Sport. Le choc des images, le pouvoir du fric, la force du machisme !
"Avec un jeu d’ombre, on va donner l’impression qu’elles font la course le bas du ventre nu"
par Antoine (Montpellier)
Libération nous raconte (voir ci-dessous) le coup de génie des marchands de sport (pardon pour le pléonasme mais il est vrai qu'il y a encore du sport amateur. Encore que...) qui subordonnent la "promotion" de la femme (oui, chez eux et quelques autres on parle comme ça) à la sollicitation enflammée de la libido masculine : ce qui déjà est une saloperie antimasculine puisque ce qui est promu chez nous - re-oui, c'est un homme qui écrit -, c'est la bite, pour faire court, très court, surtout quand on nous la vante en loucedé si longue et si grosse qu'elle en devient l'oeil qui voit les choses. Qui voit, en fait, mais, dans cette logique-là, c'est pareil, des femmes, les femmes.
On a trop dit que le sexisme c'est déplacer le centre de gravité de la femme vers les étages inférieurs de sa plastique personne au détriment de l'intelligence, la sensibilité... Mais regardez bien la photo ci-dessus, ce qui devrait sauter aux yeux, ce n'est pas une "dénudation" de ces femmes, au demeurant scandaleuse car trafiquant le désir, mais ce qu'elle dit du regard censé être convoqué : des yeux, passez-moi l'expression, à la con qui se focaliseront sur ce point précis qui de con n'en a d'ailleurs que l'apparence puisque tout, "là", n'est que bout de tissu et appliques de couleur, enfin, du noir. De con il n'y a point à part nous, du moins dans l'injonction qui nous est faite d'aller, sur le mode macho, voir du sport, des sportives se bouger... le cul pour qu'on en ait tout notre soûl. De cul ! Du cul frelaté mais tant pis, c'est bon, coco, pour le fantasme. Ensuite, côté passage à l'acte, on voit à la maison, si on est dehors, dans la chambre ou la salle de bain, où on voudra, si on est devant son bière-téléviseur-cacahuètes : chérie, tu es là ? Mais on peut aussi faire avec la veuve poignet !
49 réactions à cet article
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Le texte a été légèrement remanié sur le blog d’origine :
Sport. Le choc des images, le pouvoir du fric, la force du machisme !-
Séguela il y a trente ans, dans une campagne de pub, faisait retirer le haut, à une jolie fille, en lui faisant dire : « la prochaine fois, je retire le bas ! »
Ce qui est con, dans la transgression, comme dans l’alcoolisme : Elle vous oblige à augmenter les doses, pour obtenir le même effet.Voilà donc l’étape d’après, naturellement inscrite dans le processus d’accroche ordurier.Le dernier mot n’est pas nécessaire, mais je ne peux m’empêcher de l’ajouter.-
« Il se vérifie dans cette manip’ où le fric se prend en visée orgiaque-solitaire de lui-même et, pour cela, fait ellipse de nos désirs, que le sexisme fonctionne bien en ses deux volets indissociablement redoublés de mépris des femmes et de mépris des hommes. »
Ecroulé de rire !Les NPA34 oublient juste de préciser que l’équipe Bogota Humana - c’est son nom - est sponsorisée par la capitale (de la Colombie, pour les camarades n’étant pas allés au bout de leur scolarité), dont le maire, Gustavo Francisco Petro Urrego, est un ancien guérillero du Mouvement du 19 avril.Un pote à Olivier,Christine et Philippe, quoi...-
Début juin 2013, une pétition officielle, qui a recueilli plus de 350 000 signatures valides, est déposée par un parlementaire de la majorité gouvernementale de droite afin d’organiser un référendum pour révoquer Petro de son poste de maire. Le 9 décembre 2013, il est destitué de son poste de maire par le procureur général Alejandro Ordoñez en raison d’une mauvaise gestion de la collecte des ordures ménagères en décembre 2012 et interdit d’exercer toute fonction publique pendant une durée de 15 ans. Petro fait appel de cette décision, mais celle-ci est confirmée le 18 mars 2014 par le Conseil d’État. Malgré une injonction de la commission interaméricaine des droits de l’homme, le président Juan Manuel Santos entérine la destitution le lendemain et nomme son ministre du travail Rafael Pardo comme maire intérimaire. Cependant, le Tribunal supérieur de Bogota ordonne au président Santos de rétablir Petro dans ses fonctions le 23 avril suivant.
Et Bogota Humana n’a rien à voir avec cette équipe de cyclistes à poil,c’est le programme du maire.Plus le mensonge est gros,disait Goëring plus il a des chances d’être cru !Vous êtes à bonne école,vous le soutien de l’ex-président Alvaro Uribe Velez qui était pourtant placé en 84éme position des hommes les plus recherchés par la CIA pour trafic de drogue.Vous ne confondez pas vous mentez volontairement un truc qui se passe en Toscane et le programme du maire de Bogota !Pauvre garçon ! -
« Et Bogota Humana n’a rien à voir avec cette équipe de cyclistes à poil,c’est le programme du maire.. »
Comme vous dites, plus le mensonge est gros, plus il a des chances d’être cruMais heureusement, maintenant, il y a Internet, et des milliards d’infos, et bien plus de photos encore, et des liens en veux-tu, en voilà.Pr justement, en voici un :El polémico uniforme con el que sorprendió un grupo de ciclistas colombianas --- El team de Bogotá Humana se atrevió con uniforme que mostraba a las deportistas como si estuvieran desnudas. -
Humanis donne une première réponse à la désinformation portée par César Castique. Celui-ci peut être écroulé de rire, il est surtout écroulé dans sa faiblesse argumentative. En effet il a une méconnaissance abysmale de ce qu’est la situation politique de Bogotá. On dira, pour ne pas nous perdre dans les détails, que Gustavo Francisco Petro Urrego, le maire de la ville, a renié beaucoup de choses de son passé de guérillero jusqu’à finir par soutenir l’actuel président de la Colombie, libéral de droite et ex ministre du président Uribe, lui, franchement d’extrême droite ! Donc rien, absolument rien à voir, contrairement à ce qui est dit dans ce commentaire malhonnête ou ignorant, avec le NPA, Olivier Besancenot, Philippe Poutou ou Christine Poupin (dirigeants du NPA pour ceux qui ne savent pas).
