Que penserde
l’argumentation de Jean Peyrelevade "L’euro reste le meilleur rempart
contre les populistes" qui décrit à l’attention de Marine Lepen, mais l’argumentation
pourrait s’appliquer à quelqu’un d’autre, l’impossibilité de sortir de l’Euro
en raison d’une énorme crise que le simple fait de vouloir sortir de l’euro provoquerait :
L’un des arguments de de Jean Peyrelevade « l’insolvabilité de
l’Etat français en raison de la hausse des taux d’intérêt » me semble
douteux car la souveraineté retrouvée donne quelques possibilités qui n’existaient
pas avant ladite restauration de souveraineté. Au moment de la sortie de l’euro,
la Banque de France pourrait lancer un Quantitative Easing sur les obligations
de l’État français, on pourrait aussi rétablir pour la Banque de France « Une
fonction historique importante (aujourd’hui révolue) : les concours à l’État » :
Le risque principal d’une sortie de l’euro, en plus
des problèmes techniques de la sortie, pourrait être celui d’une dépréciation
exagérée de la monnaie dans une situation où la France est plus dépendante des
importations car l’euro a précisément accru cette dépendance aux importations.
Notre pays s’est fortement désindustrialisé, entre les fermetures d’entreprises
et les délocalisations indispensables à la survie de grandes entreprises
françaises, on produit de moins en moins en France.
De toute façon si on ne sort pas de l’euro on n’évitera pas d’aller dans
le mur, mais on ne va pas l’atteindre immédiatement. Ça sera une sorte de
suicide lent où les choses iront progressivement de plus en plus mal.
Un an après la chute du régime du président Viktor
Ianoukovitch, ses anciens collaborateurs restés en Ukraine semblent succomber à
une curieuse « épidémie ». Depuis le mois de janvier, ils sont
plusieurs, en effet, à s’être suicidés. Le dernier en date s’appelle
Yevhen Peklouchenko, et, "d’après le ministère de l’Intérieur, il
s’est donné la mort à son domicile", préciseOukraïnsky
Tyjdensur son site.
Qui se tire une balle dans la tête, qui se
jette par la fenêtre... En fait ces opposants pro-russes sont vraisemblablement « suicidés »
par le régime pro-occidental en place. La fin justifie les moyens.
Pour
un surdoué il est regrettable qu’il n’ait pas encore compris que
l’euro, la monnaie unique, n’a aucune viabilité économique et qu’elle prendra fin inévitablement un jour ou l’autre.
Il est vrai qu’il fait partie des créateurs de cette connerie
monétaire.
Actualité ancienne : Milton Friedman avait prévu la crise
de l’euro (en1998) :
Cet article est-il censé prouver que l’euro est nécessaire ?
C’est un problème de ne pas être dans l’euro. La Pologne qui
n’a pas encore l’euro et qui a une croissance annuelle de 3,5% (contre 0,7 ou
0,8% pour la zone euro actuellement) a annoncé récemment qu’elle n’était pas
pressée de rejoindre l’euro. « Avant de répondre à la question sur le
calendrier de l’adhésion à l’euro, il faut en poser une autre : quelle est la
situation de la zone euro et dans quelle direction va-t-elle", a déclaré
Mme Kopacz qui prend la succession de Donald Tusk, nommé à la tête du Conseil
de l’Union européenne ».
On n’en finirait pas d’aligner les chiffres qui prouvent que
la zone euro est une zone bancale. Exemple le taux de chômage de l’ensemble de
la zone euro à 11,5% quand dans l’OCDE il est à 7,4% et parmi les 34 pays de l’OCDE
il y a 15 pays de la zone euro. Les pays de l’OCDE qui ont plus de 10% de taux
de chômage, en janvier 2014, ont en commun d’avoir l’euro comme monnaie.L’Union européenne élargie à 28 fait un taux
de chômage à 10,1% qui est moins mauvais que celui de sa partie majoritaire, la
zone euro. Voir les liens suivants pour confirmation de mes propos.
Autre article La croissance du privé en zone euro ralentit
encore-PMI (3 octobre 2014). Je cite la
dernière phrase : « La Grande-Bretagne affiche une croissance
légèrement ralentie mais qui tranche avec la faiblesse de la zone euro :
l’indice PMI britannique des services, qui avait atteint 60,5 en août, est
revenu le mois dernier à 58,7, près de six points et demi au-dessus de celui de
la zone euro.
De toute façon la crise des dettes souveraines en zone euro ne
tardera pas à revenir avec les pays que l’euro a mis en faillite comme l’Italie.
Voyez les deux liens suivants pour ce pays :
Avant l’élection présidentielle française de 2007, la crise de la zone euro aura, il y a quelques chances pour cela, malchances plutôt, dirons-nous, repris, avec notamment l’Italie dont l’endettement devrait dépasser, d’ici là, les 150%, du PIB dont un contexte d’absence de croissance, une maladie quasi incurable pour certains pays de la zone euro, en particulier l’Italie et la France.