconnus, ils avaient inventé des procédés ingénieux pour préserver de l’hiver les aliments récoltés durant l’été et l’automne. Ayant par exemple observé que le froid était très yang, ils conservaient les légumes en les « yanguisant » par le sel, la pression, la déshydratation et le temps. D’autres méthodes leur étaient connues, telles le simple séchage ou la fumée (poisson), mais la combinaison sel-pression-déshydratation-temps était fondamentale. Les moyens de transport rapides permettent aujourd’hui de consommer en plein hiver des aliments récoltés dans les pays chauds, avec comme conséquence fréquente et néfaste un manque d’adaptation à son propre climat. Alors que nos méthodes de conservation traditionnelles nous permettraient de consommer durant tout l’hiver nos propres légumes et fruits et de sauvegarder en même temps notre santé. 

Un des aliments que les Orientaux préparent traditionnellement chez eux est l’umébosis ou prune en saumure (« ume » = prune ; « bosi »= séchée). 

Les prunes sont cueillies alors qu’elles sont encore dures et jaunissent à peine. A ce moment-là elles sont encore très acides. On les fait sécher au soleil sur des nattes. La nuit elles restent dehors : la rosée les ramollit et le jour suivant elles sèchent à nouveau au soleil. Le processus est répété plusieurs fois, la prune perd peu à peu son suc acide, se ride et devient de plus en plus petite. 

A ce stade, exactement comme on le fait chez nous pour préparer la choucroute, on met les prunes en tonneau avec du sel. Des feuilles de shiso (ou « plante bifteck » (Perlla Arguts) qui confèrent une couleur rouge, y sont ajoutées. Sur le couvercle on place une grosse pierre ou d’autres objets lourds et on recouvre le tonneau. Sous l’action de la pression et du sel, les prunes continuent à se ratatiner. Elles deviennent de plus en plus yang. Au bout de six mois on peut commencer à les manger, mais il vaut mieux les laisser reposer plus longtemps (d’ habitude on ne les consomme qu’au bout de trois à quatre ans).

L’umé est un prunier dont les fruits acides cueillis en juin sont exceptionnellement riches en protéines et minéraux, particulièrement en calcium, fer et phosphore. 

Mais l’intérêt premier des préparations à base de prunes d’Umé est leur teneur très élevée en acide citrique qui joue un rôle important dans le corps.

Lorsque les enzymes de digestion fonctionnent mal, l’acide lactique s’accumule et cette acidification du sang provoque un état de fatigue. Or, l’acide citrique décompose l’acide lactique en substances que le corps peut éliminer.

De plus il agit favorablement sur le foie et sur les intestins dont il régule les fonctions aussi bien en cas de constipation que de diarrhées. D’autre part, il est un antiseptique puissant. Enfin, l’Umé par sa teneur élevée en fer et son effet positif sur l’estomac et les intestins, est un allié sérieux pour combattre l’anémie.

Au Japon, les femmes enceintes utilisent les prunes umébosis chaque jour car elles soulagent voire empêchent les nausées et vomissements durant la grossesse.

Utilisation :

Condiment essentiel à la cuisine japonaise et macrobiotique, ces prunes fortement acides et salées, se consomment telles quelles au cours du repas en accompagnement du riz, de légumes ou légumineuses. Peuvent aussi être cuites dans une crème de Kuzu. Aliment alcalinisant à consommer avec modération

Plus de précisions sur l’UMEBOSIS
(extrait du site : http://www.lamacrobiotique.com)

Ne lavez pas l’umébosis, mangez-la avec le sel. Comme ce fruit est très acide, donc très yin, ce yin attire le sel et devient yang. C’est là le mécanisme qui explique pourquoi l’umébosis est très yin malgré sa forte teneur en sel et ne provoque pas la soif. « Si tu as envie de boire beaucoup d’eau, mange une prune umébosis, ta soif s’en trouvera apaisée » (dicton populaire en Chine et au Japon). Par ses propriétés yin, l’umébosis chasse la soif !

Ne jetez pas le noyau de l’umebosi : l’amande qui s’y trouve est très nourrissante et vous pouvez la croquer comme une noisette.

Les feuilles de shiso mélangées aux umébosis ne seront pas jetées non plus. Le shiso est une plante qui pousse très vite, et très facilement presque partout. On peut les cuire avec le riz, ce qui aiguise l’appétit.

Utilisation :

L’umébosis dans la médecine populaire : 
(extrait du site : 
http://www.lamacrobiotique.com) :

UME-SYO-BAN : Faites griller du thé de trois ans. Ajoutez de l’eau et 1 mebosi, faites bouillir de 10 à15 minutes. Ajoutez un peu de Tamari avant de boire. C’est un très bon dépuratif. 

UME-SYO-KUZU : 1 umébosis, 1 c. à s. de kouzou, 3 c. à c. de Tamari, 1 c. à c. de gingembre, 3/4 de litre d’eau. Ecrasez l’ umébosis dans 1/4 de litre d’eau froide et délayez-y le kouzou. Ajoutez le gingembre et le reste de l’eau, faites bouillir jusqu’à épaississement. Assaisonnez au Tamari. Vous obtenez un très bon remède contre les refroidissement (Zen Macrobiotique", G. Ohsawa).

CHOU BLANC ETUVE :

Coupez quelques umébosis en petits morceaux et, faites-les étuver avec du chou finement coupé. Votre plat aura un agréable goût de choucroute. Le poireau peut se préparer de la même manière. 

SAUCE POUR CRUDITES :

Coupez quelques umébosis en petits morceaux. Mélangez-y 1 c. à c. de Tamari, 1 c. à c. d’huile de sésame, un peu d’eau et une pincée de gingembre. Ecraser au suribachi.

Mélangez 1 c. à c. de tahin et 1 umébosis coupée en petits morceaux. Ajoutez de l’eau jusqu’à ce que vous obteniez une sauce onctueuse

Organisme certificateur : ECOCERT

Valeurs nutritionnelles moyennes pour 100 g

Valeur énergétique

25 kcal / 102kJMatières grasses
- dont acides gras saturés0,6 g
0,0 gGlucides
- dont sucres2,7 g
0,5 gProtéines0,3 gSel14,0 gFibres

3,6 g

 



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