Salut JL,
je voudrais revenir sur le point que vous soulignez celui de la culpabilisation de la victime et de sa nécessaire déculpabilisation.
Il y a là effectivement un problème de fond.
D’abord le PN est propre sur lui, c’est un charmeur. Donc quand la victime va rué dans les brancards on va lui dire « hého calmez-vous. »
Parce que les gens ne vont pas comprendre comment on peut réagir de la sorte face à quelqu’un de si charmant, de si doux, de si poli.
c’est alors la victime qui pose problème.
deuxièment, qualifier de PN, la victime au prétexte de sa réaction, consiste à la diaboliser. de dire en quelque sorte « elle est folle », alors qu’en réalité elle ne fait subir que la folie de l’autre.
Ce qu’il faut souligner ici, c’est que le genre de réaction que peut avoir une victime , tel que la colère, la haine où ce que vous voulez d’autre, ne peuvent en aucun cas qualifier la personne : c’est à dire que nous avons tous en nous ce potentiel de colère ou de haine et si les circonstances nous amènent à les exprimés ne doit pas signifier que nous sommes colériques ou haineux . Il s’agit d’affects passagers produit par des circonstances particulières qui ne disent pas grand chose sur ce qui fait le fond de la personne.
Enfin, la victime a tendance à se culpabiliser elle-même, simplement parce que ses fameux affects de haine et de colère qu’elle ressent, lui pose un réel problème d’acceptation. Elle se voit colérique et évidement, ce n’est pas supportable. Alors lors qu’en plus, le tout est accompagné par le regard extérieur de ceux qui ne comprennent pas et qui lui disent « mais calmez vous, vous êtes folle » ça devient très difficile.