Mais le fond de l’affaire est ailleurs et ajoute à la nullité argumentative de César Castique : en quoi un homme de gauche, ou même d’extrême gauche, serait par définition immunisé contre le sexisme ? En tout cas, et c’est une constante chez ceux qui se situent sur le terrain du féminisme, comme fait le NPA, il est affirmé que l’oppression que subissent les femmes (on pourrait parler des gays, etc.) est transversale à tous les positionnements politiques : on peut parfaitement être y compris un fervent féministe politiquement proclamé et un salaud dans sa vie personnelle. Une chose est le positionnement politique génral, autre chose ce que le concret de la vie dit qu’on est. C’est comme ça : et ce n’est donc pas un argument de sous-entendre, par faiblesse dans la démonstration, que, puisque l’équipe cycliste dont on dénonce le sexisme, est sponsorisée par un groupe de gauche, elle ne peut être coupable dudit sexisme. C’est d’ailleurs le contraire qui est prouvé par l’info que nous avons : par une logique du « toujours plus de fric » (pas très « à gauche » au sens du moins du NPA), on décide de ravaler les femmes cyclistes à de (fausses) exhibitionnistes de leur cul, ce qu’il ne viendrait à l’idée de personne de proposer aux cyclistes hommes. Et qu’une certaine « gauche » (les guillemets ne sont pas mis au hasard) soit dans le coup montre qu’elle est coupable de sexisme. Sauf si, se rendant compte qu’elle a été bernée, elle en vient à dénoncer le truc et à retirer son soutien à cette équipe ! Dans l’immédiat, rien à l’horizon !
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« en quoi un homme de gauche, ou même d’extrême gauche, serait par définition immunisé contre le sexisme ? »Ben, j’imaginais que des gens qui placent leur action politique sous le signe de la Raison et du matérialisme scientifique, baignaient dans un océan de cohérence... Je tombe de mon haut...
« ...par une logique du « toujours plus de fric » (...), on décide de ravaler les femmes cyclistes à de (fausses) exhibitionnistes de leur cul... »Le sponsoring « toujours plus de fric », c’est quand on a quelque chose à vendre, mais à ma connaissance, ce n’est pas le cas de Bogotà Humana, ni de l’Institut districtuel de Loisirs et de Sport (IDRD) co-sponsor, ni de l’Université San Mateo, autre co-sponsor.Reste le cas de Solgar, un fabricant de vitamines espagnol, mais qui ne devrait pas tirer grand profit de l’opération, puisque son nom n’est pratiquement jamais cité.Alors, la logique du « toujours plus de fric », elle a du plomb dans l’aile, en l’occurrence. Et d’autant plus que le maillot a été dessiné, aux couleurs des quatre sponsors, par l’une des coureuses, Angie Ariza... -
Dans l’article de Libération il est rappelé, comme il est évident, que les « sponsors ont mis de l’argent » dans cette équipe. Il y a donc nécessité d’un retour sur investissement. Que celui-ci soit « non monétaire » pour ce qui concerne trois des quatre sponsors est une chose, mais pour le quatrième qui vous autorise à minorer sa logique financière ?
Là aussi vous péchez par approximation : l’essentiel n’est pas ce que risque de toucher ou pas Solgar (qu’en savez-vous réellement ?) mais ce qui a pu le motiver à mettre de l’argent dans cette affaire. Vous pouvez toujours penser qu’une entreprise privée sponsorise pour la gloire, pour le sport, etc. Mais ce que l’on sait de la logique du sponsoring privé indique que le retour sur investissement passe par l’obtention d’une notoriété monnayable en termes de parts de marché. Par ailleurs en l’absence de données sur la composition précise de ce sponsoring on peut très bien envisager que la part de Solgar soit équivalente au total cumulé de l’investissement des trois autres.
Je dis cela pour lever l’illusion que les quatre contributeurs au financement soient nécessairement à égalité dans ledit financement et que donc la part du privé ne représenterait que le 1/4 de la composition financière de la structure de sponsoring.
Solgar, comme on peut le lire, ici : http://www.solgar.fr/Les_Gold_Standard____.html n’est pas au demeurant une entreprise mineure.
Enfin votre dernière phrase une nouvelle fois déplace le problème : en quoi le fait que le maillot ait été dessiné par une coureuse contredirait la logique financière du sponsoring ? N’y aurait-il pas là une gratuité de travail qui participerait du « bénéfice » des sponsors ? Comme on le voit avec Gattaz le privé a une furieuse tendance à « gagner » toujours plus sur la rétribution du travail. Et faire cadeau aux financeurs du travail de dessin des maillots pour montrer l’esprit de sacrifice dont sont dotées les coureuses et encourager les sponsors à investir n’est pas inimaginable.
En sommes vous argumentez de façon curieuse : la gratuité assumée par une « salariée » serait la preuve de l’esprit de gratuité (ou presque) de son employeur. Vraiment très curieux...
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J’ai oublié votre première remarque. La raison et le matérialisme scientifique ne jugent pas incohérents les... contradictions ! Vous devriez d’ailleurs savoir que celles-ci sont au coeur de la conception marxiste des choses. Pour ne prendre que cet exemple : il a fallu à Marx recourir au concept d’aliénation pour expliquer et chercher à résoudre politiquement le problème que pose le fait que le prolétariat soit bloqué dans l’assomption de son rôle de classe révolutionnaire. Marx n’était pas incohérent. Il était dialectique et donc cherchait le dépassement des contradictions qui, pour lui, structuraient le monde. Or pour dépasser les contradictions, il faut déjà avoir repéré... qu’elles existent ! Ces contradictions ne mettent pas en opposition pure Capital et Travail mais traversent le Travail lui-même (au 19e siècle beaucoup d’ouvriers étaient alcooliques et cet état là n’était pas magnifié par Marx comme permettant la voix royale prolétarienne vers la révolution). Tout cela complique beaucoup les choses et ne s’élimine pas en convoquant magiquement raison et matérialisme scientifique !
Pareil pour le sexisme : c’est être antidialectique, faussement rationaliste et faussement scientifique (passons sur « matérialiste ») de croire que l’homme de gauche, voire le révolutionnaire serait pur des aliénations, comme le sexisme, générées par la société inégalitaire dans laquelle il vit. Il cherche à s’en détacher mais le résultat de cette recherche n’est pas acquis. Sinon on serait déjà dans la société idéale débarrassée du capitalisme. Mais le paradis ce n’est pas dans les références du NPA... Ni le surhomme (surfemme ?) qui par la pureté de son être libérerait l’humanité besogneuse. Bon, il y a bien eu superStaline (pas vraiment non plus une référence du NPA !) mais justement le résultat est là...
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Dieu du grand ciel, y-a-t-il des cons qui convoitent ou concupiscent des même pas cons ainsi circonscrits sans convenance sur un cliché ?
