a propos du fond de l’article, ce serait une fausse bonne idée de recenser le nombre d’adhérents « formels » d’un parti.
Vous dire qu’une fois ce chiffre connu, la tendance serait a valoriser le poids d’un elu par rapport a ces électeurs, ce qui est tres mauvais pour la démocratie.. enfin la démocratie représentative telle qu’on la connait.
pensez donc, si on considère que le FN a 30 000 adhérents et que le PS en a 300 000 (chiffre a mon avis considérablement optimiste) le rapport suivant nb de député FN = 2 poids du député 15 000 !!! pour le PS, nombre de députés, 300 donc poids du député PS = 1000.
Voila une anomalie qui renie la démocratie représentative. Personnellement, je préfère qu’on parle de « proportionnalité » dans les mécanismes électoraux, qui favorise l’homme plutôt que le parti, qui favorise les idées et au final qui permet aux moins bien représentés de participer a la vie politique du pays.
Actuellement nous survivons a une dictature de la « majorité » c’est a dire que quelques électeurs font basuler dans un camps ou dans l’autre m’ensemble de la politique du pays surtout, surtout, surtout que les élus ne sont plus les représentants de TOUS les français - comme cela est prévu dans la constitution - mais les seuls représentants de leurs électeurs.
Nous avons donc un mécanisme d’exclusion qui n’était pas prévu dans la constitution, une dérive initiée par les partis justement que le décompte des adhérents renforcerait.
Plutôt que de compter les adhérents, ne vaudrait il pas mieux de mettre en place une mécanisme de choix du représentant, proportionnel plutôt que majoritaire, ou mieux choisi par scoring par les électeurs. (J’évacue immédiatement le tirage au sort qui n’a d’intérêt que dans une structure de petite dimension, avec une valorisation très faible de l’acte politique).
Alors l’excuse de la classe politique pour évacuer les mécanismes proportionnels, est minable comme d’habitude dans ce domaine, c’est a dire qu’elle suppose ne pas respecter la volonté des citoyens puisqu’il permet a des législateur de voter des lois contre l’avis ... la modération oserai-je dire de ceux qui ne sont pas du même avis. Avec une assemblée représentative et proportionnelle, les orientations politiques, les décisions « dures » font consensus et donc permettent une stabilité politique et une sérénité citoyenne.