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Saul

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  • Saul 15 septembre 2014 21:41

    En fait ce qui serait compliqué à mettre en œuvre c’est un système concerté et substitutif à l’euro, ayant l’accord de tous les pays concernés, de monnaie commune associé à des monnaies nationales. Il suppose que les États participant à la monnaie commune se mettent d’accord sur des parités de taux de change fixes de leurs monnaies nationales par rapport à la monnaie commune, sur les modalités de révision de ces parités etc. Toutefois, il faut savoir que ce projet de monnaie commune est aussi soutenu par des économistes imminents, dont Jacques Sapir.

    Ce qui demeure dans le champ du possible, à mon avis, c’est une sortie non concertée d’un État de la zone euro, comme le propose l’économiste italien Claudio Borghi Aquilini pour son pays, en mettant la monnaie nationale dans le régime des changes flottants, une fois la sortie de l’euro opérée.

    A propos de l’Italie puisqu’on a parle, ça va mal pour ce pays. Son premier ministre Matteo Renzi aurait déclaré si « l’Europe veut la guerre elle l’aura ». Matteo Renzi s’oppose semble-t-il à son ministre de l’économie Pier Carlo Padoan qui serait partisan d’une supervision, d’une mise sous tutelle, en fait, de l’Italie par l’Europe pour appliquer un programme drastique d’austérité auquel Renzi serait opposé. Voir :

    http://www.investireoggi.it/economia/allarme-recessione-per-litalia-ora-renzi-teme-davvero-la-troika-scontro-con-padoan/?refresh_ce

    Si elle ne sort pas du marasme économique dans lequel elle est est plongée, avec un endettement de plus en plus énorme, je ne serais pas surpris qu’une sortie non concertée de l’Italie de la zone euro intervienne dans les deux ou trois ans qui viennent.



  • Saul 15 septembre 2014 16:27

    Ce qui est certain c’est que le Président de la République a constitutionnellement le droit de s’opposer à une sortie de la France de l’euro si un gouvernement qui arriverait au pouvoir par des élections législatives le souhaite. Rappelons que l’article 52 de la Constitution de la Cinquième République française précise : « Le Président de la République négocie et ratifie les traités. Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d’un accord international non soumis à ratification. ». C’est pour cela qu’avant de cohabiter avec M. Hollande, Mme Lepen devrait s’assurer que M. Hollande ne va pas bloquer cette proposition de sortie de l’euro par exemple », ce qui logiquement devrait être le cas.

    Par ailleurs s’il arrive au pouvoir le front national a l’idée d’entamer des négociations pour remplacer l’euro par un système de monnaie commune et de monnaies nationales. Voir ce lien wikipedia qui précise de quoi il s’agit :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_commune

    Il est évident que Mme Lepen essuierait un non catégorique de la part des partenaires européens de la France car les marchés financiers, le système financier européen, ont besoin de savoir que l’euro est irréversible, autrement c’est la panique incontrôlable qui ne laisserait pas le temps de discuter du sujet pendant un an comme le prévoit le FN ! La panique viendrait du fait qu’en retrouvant une monnaie nationale plusieurs pays de la zone euro aurait cette monnaie dévaluée par rapport à l’euro entrainant des pertes financières énormes sur des obligations d’Etats ou d’entreprises. Les Etats dont la monnaie serait dévaluée par rapport à l’euro, dans une perspective de retour à la monnaie nationale, ne pourrait plus emprunter sauf à des taux exorbitants sur les marchés financiers tant que l’euro serait en vigueur (et dans le cadre institutionnel de l’euro les Etats doivent emprunter aux banques, etc. mais pas à la banque centrale qui n’a pas le droit de les financer).

    Quant au système bancaire il ne devrait pas pouvoir résister longtemps à cette perspective de fin de l’euro (fuite des capitaux, grippage du mécanisme des prêts interbancaire et s’il n’y a qu’un seul pays, supposons qu’il s’agit de la France qui affermirais son intention de sortir de l’euro, il y aurait un blocus monétaire de ce pays organisé par la BCE comme celle-ci l’avais fait pour Chypre, afin de forcer le gouvernement de ce pays à accepter le plan de sauvetage de l’UE. Voir pour rappel :

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/03/20/20002-20130320ARTFIG00468-l-europe-organise-le-blocus-monetaire-de-chypre.php

    Si un nouveau gouvernement qui arrive au pouvoir en France veut sortir de l’euro, il lui faudra agir très vite pour le faire où y renoncer officiellement. Il n’aura pas le choix. 