Ah ! Antoine de Montpellier, j’aime mon intuition qui me fit penser à vous hier, sur un autre fil qui vous aurait ravi, tandis qu’ici et pour une fois, nous serons d’accord !-
Bonsoir Alinea. On s’était perdus de vue depuis quelque temps. J’avais en fait perdu un peu le temps de venir faire un tour sur Agoravox. Mais voilà, Antoine, le retour. Bon, ça ne casse pas des briques mais ce n’est pas plus... con qu’autre chose, non ?
En tout cas touché que vous ayez eu une pensée pour moi. Il s’agissait de quel fil qui m’aurait ravi ?
Allez, à bientôt
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La démolition de Mélenchon par fatizo !!
le 15 je crois !!!
Mais j’estimais plus vos démolitions à vous !!!!
Au point où on en est de toutes façons, cela n’a plus guère d’importance !! -
Ah non, Alinea, je récuse que j’ai pratiqué la démolition de Mélenchon. Je crois l’avoir dit : critique, c’était de la critique, comme d’ailleurs le pratiquait et le pratique largement l’ami Méluche.
Même s’il en coûte la critique est nécessaire : même en ce moment, hormis l’usage tout personnel qu’en fait JLM, je trouve qu’elle se pratique peu. En particulier sous l’angle de sa version « auto » !!!!! C’est un des reproches (c’est de la critique et un peu plus !) que je fais aux militant-e-s du FdG : avoir cédé sur la critique des zigzags qui ont caractérisé, contre l’illusion qu’il allait tout droit, JLM. S’il y avait eu plus de capacité à prendre ses distances (sans rien enlever à l’adhésion politique), « on » se serait épargné quelques déconvenues.
Pour avoir un repère sur ce que je dis, lisez ce que j’écrivais juste après la présidentielle en m’appuyant sur une expression d’une chroniqueuse du Monde sur la « gauche édredon » : Point de vue. Le Front de Gauche et le syndrome de « la gauche édredon »
Mélenchon déclarait "« Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Face à Hollande, Besancenot dit « on doit être l’opposition », mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays...« » Voilà un de ses premiers zigzags après la dénonciation de Hollandréou et du « capitaine de pédalo ». Mais voilà, c’est du NPA qu’est venue la critique que certains ont vue comme de la démolition. A l’arrivée c’est le FdG qui est assez démoli... On continue ou on recommence ? Ou on fait autre chose ?En toute amitié, Alinea...
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Antoine,
Vous savez, j’avais pensé qu’en l’état actuel des choses, cette gauche représentée par Mélenchon était notre seul espoir d’amélioration ; il s’est débrouillé comme un manche et a mis beaucoup de gens contre lui ; je trouve ça encore dommage aujourd’hui, mais n’ai plus d’espoir en rien !
Et je sais bien que votre entreprise n’était pas de démolition mais une vraie critique politique, et, à l’époque, je trouvais que ce n’était pas le premier cheval à abattre !
Dans les attaques personnelles qui lui sont faites ici ou ailleurs, c’est ma personnalité qui est choquée, je ne me suis jamais permis ce type d’attaques contre quiconque !! je trouve ce procédé nuisible, qui ne peut satisfaire que de basses pulsions !! Même si ces attaques ont quelques raisons d’être !!
En toute amitié aussi Antoine, vous savez l’estime que je vous porte -
Face à la réalité, le point de vue du PG a un peu changé depuis 2012 !!
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L’estime est réciproque Alinea. Croyez-le bien. Et puis vous avez l’art de taquiner sans méchanceté et de permettre que s’exprime le débat.
Oui, le PG a changé. Un peu. Il parle désormais d’opposition au gouvernement ce qu’il s’est longtemps refusé à faire et qui a joué contre le FdG mais aussi contre nous tous. Cela dit, lisons bien ce que défend le PG avec déjà JLM qui, lassé des tracasseries de partis veut nous la jouer chaviste en s’adressant directement au peuple. C’est ne rien comprendre à la spécificité d’une vieille démocratie bourgeoise comme la France où on ne règle pas d’un coup de baguette magique-personnelle le problème... des partis ! En Amérique latine, Chávez a su retourner en faveur du peuple (mais sans lui donner la conduite totale de la politique) un phénomène local très connu, le caudillisme (un chef qui conduit la masse !). Désolé, je ne suivrai pas JLM sur ce terrain qui dérivera vite vers un républicanisme bleu, blanc, rouge (mâtiné de mitterrandisme) qui travaille toujours en arrière-plan du bonhomme et qui reprendra vite le dessus (le côté gaullien qui offre sa personne au peuple mais, on ne le sait que trop, De Gaulle ne l’a pas mis au service du peuple !). Pour le reste le PG en est toujours à traquer, y compris en l’engueulant, le « frondeur », le dissident du PS et du côté d’EELV qui ne quitte le gouvernement que pour rester dans sa roue. Il n’y a qu’à voir tout le cinéma politique de la dernière Fête de l’Huma autour des « frondeurs » socialos et écolos et à comparer avec le résultat de la motion de confiance hier à l’Assemblée Nationale (abstention, abstention, Valls passe !).Tout cela c’est du temps perdu pour investir les militants dans le travail de relance du mouvement social par où viendra le déblocage de la situation : interrogez-vous sur le rôle qu’ont joué les militants du PG dans la dernière grève des cheminots pour l’aider à tenir et à s’élargir. C’est zéro. Pourquoi ? Parce qu’au FdG on reste toujours (toutes tendances confondues) accroché à des directions de syndicat qui ne veulent pas du mouvement social au sens d’un mouvement de contestation qui se coordonne et va au charbon. Là est le fond du problème, le fond de la permanence politique qui travaille toujours le PG malgré son passage à l’opposition.
Un peu long, pardon. Et puis ce n’est pas le lieu de parler de ça. Tant pis, c’est fait...
A titre de complément :
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Enlevez le sport , enlevez les pub.
Laissez les filles à poil.Mais par pitié , ne dites pas que mélanger les uns avec les autres est sexiste , c’est juste idiot.-
Bonjour, Nemotyrannus.
A toutes fins utiles, un article de 2009 portant notamment sur deux anecdotes amusantes de la petite histoire de notre pays : Vivre à poil !
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Ouais , vivons libre et sans arrière pensée.
Non , plus serieusemnt ce que je critique ici c’est l’idée selon laquelle la sexualisation des choses serait une mauvaise chose.Cette pourriture idéologique féministe selon laquelle la nudité et la sexualisation des corps reviendrait à renier la nature humaine (enfin , seulement des femmes , féminisme oblige). -
...cela me rappelle un peu le tableau de Lena McCall (portrait de Ruby May), viré d’une exposition a Londres.... pour cause de poil pubien....
