Ah qu’il est doux de ne pas prendre le sens, interdit par la décence d’un peuple qui en a, pas seulement des couilles, mais des dents.
La littérature, la philosophie, les témoignages, la vie des gens, ça s’écrit.
Il faut un temps long pour que les idées les émotions s’assemblent, les faire universelles partant du bas ; mais aujourd’hui c’est vrai, c’est l’immédiat qui prime ; chacun doit ressentir que nous n’avons plus guère de temps !
Déjà un journaliste d’un torche cul qui écrit, on s’attend à tout sauf à de la poésie. Une ambitieuse qui dépeint celui qui a réussi, on s’attend à tout sauf à de l’impartialité.
J’aurais aimé sans doute les outrances outragées d’une favorite qui mélangeant les temps d’un passé pas si simple à un futur pas si proche serait sortie des gonds d’une bien banale bien pensance ; ce n’était sûrement pas si commode d’accepter un rôle bien rôdé et vouloir le jouer sur tous les tableaux.
Une autonomie néanmoins bien aidée, un refus et pourtant accepté, mêler l’ordinaire aux ors et ne savoir à quel saint se vouer.
On dit d’elle qu’elle l’a poussé, mais pourquoi donc ?
Une femme qui tant habitée ne perçoit pas qu’elle est trompée, quel crédit lui accorder ?
Et attend-on d’un être, par toutes ses fibres impliqué dans ce monde, une quelconque leçon ?
N’est-ce pas plus raisonnable d’y voir une trahison ? Désespérée mais planquée tout de même.
Ma seule compassion va à sa chute, inévitable ; comme un suicide qui croit au succès de l’air du temps !