En fait ce qui serait compliqué à mettre en œuvre c’est un
système concerté et substitutif à l’euro, ayant l’accord de tous
les pays concernés, de monnaie commune associé à des monnaies
nationales. Il suppose que les États participant à la monnaie
commune se mettent d’accord sur des parités de taux de change fixes
de leurs monnaies nationales par rapport à la monnaie commune, sur
les modalités de révision de ces parités etc. Toutefois, il faut
savoir que ce projet de monnaie commune est aussi soutenu par des
économistes imminents, dont Jacques Sapir.
Ce qui demeure dans le champ du possible, à mon avis, c’est une
sortie non concertée d’un État de la zone euro, comme le propose
l’économiste italien Claudio Borghi Aquilini pour son pays, en
mettant la monnaie nationale dans le régime des changes flottants,
une fois la sortie de l’euro opérée.
A propos de l’Italie puisqu’on
a parle, ça va mal pour ce pays. Son premier ministre Matteo Renzi
aurait déclaré si « l’Europe veut la guerre elle l’aura ».
Matteo Renzi s’oppose semble-t-il à son ministre de l’économie Pier
Carlo Padoan qui serait partisan d’une supervision, d’une mise sous
tutelle, en fait, de l’Italie par l’Europe pour appliquer un
programme drastique d’austérité auquel Renzi serait opposé.
Voir :
http://www.investireoggi.it/economia/allarme-recessione-per-litalia-ora-renzi-teme-davvero-la-troika-scontro-con-padoan/?refresh_ce
Si elle ne sort pas du marasme économique dans lequel elle est
est plongée, avec un endettement de plus en plus énorme, je ne
serais pas surpris qu’une sortie non concertée de l’Italie de la
zone euro intervienne dans les deux ou trois ans qui viennent.