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... je ne comprends pas bien pourquoi mon message a été moinsé, - sans doute un de mes admirateur - ... alors que je ne donne aucun avis... mais peut-être est-ce parce que je n’ai pas donné de lien pour voir l’œuvre de lena McCall ?Voici le lien (direct) ou a recopier : http://www.wearesweetart.com/LEENA-MCCALL
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Bonjour à tous.
Le but de toute pub étant de faire parler de soi, objectif atteint : Bogata Humana bénéficie désormais d’un succès planétaire. Où s’arrêtera-t-on ?
Cela dit, comment s’en offusquer ? Le monde de l’art a en effet montré l’exemple, entre les toiles peintes avec le pénis ou un pinceau fiché dans le vagin, les installations de sacs poubelle suspendus (vu à la galerie Serpentine à Londres), ou bien encore les expositions d’objets poétiques comme des brosses à dents usagées ou des Tampax après utilisation (vu à la Tate Modern, à Londres également), sans oublier naguère les boîtes de merde de Manzoni...
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Il y a encore moyen d’acheter les mêmes vêtements ?
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Allons c de l’humour graveleux !!!
Pendant ce temps je rejoins César Castique dans son analyse racialiste du monde : plus je fréquente de gens et plus j’en espérer de moins en moins d’eux !
Triste fatalité que de constater que l’humanité est grandement menacé !
Rien à foutre Dieu a créer la mécanique quantique pour nous nourrir d’avantage d’espoir : notre monde rêver existe bel et bien ....Seulement caché dans un monde parallèle !
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« Libérons nos sexualités ! »
Slogan typique mis en avant par le capitalisme, mais bon le NPA et les autres partis de gauche étant leur idiots utiles, rien de bien surprenant.-
Article à côté de la plaque. Raté par manque de curiosité. Aucun sexisme ici : c’est une des coureuses qui a dessiné le maillot, pas les gros méchants capitalistes !... Damned.
Et les filles le portent depuis 9 mois sans problème, sauf en Toscane où un cul serré a cru bon d’avoir son quart d’heure de célébrité grâce au supposé sexisme... qui n’existe pas ici.Etre un cul serré est un choix, pas une obligation. La punition puritaine fait penser que ce siècle devient pire que le XIXeme.Donc article à refaire entièrement ou à retirer. Ou à saupoudrer d’humour en dénonçant le réflexe anti-homme spontané. Par exemple : « Cyclistes colombiennes : de »pauvres jeunes filles« nues ? »-
On peut retourner aux athlètes de la Gréce antique. Encore un coup du méchant capitalisme ?
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Quel mépris pour les femmes de la part de ceux qui prétendent les défendre.Il n’y a même plus besoin du féminisme : il y a des gens stupides par eux-mêmes. -
Commentaire à bien faible base argumentative : il suffirait qu’une femme participe de son oppression pour justifier celle-ci. Cela ne tient pas la route en simple logique d’analyse. Mais cela permet à hommelibre de relativiser le ton con-descendant (donc pas intello-montant) qu’il adopte et qui déjà n’est pas toujours un avantage à vélo. C’est surtout un vrai handicap dans l’argumentation.
Autre petite faiblesse : associer au puritanisme la dénonciation du sexisme. Vieille rengaine qu’on veut nous recycler (chic vive le cyclisme de la pensée) comme tant d’autres choses (le patronat est celui qui crée de la richesse, blabla). Alors, dans la logique de mes derniers mots qu’hommelibre, en irrespect du nom qu’il se donne, oublie, je précise : oui, j’aime les femmes pour aussi leur sexe, leur sexualité, ça vaut pour leurs seins, leurs fesses et des tas d’autres « choses » chez elles ; je n’ai pas attendu les leçons « libérées » d’homme libre pour m’adonner à la sexualité à fond (mais je ne fais pas de ceci une norme : être « coincé » comme disent les faux libérés, est une option qui n’a même pas besoin d’être qualifiée de légitime pour l’être). La seule chose que je n’accepte pas pour moi et je fais la proposition, seulement la proposition, que cela ne soit pas accepté par d’autres, c’est que la liberté sexuelle soit sous l’emprise des puissances du fric pour faire plus de fric. Et pour perpétuer qu’une femme c’est un cul offert à la vue des hommes. Ce qui n’a rien à voir avec le choix des femmes d’offrir (ou pas) ce qu’elles veulent à la vue de qui elles veulent.
Si ces femmes cyclistes veulent jouer avec leur cul, elles le peuvent (mais le veulent-elles vraiment au sens où elles auraient toute liberté pour envoyer chier leur sponsor ?) mais je suis libre de dire qu’elles s’inscrivent dans un « système » qui joue contre les femmes. Donc contre elles aussi : il n’y a qu’à voir qu’on ne ...verra justement pas qu’un tel accoutrement, son équivalent, soit proposé aux cyclistes hommes. Eux, c’est avant tout pour leur performance qu’on veut les voir pédaler. Les femmes, que voulez-vous, c’est déjà bien qu’on les accepte dans les courses, alors qu’elles assument que leur cul (vagin, pubis mais aussi « nichons », etc.) soient convoqués au regard, quitte à truquer la chose. Faut faire gaffe, des femmes à poil, pour de vrai, à vélo cela pourrait coûter cher, pas être rentable du coup...
Hommelibre, encore un effort pour être libre ? Mais là je m’amuse : votre liberté c’est d’écrire ce que vous voulez. La mienne c’est de trouver que ça pédale dans pas grand chose. OK je deviens con-descendant, j’arrête... C’est un défaut qui nous guette tous. Toutes aussi. Il n’y a pas de raison.
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« il suffirait qu’une femme participe de son oppression pour justifier celle-ci. »Ah, mais c’est bien sûr !Bla-bla. Le sexisme est en vous, à considérer que les femmes ne choisissent pas et sont toujours des victimes, en toutes situations. Votre sexisme est votre positionnement politico-psychanalytique. Le sexisme, profondément, c’est ce dénigrement des femmes que vous entretenez. Normal : c’est un de vos fonds de commerce.Moi je les considère libres et capables de choisir. En ce sens elles sont mes égales et n’ont pas besoin de sauveur qui les maintiendra dans l’idée qu’elles sont de pauvres petites choses, comme vous le faites dans votre très politiquement correct.Vous faites le sale boulot d’alimenter le vrai sexisme : le dénigrement des femmes, mais vous êtes trop dedans pour vous en rendre compte. Votre discours est un discours d’oppresseur. Le reste n’est que bla-bla décoratif et idéologique.Je comprends que mon pseudo vous emmerde ! -
Tiens, la créatrice du maillot le défend :
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Ah, « mais c’est bien sûr et blabla »… La qualité de l’argumentation saute aux yeux. Vous procédez par postulat : vous êtes comme ci, moi je considère que… Il faut vous mettre à enchaîner des séquences raisonnées et cesser de croire que la hache est l’instrument de la logique.
