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  • Saul 2 décembre 2013 09:42

     « Doctorix » citation :

    « La livre sterling est restée stable face à l’euro jusqu’en 2008 et la crise.

    Elle valait environ 1.50 euros, ou 10 francs.

    Ce n’est qu’en 2008 qu’elle est passée à 1.20 euros ou 8 francs, et depuis elle est stable (après une grosse chute ponctuelle en 2009, à 1 euro)..

    Je ne sais pas ce qu’il faut en conclure »

    L’économiste italien Claudio Borghi Aquilini, partisan de la sortie de son pays de l’euro, sait lui ce qu’il faut en penser, faisant une comparaison entre l’Italie et le Royaume-Uni à partir de la crise de 2008. Écoutez-le 8 minutes et demi environ après le début de cette vidéo :

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gu7IY7VveHs

    Selon lui la situation délicate de l’économie du Royaume-Uni principalement axée sur la finance en 2008, justifiait que ce pays soit encore plus gravement frappé par la crise que l’Italie, alors que ça été l’inverse (en 2008, les taux de chômage italien et britannique étaient similaires, actuellement il y a un taux de chômage de 7,5% au Royaume-Uni alors qu’il est de 12,5% pour l’Italie et de 26,7% pour l’Espagne. Le chômage des jeunes est à 20,8% au Royaume-Uni alors qu’il est de 41,2% pour l’Italie et de 57,4 % pour l’Espagne.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-29112013-AP/FR/3-29112013-AP-FR.PDF

    Claudio Borghi Aquilini signale que la dévaluation de la monnaie qu’a utilisé le Royaume-Uni a été l’un des moyens qui a fait la différence. En fait les britanniques ont utilisé un cocktail de dévaluation de la monnaie, de quantitative easing et de cures d’austérité. Les pays en crise de la zone euro n’avaient que la cure d’austérité à leur disposition, ce qui s’est avéré beaucoup moins efficace.

     



  • Saul 12 novembre 2013 17:26

    Si la situation de la France est assez grave en 2017, pour que les français portent au pouvoir un mouvement politique favorable à la sortie de la France de l’euro, il faut que ce mouvement politique anticipe le fait qu’il y a deux problèmes majeurs à affronter dans cette perspective.

    Le premier est lié à la fuite des capitaux en France en anticipation d’une sortie de l’euro et d’une dévaluation de la monnaie. On peut y remédier par un contrôle des capitaux comme cela été fait à Chypre après l’épisode de la taxation des comptes bancaires, mais il faut bien avoir à l’esprit que ce contrôle des capitaux a des effets très négatifs pour l’économie.

    Le deuxième problème est encore plus important. Il est lié aux relations prêteurs-emprunteurs. En zone euro, les États empruntent bien évidemment en euros ! Les prêteurs sont les établissements financiers et non la banque centrale à laquelle il est interdit de financer les États. Les entreprises et les particuliers se financent aussi par des emprunts en euros. Si un État ne peut pas se financer sur les marchés financiers, il peut se trouver à cours de liquidité du fait de l’interdiction qui est faite à la banque centrale européenne de lui prêter de l’argent. Ce problème n’existe pas pour les pays hors zone euro car eux ont conservé leur souveraineté monétaire et leur banque centrale est là en cas d’impossibilité d’emprunter sur les marchés financiers. Si les investisseurs anticipent que la France va sortir de l’euro, ils ont vont aussi anticiper qu’elle va rembourser sa dette sur la base d’un Franc pour un Euro, sans que la dévaluation inévitable du franc soit prise en compte dans le remboursement de la dette et s’ils anticipent la même chose pour l’Espagne, l’Italie, la Grèce, le Portugal, etc. inutile de vous faire un dessin.

    Voici un scénario catastrophe à destination de Marine Lepen écrit par Christophe Servan Gestionnaire de fonds d’investissement et intitulé : « La sortie de l’euro ou le talon d’Achille du FN » qui est basé sur le deuxième problème signalé ci-dessus :

    http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/la-sortie-de-leuro-ou-le-talon-dachille-du-fn,35892

    Je cite sa conclusion : « La présidente du FN a parfaitement raison de vouloir redonner à la France son indépendance monétaire. C’est une mesure économiquement rationnelle et parfaitement cohérente avec un programme politique fondé sur la restauration de la souveraineté nationale. Mais elle a commis une erreur capitale. Elle a oublié cette loi d’airain qui remonte aux temps du roi Philippe le Bel qui veut que, lorsque l’on s’apprête à affronter les puissances de l’argent, il ne faut jamais dire à l’avance ce que l’on veut faire et même ne pas hésiter à dire le contraire. Il lui reste trois années pour faire profil bas sur cette question. C’est la survie de sa formation politique qui en dépend ».

