La hache, mais c’est vous qui l’utilisez ! L’art de critiquer chez l’autre ce dont vous êtes vous-même porteur. Vous êtes assez bon dans ce sport. Quelques éléments cependant.
Oui, il se peut qu’il ne s’agisse pas d’un débat de séquences logiques, supposées aboutir à une forme de consensus sur une analyse sociétale, mais qu’il s’agisse de positionnements fondamentalement différent, et peut-être irréconciliables.
Non, je ne vous suis pas. J’affirme qu’une femme qui décide de dessiner ce maillot et de le porter est libre, jusqu’à preuve du contraire. Comme est libre celle qui laisse tomber des oeufs de son vagin dans une performance devant un musée récemment, ou celle qui défilent topless. A moins que la liberté de la femme ne puisse être entendue que dans la négation de son corps et de la négation de l’historicité de ce corps. La burqa est alors la bonne solution non-capitaliste. Quoique...
Laissez les femmes déterminer ce qui est leur liberté ou leur oppression, comme les hommes ont aussi à se déterminer à ce sujet. Ils le font depuis longtemps et servent aussi les femmes dans ces combats, car bien souvent les intérêts ont convergés. La guerre des sexes actuelle et la mise en accusation des hommes, que vous semblez alimenter, n’a plus rien à voir avec la liberté. Les relations femmes-hommes sont devenues un champ de bataille, un charnier, et vous êtes au bord en sniper avec votre mitraillette idéologique.
« vous considérez que les « femmes sont libres » mais d’une liberté qui dit oui à sa propre oppression ; c’est donc une liberté d’oppression, donc une liberté contraire à la liberté ! Quel pataquès ! Vous ne pourriez pas essayer, rien que ça, essayer de mettre de l’ordre dans votre raisonnement ? »
Mais c’est vous qui dites qu’elles sont opprimées, ce n’est pas un fait objectif. C’est votre prisme uniquement, dont les intentions politiques sont criantes, quitte à parler pour elles, en leur nom. Comportement de dominant qui ne s’assume pas. Votre théorie sur l’oppression n’est pas descriptive d’un fait, n’est pas parole d’évangile.
L’oppression est une contrainte réelle, pas subjective. Je dis, au contraire de vous, qu’il n’y a pas d’oppression dans ce cas de figure. Si vous la voyez, c’est que vous avez une idée de ce que serait la non-oppression, une réponse universelle, même pour ces cyclistes que vous ne connaissez pas plus que moi. Vous délirez. Lâchez votre idéologie paranoïaque. Recadrez-vous. Revenez sur Terre. Vous êtes leur oppresseur par votre discours univoque et leur imposant presque, en filigrane, par le déni de leur liberté présente, que qu’elles devraient faire selon vous.
Non, il n’y aura pas de séquence logique par quoi je reprendrais à mon compte votre logique, ou plutôt votre vision. Je ne suis pas prêt à me soumettre à ce genre de délire. Et si vous voulez mélanger liberté et droit de tuer, vous êtes très loin de la plaque.