  • Saul 23 août 2014 18:00

    Il y a deux faits suspects qui devraient immédiatement venir à l’esprit de tout journaliste ne se trouvant pas dans l’obligation de réciter des vérités officielles. Le fait que le vol MH17 ait été dirigé vers une zone dangereuse où plusieurs avions avaient été abattus, et le fait que nous sommes maintenant 37 jours jours après le crash du vol MH17 on n’a toujours pas l’audio des communications entre les aiguilleurs du ciel ukrainiens et le vol MH17. Est-ce normal ? Dans un autre accident d’avion à problème, celui du vol MH370, survenu le 8 mars 2014, 13 jours plus tard, le 21 mars, étaient publiées les 54 dernières minutes de conversation avec le vol MH370. Il n’y avait rien à cacher. Lien :

    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/malaysia/10714907/Revealed-the-final-54-minutes-of-communication-from-MH370.html

    Néanmoins il y a une enquête officielle (lien ci-dessous) sur le cas du vol MH17. Attendons ses conclusions :

    http://onderzoeksraad.nl/en/onderzoek/2049/investigation-crash-mh17-17-july-2014



  • Saul 8 août 2014 18:44

    À propos des boites noires du vol MH17, 3 articles :

    Un premier du 23 juillet qui précise notamment : « Transférées en Grande-Bretagne, les boîtes noires de l’appareil de la Malaysia Airlines abattu jeudi dernier dans l’est de l’Ukraine vont être analysées. Elles permettront de revenir sur les instants qui ont précédé le crash, cruciaux pour tenter de savoir ce qui s’est passé. Gérard Feldzer, ancien pilote de ligne et consultant aéronautique et transport, estime qu’elles pourraient notamment déterminer si l’avion a été abattu par un missile tiré depuis le sol. Ce qui invaliderait l’accusation russe selon laquelle un Soukhoï-25 ukrainien aperçu à proximité pourrait être impliqué dans l’attaque. »

    http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/23/01003-20140723ARTFIG00142-vol-mh17-les-boites-noires-permettront-de-savoir-si-les-passagers-ont-souffert.php

    Deuxième article, extrait traduit :

    http://english.cntv.cn/2014/07/30/ARTI1406678474425532.shtml

    LONDRES, Juillet 29 (Xinhua) - Les données des boîtes noires du vol de Malaysia Airlines MH17 qui s’est écrasé ont été transférées aux Pays-Bas, avec les résultats préliminaires qui devraient être publiés la semaine prochaine, a déclaré mardi un porte-parole de Downing Street.

    Troisième article, extrait traduit : 

    http://www.themalaymailonline.com/malaysia/article/putrajaya-hopeful-early-report-on-mh17-black-boxes-ready-by-next-week#sthash.q8ZH8d4e.dpuf

    « KUALA LUMPUR, 7 août- Un rapport préliminaire sur les »boîtes noires" du vol MH17 qui pourrait révéler des indices essentiels sur la façon dont l’avion s’est écrasé et provoqué la mort de 298 personnes pourrait être prêt d’ici la semaine prochaine, a déclaré Datuk Seri ministre des Transports… »

    Donc apparemment on devrait avoir bientôt ce rapport préliminaire sur l’analyse des boites noires du MH17. 



  • Saul 5 août 2014 10:45

    En 2010 la Grèce aurait t-elle dû sortir de l’euro ou s’entêter à y rester et comment en sortirsi elle voulait en sortir ? Un consultant londonien primé pour son petit guide pratique de sortie de l’euro (article du 18 juillet 2012) :

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/61c54854-d042-11e1-bf44-a414478ac49f/Un_consultant_londonien_prim%C3%A9_pour_son_petit_guide_pratique_de_sortie_de_leuro
     
    « Le manuel décrit les étapes d’une possible défaillance de la Grèce. L’entreprise britannique empoche 380 000 francs pour ses travaux. La sortie d’un pays de la zone euro est inévitable, mais cette rupture n’est pas assez préparée. Fort de cette conviction, Simon Wolfson, un riche homme d’affaires britannique, a lancé fin 2011 un concours économique, attribuant 250 000 livres (380 000 francs) à l’équipe qui proposera le meilleur « guide pratique de sortie de l’euro ». Le cabinet de consultants Capital Economics l’a remporté la semaine dernière, avec une proposition détaillée de 142 pages, dans laquelle il prévient : « Cela revient à essayer de défaire une omelette pour retrouver l’œuf qui a été cassé. »