    Je ne suis pas forcément d’accord avec la partie de ce scénario qui voit Marine Lepen battue au second tour de l’élection présidentielle en raison de l’énorme crise financière provoquée par sa proposition de sortir la France de l’euro que les marchés financiers craindraient de voir appliquer dans la perspective de sa victoire à l’élection présidentielle. Toutefois, la crise telle qu’elle est décrite dans cet article se produirait inévitablement dans le cas de figure précité. Il faudrait que Marine Lepen ou tout autre candidat préconisant la sortie de l’euro et se trouvant en position d’être présent au second tour de l’élection présidentielle en France prévienne à l’avance que la crise mentionnée dans cet article est inévitable, mais qu’il y aura moyen d’en sortir rapidement, autrement il y aura un problème au moment où la crise arrivera effectivement. Pour cela il faudra dire que pour faire face à cette crise, on sortira la France de l’euro très rapidement, en fait dans les jours qui suivraient l’élection présidentielle. Cette sortie ultra-rapide et non concertée est contraire aux traités européens signés par la France, il faut le savoir et il faut oublier le référendum, l’article 50 et toute procédure de négociation qui prendrait du temps et qui ne serait pas adapté à la situation d’urgence à traiter. Après la sortie ultra-rapide de la France de l’euro, il faudrait que la banque de France soit chargée de monétiser la dette publique, il n’ y aura pas le choix de faire autrement car l’État français ne pourrait plus se financer sur les marchés financiers, sauf à des intérêts exorbitants qui lui seraient demandés. Comment passer d’une monnaie à une autre en seulement quelques jours ? Le paragraphe qui suit est extrait d’une étude d’expert sur la sortie de la Grèce de l’euro : « un coup de tampon sur les billets et on change les euros en drachme en instaurant une conversion ensuite contre de vrais billets imprimés par la banque centrale. Les entrées et sorties de capitaux devrait donc alors être contrôlées, pour éviter que le drachme s’écroule totalement. » Pour la France, il n’y aurait pas d’autre choix que de faire la même chose :

    http://www.captaineconomics.fr/mobile/article.php?id=51

    Il faudra que la période intermédiaire précédent la restauration complète de la souveraineté monétaire soit la plus courte possible, autrement il y aurait trop de dégâts et de problèmes créés dans cette période intermédiaire. On peut penser que ce scénario de sortie de l’euro est décidément trop délicat au regard des problèmes à affronter et qu’il vaudrait mieux conserver l’euro, mais ça ne sera pas possible, sur le long terme, à cause du caractère bancal de la construction de la zone euro et pour la France à cause de ses problèmes particuliers :

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131104trib000793829/il-y-a-trente-ans-la-france-aurait-devalue-sans-hesiter.html

     

     

     

     

     

     



  • Saul 10 novembre 2013 15:01

    Marine Lepen « Faillite intellectuelle du gouvernement et de l’UMP face à la recrise  » 

    http://www.frontnational.com/2013/11/faillite-intellectuelle-du-gouvernement-et-de-lump-face-a-la-recrise/

    Elle dit « La France a besoin de dirigeants qui ont compris la nécessité de rompre avec un modèle économique qui ne créé plus de richesses, détruit l’industrie, l’emploi et assèche nos finances publiques. Il faut impérativement retrouver notre souveraineté monétaire, débat alimenté par Patrick Artus dans une tribune récemment publiée, sans quoi nous serons condamnés au saccage de notre système social et à l’austérité meurtrière, telle qu’elle a été mise en œuvre en Grèce ou au Portugal.  »

    Marine Lepen évoque l’économiste de Natixis, Patrick Artus, qui a publié une tribune le 4 novembre 2013 intitulée  : « Il y a trente ans, la France aurait dévalué sans hésiter  », tribune à lire par ceux qui n’ont pas encore compris pourquoi la France aurait besoin de retrouver la souveraineté monétaire abandonnée en entrant dans l’euro  :

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131104trib000793829/il-y-a-trente-ans-la-france-aurait-devalue-sans-hesiter.html

