Il y a deux milles ans il était possible de traverser le territoire francais sans quitter la foret, sauf pour passer des cours d’eau.

Que c’est-il passé entre temps ?
La meme chose que l’on voit a vitesse x1000 au brésil et maintenant en malaisie malheureusement.

Ou va-t-on se peupler ? Que va-t-on encore détruire comme foret, comme zone sauvage ou peuvent vivre les grands prédateurs (loups, ours, lynx ...), autre que l’humain ? Ou se trouve cette diversité que je voyais moi meme encore il y a 20 ans ?

Ou se trouve cet équilibre ? Ou s’est-il barré, si ce n’est dans l’appauvrissement des zones totalement sauvages et dans la coupure totale entre les milieux forestiers, les cours d’eau et les marécages ?

Quand on réintroduit l’ours, c’est pour y mettre des ours qui ne sont pas adaptés et proches génétiquement/culturellement de ceux existants dans les pyrénées jusqu’alors (ils n’ont pas été prendre des ours espagnols ???) quid des bouqetins tiens ???) ... Et c’est sans compter avec notre mode de vie et l’idéologie consumériste, expansionniste, bourgeoise qui en est la cause ... Comment concilier un mode de vie paysan appauvrit par la PAC, a la fois subventionné et exhorté a s’alimenter par des prets bancaires et des exigeances de travail de plus en plus ingérables, tant humainement qu’écologiquement, que socialement et maintenant médicalement ???

Ou j’habite, les ruches meurent de l’ordre de 20 a 98%, les chataigners sont malades du chancre et du cynipe, les plantes invasives poursuivent leur essor en altitude alors qu’elle étaient confinée a moins de 7/800m... La lechmaniose y est depuis longtemps déja... On voit des scorpions de plus en plus haut. Les moufflons prolifèrent, comme les daims, des animaux « domestiques » ou je suis (enfin plus trop maintenant ...), Mais y’a plus de bouquetins, les isards se maintiennent tant bien que mal, les rapaces sont moins nombreux...

On manque d’eau, en laissant faire des forages surtout dans les propriétés secondaires, afin d’alimenter des piscines ou des jardins « impossibles », le tout soit disant épuré par des stations chimiques, rejeté dans des eaux pourtant si précieuse.... L’agriculture chimique et industrielle exige elle aussi une pollution incroyable, les intrants comptabilisés sont conséquents et les études se multiplient a leur sujet.
Les ravines coulaient des mois durants apres la période de pluie, difficilles a traverser, aujourd’hui, on passe au sec dans les trois quarts d’entre elles !
De toutes facons, elles sont déja polluées par les acides et bases du chevrier ...
Pourquoi ne passe-t-il pas en bio au moins ? Il ne peux pas faire avec moins d’animaux ? Moins d’exigence de rendement et sanitaire ? Si il vend en direct, au jour le jour, au village, ca ne suffit pas a le faire vivre ?
(désolé je suis bete a ce sujet, cela dit, je ne crois plus en aucune possibilité de m’insérer « normalement » dans ce systeme, me contentant de tenter de parvenir a l’autonomie avec le peu que je « prends » encore a la bourgeoisie, a savoir le rsa)