Prenons un exemple de votre particulière façon d’argumenter : vous assumez qu’une femme qui dit oui à son oppression donne à celle-ci sa justification. Vous ne vous en rendez pas compte mais vous êtes en train de justifier l’oppression. L’oppression par consentement de l’opprimé. C’est une conception de la vie, de la société, des personnes mais qui rend savoureux que vous vous dénommiez hommelibre. Car en bonne logique, oui, je dis bien, logique, hommelibre est pour ce qui est le contraire de la liberté, l’oppression ! Donc hommelibre est hommelibrepour l’oppression. Il ne vous reste plus qu’à prétendre que le carré est rond et que le triangle est dépourvu de sommets ! Ou que la lune est le soleil et que le noir c’est le bleu ou le blanc. Et donc à démontrer que vous êtes au-delà de ce qui permet de discuter : vous êtes sur le terrain de l’absurde. C’est votre liberté. Je vous la laisse… Elle est mignonne … Puis sans vous en rendre compte vous partez en sens contraire de ce que vous venez de postuler par votre rigolo mais assez irréfléchi « Ah, mais c’est bien sûr » puisque vous énoncez que vous considérez que les « femmes sont libres » mais d’une liberté qui dit oui à sa propre oppression ; c’est donc une liberté d’oppression, donc une liberté contraire à la liberté ! Quel pataquès ! Vous ne pourriez pas essayer, rien que ça, essayer de mettre de l’ordre dans votre raisonnement ? Ah encore ceci : n’y aurait pas chez vous le sexisme que vous traquez, telle une paille dans l’oeil de votre interlocuteur sans voir la poutre qui barre le vôtre ? Car pour en arriver à dire qu’une femme libre est une femme qui accepte d’être opprimée, il faut en avoir un gros sexisme dans la tête… Une chose encore, vous pouvez toujours changer votre pseudo… Il frise le ridicule…. -
En voilà une belle preuve ! De quoi ? Eh bien de liberté, de raison, de respect de soi ; Il suffit que chacun défende ce qu’il est et ce qu’il fait pour que ce soit bon, coco. L’assassin justifie d’avoir tué, puisqu’il le dit… Le patron dit que c’est bien de licencier ses ouvriers, il a raison, c’est sa liberté… je vous prends votre fric et je dis que cela me semble une bonne idée. J’ai raison. Vous dites que ce n’est pas normal et déjà vous ne respectez pas le code que vous acceptez : vous me déniez le droit d’être libre de faire ce que je veux (en l’occurrence de votre fric) et de trouver cela bien. Au nom de quoi, je vous demande ? Eh bien de l’idée que vous vous faites de vous même et de votre droit à ne pas trouver bien que je vous prenne votre fric ? Allons bon, il y aurait donc des libertés inconciliables ? Tout ne peut pas se justifier ? Tout ne se vaut pas au nom de l’idée que chacun se fait de sa liberté ?
On arrête là et on discute vraiment ? Vous voulez bien ? Monsieur le censeur irréfléchi et bien léger des positions qui ne vous conviennent pas ? -
En voilà une belle preuve ! De quoi ? Eh bien de liberté, de raison, de respect de soi ; Il suffit que chacun défende ce qu’il est et ce qu’il fait pour que ce soit bon, coco. L’assassin justifie d’avoir tué, puisqu’il le dit… Le patron dit que c’est bien de licencier ses ouvriers, il a raison, c’est sa liberté… je vous prends votre fric et je dis que cela me semble une bonne idée. J’ai raison. Vous dites que ce n’est pas normal et déjà vous ne respectez pas le code que vous acceptez : vous me déniez le droit d’être libre de faire ce que je veux (en l’occurrence de votre fric) et de trouver cela bien. Au nom de quoi, je vous demande ? Eh bien de l’idée que vous vous faites de vous même et de votre droit à ne pas trouver bien que je vous prenne votre fric ? Allons bon, il y aurait donc des libertés inconciliables ? Tout ne peut pas se justifier ? Tout ne se vaut pas au nom de l’idée que chacun se fait de sa liberté ?
On arrête là et on discute vraiment ? Vous voulez bien ? Monsieur le censeur irréfléchi et bien léger des positions qui ne vous conviennent pas ? -
Je commente ci-dessus, hommelibre, ce que vous écrivez : Tiens, la créatrice du maillot le défend :
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Bof, pas de quoi fouetter une chatte !
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il aura suffi d’une tenue neutre dessinée par une ingénue (?) une ombre portée facétieuse un effet d’éclairage et d’un cliché malicieusement réduit pour déchainer les grandes orgues sexistes ou pro-féministes,
notez, Antoine qu’il n’y a rien de nouveau à cet aspect de la condition humaine,l’attrait du corps féminin fait tourner le monde et les têtes au moins depuis Tautavel ou la Seconde Dynastie d’Egypte (si vous avez la curiosité de vous pencher sur les bas reliefs d’époque et les drapés antiques)inutile de convoquer le capitalisme (même si ...) le sexisme l’a précédé et lui survivrahabitant Montpellier, ce cliché ne devrait pourtant pas vos choquer,les plages du littoral ne sont pas réputée pour être fréquentés par des touristes consacrant un budget inconsidéré aux accessoires de bain,au prix ou sont les maillots cela se comprend aisémentcurieusement peu de réactions féminines sur le sujet,vaut il la peine qu’elle s’y attardent ?nb : si la tenue peut choquer les amateurs de la petite reine elle serait part cotre fort adaptée à une autre discipline sportive exigeante ...-
Le problème vient de l’assimilation de la sexualité avec le concept marchand ?
Non , en fait je ne vois pas où est le problème dans le fait de montrer une paire de fesse pour accrocher l’oeil.C’est un faux problème . Où est le mal à la sexualisation ?Ou est le mal à aimer la sexualité ?En quoi est-ce de l’oppression ou uu dénigrement de la nature humaine plus insupportable qu’un autre ?Je le répète , la pub se fout de votre morale , supprimez la pub mais laissez nous apprécier les formes féminines .Si elles sont jalouses de pas voir assez de mecs à poil , qu’elles le disent au lieu de laisser de pseudo intellos parler d’oppression et de réification de la femme.-
@ Antoine :
La hache, mais c’est vous qui l’utilisez ! L’art de critiquer chez l’autre ce dont vous êtes vous-même porteur. Vous êtes assez bon dans ce sport. Quelques éléments cependant.
