Aldous, l’orthodoxie ne saurait se refuser que l’homme est un.
en découle directement le fait que tous ses modes d’expression et de théorisation de l’expérience religieuse, quel que soit son éloignement de la réception du « message », ces modes relèvent bien d’une expérience universelle, même si déformée - par conséquent il peut être intéressant de traduire dans les deux sens, c’est pure logique.
dommage que le génial travail de l’auteur procède en continu par évitements d’écueils, passer outre contradictions, ne pas tenter parallèles théoriques ou même mystiques, mais entre les lignes, en continu, pour quiconque connaît un tant soit peu des deux, on sait bien que c’est la même expérience mise en forme différemment.
attention - sur ce dernier paragraphe, je m’en tiens au fait que la trinité n’est pas théorisée dans les évangiles comme elle le sera après ; et certains passages de saint-jean, sinon tout st-jean est une réponse aux interrogations dans les commentaires ci-dessus, différences entre christ-logos et christ-personne etc.
dès qu’on l’envisage dans son histoire, les contradictions avec le bouddhisme surgissent ; dès qu’il s’agit du christ-logos, il n’y en a presque plus aucune si on est bon logicien, et nageur in trinitas.
concernant la question de l’incarnation etc., la position postplatonicienne de l’auteur est la plus féconde, même si le karma doit se travailler, mais si l’éternité n’est pas « avant » le temps, mais au centre, ce cercle implique non seulement la possiilté de sérieux rewinds sur une même âme, mais éventuellement sur des époques, le voyage « dans » le temps ne se faisant plus en mode univoque.
re-aldous,
la victoire sur le corps, au sens large, surtout chrétienne, ouvre une dimension nirvanée où toute question « politique » ne saurait engendrer que l’hilarité la plus immédiate et horrifiée, avant un mouvement de charité vers ce qui ainsi « n’a pas lieu ».