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Commentaire de Passante

sur Retour de Nicolas Sarkozy : Déjà l'overdose !


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Passante Passante 22 septembre 2014 15:20

au fond lorsqu’il s’expose, faut en profiter pour en tirer le max, 

question de savoir à quoi il joue, et comment, puis quels sont ses objectifs.

son interview finalement est un léger développement de sa lettre facebook à ses « chers Amis » 
avec majuscule, où l’on commence par vouloir « conduire leS destinéeS de la France », 
quel joug...

dans le texte : 

« J’ai vu monter comme une marée inexorable le désarroi, le rejet, la colère (...) la tentation de ne plus croire en rien (...) comme si plus rien ne valait quoi que ce soit. Cette absence de tout espoir si spécifique à la France d’aujourd’hui »

Drôle d’ « inexorable », j’y reviendrais, c’est toute sa théorie, un mythe.

puis il ajoute que les Français seraient « condamnés à choisir entre le spectacle désespérant d’aujourd’hui et la perspective d’un isolement sans issue » - 

s’il n’avait pas précisé, durant l’interview, que cet « isolement » c’est Marine, on aurait eu du mal...

mais au total que déploie-t-il déjà rien que sur FB ?

un univers entièrement nihiliste, plus aucune valeur etc.

et surtout cette étrange absence d’espoir

qu’il choisit surtout (!) de positionner comme « spécifique » à la France d’aujourd’hui, 

c’est énorme, et au vu de l’équation posée, 

à part Saint-Louis on voit pas la sortie...

à la télé c’est bien plus grave :

on commence et on finit par « merci de m’avoir invité » 

quand en cours d’interview on a rappelé la facilité de son accès aux médias 

contrairement au lambda...

plus vicieux déjà : « tous ceux qui nous regardent et qui ont eu des échecs dans la vie »

oui excellence, mais pour quelle raison au juste ?

le « panthéon de mes valeurs » -  pas mal ça, ça fait déjà très posthume...

« vous savez que je suis un être humain » - merci, celle-là elle était grande !

puis les manoeuvres : 

donc j’ai appris qu’il me fallait pas réussir seul 

(quand mon slogan de campagne n°1 avait été « ensemble »...), 

je suis déjà la sagesse, et « les gens sont gentils » viendra étrangement avant les développements sur la colère et la violence...

ensuite il présente les choses en termes de :

je me suis mal exprimé c’est ma seule erreur, je savais pas parler. 

quelle cool oeuvre !

« Français de peau » est à relever...

mais il choisit à la fois de pas attaquer le mou quand on l’y invite, 

et en même temps de le réduire d’un coup à néant comme menteur sur le « moi président » - 

il sait bien que de ce côté y’a plus rien à puiser, sinon chez julie, 

et que tout se joue bien côté marine désormais.

puisque quand on l’interroge sur « sauveur » il revient à sa page fb :

spectacle de désolation ou isolement, 

donc d’un côté désert et ravage, y’a plus rien à faire, 

de l’autre la prison-Marine dont je peux vous sortir.

ensuite l’argument des jeunes qui s’en vont, 

comme s’il y avait encore un bled sur cette terre où la classe politique ne joue pas sur ce filon, ça s’appelle bien mondialisation.

mais plus vicieux, jouer sur les peurs : « disparition de la France »


il se cache bien jusqu’à ce point de l’entrevue, 

mais c’est lorsque la question va porter sur le fiscal qu’enfin le vrai visage va apparaître : référence immédiate à l’allemagne 

(un fait, mais pas encore une fête non plus), 

il parle alors de refonder le modèle et enchaîne immédiatement sur la dimension européenne... - plus aucun doute : 

c’est en tant que pur ambassadeur de bruxelles que je me la ramène vers l’Elysée.


ensuite il suffit de jouer encore la carte panique, 

genre « climat insurrectionnel », mais moi la solution,

 rajouter l’aval de la vieille Bernadette qui est notre souci à tous, 

saupoudrer de ramasser les brebis égarées, 

nous faire croire au je ne savais pas buisson enregistreur, 

nous donner à penser que aucun problème avec juppé le sérieux obstacle, 

rajouter que l’insupportable fillon c’est un ami, 

et enfin, paradoxe qui déjoue bien son « être ensemble » de départ :

« ah mais y’a le référendum ! »


suivant...


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