    Perso je ne reproche à Marine Lepen et à la direction actuelle du front national d’être des dictateurs en puissance dont le but est de supprimer la démocratie, mais plutôt leur incompétence face à des problèmes économiques et sociaux complexes, en particulier si la sortie de l’euro est nécessaire pour la France, le système institutionnel et financier de la zone euro est organisé pour qu’elle soit rendue vraiment très difficile, c’est une chose qu’ils n’ont pas encore bien appréhendé. Lire par exemple l’article ci-dessous  : « Un consultant londonien primé pour son petit guide pratique de sortie de l’euro  » qui a dit à propos de la sortie d’un pays de la zone euro « Cela revient à essayer de défaire une omelette pour retrouver l’œuf qui a été cassé  » et que « la sortie doit être secrètement préparée  » (le référendum sur la sortie de l’euro est irréalisable sauf si le vote des français est escompté favorable au maintien de la France dans l’euro, la négociation avec les autres pays membres de la zone euro sur cette question n’est pas non plus envisageable à cause des énormes problèmes économiques qui surviendraient si les marchés financiers se mettaient à croire que l’euro n’en a plus que pour an d’existence par exemple, je passe les détails).

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/61c54854-d042-11e1-bf44-a414478ac49f|0#.Un-HzeJ_vcc



  • Saul 9 novembre 2013 10:58

    Moody’s relève la perspective du Portugal de « négative » à « stable » :


    http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Moody-s-releve-la-perspective-du-Portugal-de-negative-a-stable-2013-11-08-1058126


    C’est étrange car le ratio dettes publiques sur PIB du Portugal continue de croître à un rythme de hausse de plus de 10% par an selon les données les plus récentes d’Eurostat :


    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102013-AP/FR/2-23102013-AP-FR.PDF


    118,1 % du PIB à la fin du second trimestre 2012, 131,3 % du PIB à la fin du second trimestre 2013, soit une hausse en pourcentage sur un an de 10,98%, malgré l’application à la lettre par le Portugal des directives de la troïka. En France, qui n’en est pas encore à appliquer à la lettre les directives de la troïka, mais ça va venir, le pourcentage de hausse durant la même période est de moins de 3%.


    A la fin du premier trimestre 2013, le ratio dette le ratio dettes publiques sur PIB du Portugal est de127,5%, passant donc à 131,3% au second trimestre, la hausse en pourcentage sur un seul trimestre est de 2,98%, on est est encore sur un rythme annuel de plus de 10% de hausse.

    En réalité le Portugal est en faillite, le but des agences de notation est simplement d’inciter les pays en difficultés de la zone euro à poursuivre l’austérité au service du système financier mondial, même si la démonstration par les chiffres indique que ces pays continuent de s’enfoncer dans des niveaux d’endettement de plus en plus élevés. C’est encore plus vrai pour la Grèce qui voit son ratio ratio dettes publiques sur PIB croître à un rythme impressionnant. Voyez les chiffres dans le lien indiqué ci-dessus.



  • Saul 23 septembre 2013 22:30

    Le président de la Bundesbank (communément surnommée la Buba), Jens Weidmann, a plaidé vendredi 24 mai 2013 pour qu’un pays de la zone euro puisse à l’avenir faire défaut, une option que les Européens ont à tout prix cherché à empêcher pendant la crise.

    "Avec la crise, nous avons fait très attention à éviter les risques de défaut", par crainte d’un effet de contagion, a expliqué Jens Weidmann, réputé pour sa défense stricte de l’orthodoxie monétaire et budgétaire, lors d’une conférence organisée par la Banque de France et la banque centrale d’Allemagne. Il a, en revanche, laissé ouverte une telle possibilité à l’avenir. "A long terme, nous devons faire en sorte qu’un Etat puisse, en dernier ressort, faire faillite", a relevé le patron de la Buba, ajoutant que cette possibilité était « un élément clé » pour permettre de discipliner les marchés. "C’est pour cela que nous travaillons au fait de découpler les Etats et les systèmes bancaires", a-t-il par exemple fait valoir. 

    http://www.challenges.fr/economie/20130524.CHA9890/quand-le-patron-de-la-bundesbank-evoque-une-faillite-possible-des-etats.html

    Le fait est que la Grèce et plusieurs autres pays de la zone euro sont aujourd’hui budgétairement insolvables et sont appelés à le rester compte du niveau trop élevé de leur endettement et de leur déficit de croissance. Et pourtant on continue à leur prêter de l’argent. Comme d’habitude les marchés financiers qui cherchent le profit à court ou moyen terme ne voient pas que le système va dans le mur et comme d’habitude ils ne remarqueront le désastre qu’au dernier moment, lorsque les défauts sur dettes d’un, voir de plusieurs pays de la zone euro, interviendront inéluctablement.

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