Lisez-moi bien (une fois !) : je suis pour l’expression (pas l’oppression !!!!) sexuelle de chacun-e, comme il/elle veut, comme il/elle l’entend, comme il/elle le sent. Je ne suis pas en revanche pour que cette liberté sexuelle soit instrumentalisée par le fric et par l’idéologie du système.
Lisez-moi bien (deux fois !) : cette liberté instrumentalisée est une liberté niée dans la mesure où elle s’inscrit dans une logique d’ensemble de violences contre les femmes (j’en parle dans un commentaire antérieur). Sans parler des inégalités de tous ordres qu’elles subissent. Vous pouvez tout réduire à de la jalousie, etc. De qui ? Où ? Cela me semble incompréhensible et montre que vous extrapolez gratuitement sur ce que je dis, ce que je suis…
On peut critiquer le féminisme mais historiquement, contre une légende réactionnaire, il n’a pas été un mouvement de « coincées » (terme disqualifiant celui qui l’utilise : en quoi être « coincé-e » est une anomalie ?), de mères-la-vertu, etc. Le féminisme a été un acteur majeur de la libération sexuelle tous azimuts qui s’est exprimé en 68 : il a vu apparaître postérieurement un secteur « rigoriste » mais ce secteur ne dit pas le tout !
Donc tenez-vous en à ce que je dis : vive vagins, bites, nibards, roustons, etc…sens-dessus-dessous, en travers, à l’endroit ou à l’envers, par tous les orifices que vous voulez, mais marchands et profiteurs du système, lâchez-nous-les. On n’a pas besoin de vous pour baiser quand et si ça nous fait envie. Nos sexualités n’appartiennent pas à vos stratégies commerciales et/ou idéologiques. Arrêtez, nemotyrannus, de délirer sur pudibonderie machin, bigoterie truc… Rien à voir avec ce que j’écris.
Cela étant dit, j’en reste à la critique qui fait l’objet de mon message. Je ne demande pas d’interdiction. Il faut que ceux-celles que cela enchante de se servir des faux maillots à exhibition de pubis-vagins puissent y accrocher leur sexualité. Je ne juge pas celle-ci, je critique le procédé et cela pour que s’exprime un point de vue contrebalançant l’hégémonie insidieuse qui commercialement et sportivement présente ce qui est « normal » ou « libéré » (un maillot faussement sexuel).