Oui, il se peut qu’il ne s’agisse pas d’un débat de séquences logiques, supposées aboutir à une forme de consensus sur une analyse sociétale, mais qu’il s’agisse de positionnements fondamentalement différent, et peut-être irréconciliables.
Non, je ne vous suis pas. J’affirme qu’une femme qui décide de dessiner ce maillot et de le porter est libre, jusqu’à preuve du contraire. Comme est libre celle qui laisse tomber des oeufs de son vagin dans une performance devant un musée récemment, ou celle qui défilent topless. A moins que la liberté de la femme ne puisse être entendue que dans la négation de son corps et de la négation de l’historicité de ce corps. La burqa est alors la bonne solution non-capitaliste. Quoique...
Laissez les femmes déterminer ce qui est leur liberté ou leur oppression, comme les hommes ont aussi à se déterminer à ce sujet. Ils le font depuis longtemps et servent aussi les femmes dans ces combats, car bien souvent les intérêts ont convergés. La guerre des sexes actuelle et la mise en accusation des hommes, que vous semblez alimenter, n’a plus rien à voir avec la liberté. Les relations femmes-hommes sont devenues un champ de bataille, un charnier, et vous êtes au bord en sniper avec votre mitraillette idéologique.
« vous considérez que les « femmes sont libres » mais d’une liberté qui dit oui à sa propre oppression ; c’est donc une liberté d’oppression, donc une liberté contraire à la liberté ! Quel pataquès ! Vous ne pourriez pas essayer, rien que ça, essayer de mettre de l’ordre dans votre raisonnement ? »
Mais c’est vous qui dites qu’elles sont opprimées, ce n’est pas un fait objectif. C’est votre prisme uniquement, dont les intentions politiques sont criantes, quitte à parler pour elles, en leur nom. Comportement de dominant qui ne s’assume pas. Votre théorie sur l’oppression n’est pas descriptive d’un fait, n’est pas parole d’évangile.
L’oppression est une contrainte réelle, pas subjective. Je dis, au contraire de vous, qu’il n’y a pas d’oppression dans ce cas de figure. Si vous la voyez, c’est que vous avez une idée de ce que serait la non-oppression, une réponse universelle, même pour ces cyclistes que vous ne connaissez pas plus que moi. Vous délirez. Lâchez votre idéologie paranoïaque. Recadrez-vous. Revenez sur Terre. Vous êtes leur oppresseur par votre discours univoque et leur imposant presque, en filigrane, par le déni de leur liberté présente, que qu’elles devraient faire selon vous.
Non, il n’y aura pas de séquence logique par quoi je reprendrais à mon compte votre logique, ou plutôt votre vision. Je ne suis pas prêt à me soumettre à ce genre de délire. Et si vous voulez mélanger liberté et droit de tuer, vous êtes très loin de la plaque.
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Là vous vous mettez à argumenter ; Je passe sur les facilités qui subsistent sur mon sexisme, mon statut d’oppresseur des femmes, etc. cela peut se dire, cela n’est pas argumenté.
En revanche vous écrivez : « J’affirme qu’une femme qui décide de dessiner ce maillot et de le porter est libre, jusqu’à preuve du contraire »Vous jouez sur les mots : oui, elle est libre de faire ce qu’elle veut mais dans sa liberté elle trimballe des choses que, dans une vision du monde, la mienne et de quelques autres, nous assimilons à de l’aliénation et de la reprise de thèmes d’oppression des femmes. Entendons-nous bien : je suis pour la liberté totale d’action de chacun (on pourra nuancer sur les limites) mais la liberté n’est pas une valeur qui relativise tout. Par provocation, je le reconnais, je vous ai donné des exemples de ce que peut être la liberté de faire ce que l’on veut. Vous savez bien qu’il existe une théorie sur : les limites de ma liberté c’est la liberté des autres. Dit comme ça, c’est beau. En pratique toutes les libertés ne se valent pas : sans qu’il soit question d’interdire mais de mettre sous le feu de la critique (ça c’est une liberté aussi), on peut estimer que l’accès des femmes à des sports de compétition comme le cyclisme n’a pas à se payer d’une sexualisation comme celle que proposent ces maillots alors que, chez les hommes, s’il y a sexualisation du sportif, cela ne passe pas par ce mécanisme primaire. C’est plus sophistiqué et ça ne prête pas à fantasmer sur un pénis sur selle et pédale comme ici on tente de faire en termes de vagins sur selle et pédale. La liberté que vous défendez est très inégalitaire : les femmes sont rabattues incessamment sur leur statut d’objet sexuel, les hommes, non. Cette inégalité embraye dans la vie quotidienne sur une exposition récurrente des femmes à des interpellations sexuelles, sur leur cul, sur leurs seins… et, je ne vous fais pas un dessin, cela débouche sur du harcèlement, au travail, dans la rue. Souvent sur des agressions dont le viol. Je ne suis pas en train de dire que ce maillot est un pousse au viol. Je dis seulement qu’il participe d’un tout sur la sexualité des femmes où il s’affirme qu’elles sont victimes d’une sexualisation imposée, non désirée qui devient souvent une pollution de leur quotidien.Nier cela au nom de la liberté des femmes et de la libération de la sexualité, c’est procéder à un déni de ce que sont les sociétés dans lesquelles nous vivons : il suffit de voir qu’à partir, disons de 23 h, une femme risque de payer cher sa liberté de se promener seule en short ou en minijupe et corsage moulant dans la rue. Un mec peut, avec beaucoup moins de risque, se promener torse nu et short hypersexy dans la même rue.La liberté, la sexualité sont en prise sur des situations inégalitaires où travaillent du rapport de force et un primat du mâle. Vous pouvez toujours dire que c’est faux et que cela n’a rien à voir avec ce dont on parle. Je suis persuadé du contraire. Point de vue contre point de vue. Je n’ai jamais prétendu à l’objectivité ni à créer un quelconque consensus sur le sujet.-
