Le problème de l’Europe, c’est qu’il lui manque deux choses (je le disais déjà, il y a vingt ans) sans lesquels un pays, ou groupe de pays, ne peut pas exister :
— des citoyens « viscéraux » (« Les meilleurs, c’est nous ! Les autres, c’est de la daube. Ils sont sales, feignants, vicieux, incultes, agressifs, menteurs, voleurs, à buter jusque dans les chiottes... »)
--- et un ennemi « unanime » qui soudent les pays et les gens comme la Bolchevie autrefois.
Malheureusement, de nos jours, chacun y va du sien de Poutine à l’Islam, en passant par l’Empire selon Soral, les Juifs, les Américains, Bilderberg, le tiers monde et ses itinérants surplus de population, la Commission européenne.
On peut en penser ce qu’on veut, telles sont les conditions de base d’une politique à large consensus et à long terme. S’il y en a qui croient qu’on peut s’en sortir sans être d’abord contre ceux qu’on ne veut pas être et à qui on ne veut pas ressembler, ils ne connaissent rien à la nature humaine ni àl’histoirem et ils sont condamnés à la faillite, c’est-à-dire à l’anéantissement.