    Pour éviter la fuite des capitaux, et un effondrement des banques grecques, il ne faut surtout pas ébruiter la décision de sortir de la monnaie unique. « Bien sûr, on parle déjà ouvertement de la sortie de la Grèce de l’euro, mais les choses seront différentes quand une date précise sera annoncée », affirme Roger Bootle. Les autorités grecques doivent donc mettre en place les préparations nécessaires et faire ensuite l’annonce pratiquement en même temps que la sortie de l’euro, peut-être trois jours avant. Pendant cette brève période, un contrôle des capitaux devra être mis en place : concrètement, les Grecs n’auraient pas le droit de sortir d’argent du pays. « Il faut réduire au maximum la période de contrôle des capitaux », explique Roger Bootle. Néanmoins, il reconnaît que le secret sera difficile à garder, particulièrement parce que la Grèce devra informer tôt ou tard les autres membres de la zone euro, multipliant les risques de fuite. En cas d’ébruitement, un contrôle des capitaux plus long serait nécessaire.

    Nouvelle monnaie latente. Toujours dans le but de ne pas ébruiter le secret, la nouvelle monnaie – la drachme – ne peut pas être fabriquée à l’avance. « Nous avons consulté le fabricant de billets De La Rue, qui nous dit qu’il faut environ six mois pour imprimer une monnaie nouvelle. » Seule solution, selon lui : pendant les premiers mois, les euros resteraient en circulation en Grèce, tels quels (sans tampon ni modification) mais deviendraient officiellement des drachmes. Au premier jour, une parité d’un euro pour une drachme serait appliquée, mais le taux de change s’écroulerait presque instantanément, sans doute de « 30% à 50% ». Qu’est-ce qui empêcherait alors les Grecs de sortir des valises d’argent liquide du pays, d’autant que les billets libellés en euros sont les mêmes dans toute la zone ? Roger Bootle écarte ce danger, rappelant que l’essentiel des transactions aujourd’hui ne se fait pas en billets, mais en monnaie électronique. De plus, sortir des valises n’est pas impossible, mais relève de la contrebande et l’organiser est difficile.

    Faillite et contrôle d’inflation. Avec la dévaluation, le coût de la dette en devises étrangères (et notamment en euros) va fortement augmenter. Le pays ne pourra plus faire face, d’autant que son poids est déjà intenable aujourd’hui. Il faut donc faire officiellement défaut, et négocier avec les créditeurs pour ramener la dette à environ 60% du PIB. Dans le même temps, la nouvelle banque centrale doit tout de suite chercher à contrôler l’inflation, pour éviter un scénario à la Zimbabwe. « Il faut interdire l’indexation des salaires sur l’inflation », note Roger Bootle. Il calcule également que la dévaluation provoquerait une hausse immédiate des prix de 10%. Concrètement, cela signifie que l’impact pour les habitants du pays serait initialement très douloureux, avec une forte baisse du pouvoir d’achat. »

    En fait ça été pire avec la dévaluation interne sous l’égide de la troïka (forte baisse des dépenses, et du pouvoir d’achat au-delà de 10%, et surtout hausse énorme du chômage) et la Grèce n’est toujours pas sortie d’affaire et il y a toujours une sous-estimation des inconvénients que rencontre un pays avec une monnaie surévaluée pour son économie et un endettement énorme.

    Quant aux problèmes de la dette dont on nous rabat les oreilles, il parait qu’il n’y a pas de solution à part les cures d’austérité sans fin. Pourtant il y a des solutions alternatives.

    1)  Le 100% monnaie :

    https://www.youtube.com/watch?v=AgxHoqCZZj0&index=5&list=PLE_-2rZv8j2ro-QgxzK9nvi9O61dgE-Hx

    2)  Une proposition surprenante de l’économiste de Natixis, Patrick Artus. Article : « La BCE ne fera pas le pas qui serait utile » :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78303

    Je résume ce qu’il dit : Lors d’une opération de Quantitative Easing classique la banque centrale achète aux banques les obligations d’Etat qu’elles ont elles-mêmes achetées sur le marché primaire de la dette. Pour l’État, à part le fait que la participation de la banque centrale fait baisser les taux d’intérêt, ça ne change pas grand-chose puisque l’emprunt doit être remboursé que ce soit à la banque commerciale ou à la banque centrale, sauf si la banque centrale fait quelque chose que ne peut faire une banque commerciale : annuler la dette pour l’État.

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