On vous le redemande , où est le mal à être apprécié via le côté sexuel ?En quoi cela reviendrait à nier la personnalité d’un individu ?En quoi une affiche dans la rue devrait nous pousser à de la sympathie et de l’humanité envers un personnage qui n’existe pas ?Et si , AU CONTRAIRE ,Il fallait que les hommes soient un peu plus montrés nus pour calmer la jalousie qui est quand même à la bases de cette rogne (parce que bon , personne ne s’émeut du magasin d’hommes , ce truc de rencontre dont j’ai oublié le nom) . Pas que les femmes le soient un peu moins.Quelle doctrine pousse à ce raisonnement ?Parce que je vous le cache pas non plus cette bigoterie débouche sur le fait qu’avoir des préférences sexuelles est considéré comme de l’oppression . Que l’on bride la créativité de développeurs de Jeux video , que l’on censure des BD , que l’on foule au pied ce qui ne devrait pas l’être.Je parle de trucs assez triviaux parce que c’zest la discussion du moment dans les milieux féminists / antifeminist qui fait rage sur le net et qui se retrouve immanquablement ailleurs.En fait , c’’est pas trivial , c’est même représentatif.Oui , il taut calmer les ardeurs de ceux qui s’imaginent avoir tous les droits sur les femmes parce qu’ils l’ont vu à la TÉLÉ mis il faut surtout pas en arriver à ce niveau de pudibonderie et de fierté mal placée simplement parce que des idéologues fem.rad ont décrétés que mettre en avant le corps des femmes était du sexisme (!) -
On vous le redemande , où est le mal à être apprécié via le côté sexuel ?En quoi cela reviendrait à nier la personnalité d’un individu ?En quoi une affiche dans la rue devrait nous pousser à de la sympathie et de l’humanité envers un personnage qui n’existe pas ?Et si , AU CONTRAIRE ,Il fallait que les hommes soient un peu plus montrés nus pour calmer la jalousie qui est quand même à la bases de cette rogne (parce que bon , personne ne s’émeut du magasin d’hommes , ce truc de rencontre dont j’ai oublié le nom) . Pas que les femmes le soient un peu moins.Quelle doctrine pousse à ce raisonnement ?Parce que je vous le cache pas non plus cette bigoterie débouche sur le fait qu’avoir des préférences sexuelles est considéré comme de l’oppression . Que l’on bride la créativité de développeurs de Jeux video , que l’on censure des BD , que l’on foule au pied ce qui ne devrait pas l’être.Je parle de trucs assez triviaux parce que c’zest la discussion du moment dans les milieux féminists / antifeminist qui fait rage sur le net et qui se retrouve immanquablement ailleurs.En fait , c’’est pas trivial , c’est même représentatif.Oui , il taut calmer les ardeurs de ceux qui s’imaginent avoir tous les droits sur les femmes parce qu’ils l’ont vu à la TÉLÉ mis il faut surtout pas en arriver à ce niveau de pudibonderie et de fierté mal placée simplement parce que des idéologues fem.rad ont décrétés que mettre en avant le corps des femmes était du sexisme (!)D’autant plus que leur double standard est toujours aussi évident.Prenez n’importe quelle bishonen , très apprécié par la gent féminine , ou même roman à l’eau de rose. Voir carrément la saga Twilight : Tout y est fait pour combler les désirs et fantasmes féminins sans que personne ne s’en émeuvent non plus. Ca regorge d’hommes à demi à poil , bien faits , androgynes et élégants ou carrés et bodybuildés...On repassera pour leur soit disant « male power fantasy ». C’est de la mauvaise foi absolue.Laissez nous apprécier les formes féminines , nom de nom. -
Lisez-moi bien (une fois !) : je suis pour l’expression (pas l’oppression !!!!) sexuelle de chacun-e, comme il/elle veut, comme il/elle l’entend, comme il/elle le sent. Je ne suis pas en revanche pour que cette liberté sexuelle soit instrumentalisée par le fric et par l’idéologie du système.
Lisez-moi bien (deux fois !) : cette liberté instrumentalisée est une liberté niée dans la mesure où elle s’inscrit dans une logique d’ensemble de violences contre les femmes (j’en parle dans un commentaire antérieur). Sans parler des inégalités de tous ordres qu’elles subissent. Vous pouvez tout réduire à de la jalousie, etc. De qui ? Où ? Cela me semble incompréhensible et montre que vous extrapolez gratuitement sur ce que je dis, ce que je suis…On peut critiquer le féminisme mais historiquement, contre une légende réactionnaire, il n’a pas été un mouvement de « coincées » (terme disqualifiant celui qui l’utilise : en quoi être « coincé-e » est une anomalie ?), de mères-la-vertu, etc. Le féminisme a été un acteur majeur de la libération sexuelle tous azimuts qui s’est exprimé en 68 : il a vu apparaître postérieurement un secteur « rigoriste » mais ce secteur ne dit pas le tout !Donc tenez-vous en à ce que je dis : vive vagins, bites, nibards, roustons, etc…sens-dessus-dessous, en travers, à l’endroit ou à l’envers, par tous les orifices que vous voulez, mais marchands et profiteurs du système, lâchez-nous-les. On n’a pas besoin de vous pour baiser quand et si ça nous fait envie. Nos sexualités n’appartiennent pas à vos stratégies commerciales et/ou idéologiques. Arrêtez, nemotyrannus, de délirer sur pudibonderie machin, bigoterie truc… Rien à voir avec ce que j’écris.Cela étant dit, j’en reste à la critique qui fait l’objet de mon message. Je ne demande pas d’interdiction. Il faut que ceux-celles que cela enchante de se servir des faux maillots à exhibition de pubis-vagins puissent y accrocher leur sexualité. Je ne juge pas celle-ci, je critique le procédé et cela pour que s’exprime un point de vue contrebalançant l’hégémonie insidieuse qui commercialement et sportivement présente ce qui est « normal » ou « libéré » (un maillot faussement sexuel). -
-Il n’est pas historiquement mère-la-vertu comme vous dîtes mais il est bigot.
La part de bigoterie est ici la croyance que l’utilisation du corps des femmes est une oppression.Elle même dérivée de l’idée toute aussi bigote de l’appropriation du corps des femmes par les hommes.Et ayant peut être conduit à l’idée, plus extrême , du capitalisme , résultant d’un « patriarcat ».D’où le « Non ! On utilise pas le corps des femmes pour ceci ou pour cela » .Ca aussi ce sont des délires, monsieur NPA.Mais ça c’est pour le féministes pure et dur prétendument intellectuelle.-Le reste du succès de cette idée du tabou du corps tient pour moi de la jalousie.Et là , comme je le disais , on arrive au double standard.-Libération sexuelle c’est pour les femmes.-Exploitation du corps c’est pour les hommes.-Je montre mon corps mais toi tu n’as pas le droit de le faire.-J’expose mes fantasmes mais toi tu n’as pas le droit de le faire.-Cesse de dire que tu préfères ce type de femme ,-Cessez de les montrer partout ça me met mal à l’aise.Je ne dis pas qu’il manque de libération sexuelle en ce monde (bin que ce soit le cas , mais ce n’est pas la question) , je dis qu’il faut cesser de dire que l’utilisation du corps des femmes résulte du sexisme , d’une volonté de domination , ni même que ce soit une mauvaise chose.Non , la sexualité n’appartient à personne , tant mieux , et c’est ça justement qui permet l’appropriation de celle-ci par tout le monde , y compris les marchands.C’est un tabou qui est tombé et qui est repris comme absolument tous les autres avant lui . Et là en le rendant inutilisable vous voulez lui redonner ce côté sacré et tabou.Combattez le système mais laissez nous utiliser le corps des femmes . On utilise tout ou rien.« une liberté niée dans la mesure où elle s’inscrit dans une logique d’ensemble de violences contre les femmes »Non , là c’est vous qui extrapolez et délirez.La responsabilité du choix de porter ce maillot est importante dans l’affaire.Si on les force par chantage , même moral , ou physiquement , là il y a violence.Du moment que tu vends ton image et qu’il y a personne derrière pour t’y forcer , par chantage ou par force , TU ES responsable.Du moment que tu vends ton corps et qu’il y a personne derrière pour t’y forcer , par chantage ou par force , TU ES responsable.Je veux bien que vous critiquiez le système mais n’intégrez pas les délires fem.Rad pour cela.Parce que dans ce discours ils sont totalement imbriqués. -
Désolé mais vous employez mal les mots.
Bigoterie = Dévotion étroite et excessive (Larousse) Si on suit le dictionnaire votre démonstration ne tient pas debout. Vous dites « La part de bigoterie est ici la croyance que l’utilisation du corps des femmes est une oppression. » = La part de Dévotion étroite et excessive est ici la croyance que l’utilisation du corps des femmes est une oppression« . Cela semble même dire le contraire de ce que vous voulez dire… Au mieux…Vous revenez au tabou du corps des femmes alors que je dis vive la vulve, le vagin, les nibards, le cul, et tout le reste plus la sensibilité, l’intelligence des femmes. Ce n’est pas que des mots : j’aime toucher, caresser, introduire les doigts, qu’on fasse pareil avec moi… Je ne peux pas dire plus ni mieux à défaut de pouvoir vous le montrer en acte. Alors on continue à blablater sur tabou machin ?Mais bon, et on arrêtera là, l’important est que, pour vous, il n’y a pas de sexisme. Le viol on se demande ce que c’est pour vous ! Un fantasme des coincés, etc. ?Et arrêtez de psalmodier » délire « , » délire "… A force on finit par croire que c’est celui qui le dit qui l’est. Je veux dire : délirant. Tout compte fait, il y a de ça dans ce que vous écrivez car ça attaque des moulins à vent. Je vous le répète : vagins, cul y’a bon ! -
Non , j’insiste : bigot. Dévotion étroite et excessive. C’’est bien ça .
Oui , le féminisme est bigot car il s’accroche encore à ses dogmes...
Un de ces dogmes est que , justement , les viols ou les violences conjugales sont motivés par le sexisme , ( comme vous le sous entendez)
Un autre de ses dogmes est qu’une femme faisant d’elle même ce qui tient pour vous de la « domination masculine » ne peut que le faire parce qu’elle a intégré les codes soit disant patriarcaux (comme vous pourriez le sous entendre) et qu’elle n’en est pas responsable...Un autre dogme encore est que l’utilisation du corps des femmes est une violence faite à ces dernières ou même une négation de l’humanité de celles_ci.
Et je sais pas ce qui vous fait dire que je crois qu’il n’y a pas de sexisme.
Je dis qu’il n’est pas là où vous le dites. -
Vous dites « Et je sais pas ce qui vous fait dire que je crois qu’il n’y a pas de sexisme.
Je dis qu’il n’est pas là où vous le dites. » ?Eh bien, c’est très simple, il ne vous reste qu’à dire où il est, quelle forme il prend, quel rapport les femmes, peut-être aussi les hommes, entretiennent avec lui… Allez, on y va…Sur bigoterie, dogme… visiblement vous ne craignez pas l’effet boomerang :. un de vos dogmes est de croire que « les viols ou les violences conjugales ne sont pas motivés par le sexisme ». Par quoi le seraient-ils ?. Un autre de vos dogmes « est qu’une femme faisant d’elle même ce qui tient pour moi de la « domination masculine » ne peut pas le faire (sic) car il n’est pas envisageable qu’elle ait intégré les codes soit disant patriarcaux… » « Soi disant patriarcaux » ? Le patriarcalisme existe-t-il ? Si oui, quelles formes prend-il ?. "Un autre de vos dogmes est que l’utilisation du corps des femmes n’est pas une violence faite à ces dernières ou même une négation de l’humanité de celles_ci.Cela saute aux yeux, si je puis dire, en regardant par exemple ceci : -
Pour le lien : voir la publicité Dacron et celle de Duncan Quinn
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On tourne en rond là.-La violence conjugale résulte de la volonté de dominer un individu et non un sexe. Et elle touche d’ailleurs les deux sexes.http://www.inhesj.fr/sites/default/files/files/ondrp_ra-2013/DII_Violences_conjoints.pdf-Quant au patriarcat , ce n’est pas moi qui dit que nous vivons dedans , c’est les féministes. On ne transmet plus le pouvoir de mâle en mâle .Ce n’est pas moi non plus qui ait inventé ce terme d’intégration de codes patriarcaux , c’est encore une fois les féministe pour éviter de remettre en question la responsabilité des femmes dans telle ou telle affaire ou pour expliquer ça tout en restant dans le concept-de-femmes-victimes-quoi-qu’il-arrive.La pub est ignoble sous toutes ces formes , je suis bien d’accord , c’est de mauvais goût et tout , et se sert même bien plus souvent du corps des femmes pour faire vendre.Mais , non , ce n’est pas une mauvaise chaude en soi d’utiliser un corps comme support marchand.Pas plus qu’autre chose en tout cas.Suivant la façon dont c’est traité bien sûr.Le message peut être sexiste genre ça car on y glorifie une sorte d’homme tout puissant , c’est à peine caché.Et encore c’est discutable.Maintenant imaginez une pub pour eau minérale avec deux femmes à poil dessus. Ce serait inutile et bassement commercial mais clairement pas sexiste .Ca ferait des jalouses (voyez on tourne en rond ) mais ça ne laisserait pas croire que la femme est un être inférieur à l’homme
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