Tout est là.
Il faut remonter à la fin de Bretton Woods et l’abandon de l’étalon or pour comprendre le rôle central du USD comme puissant outil de l’hégémonie américaine au XXe siècle. La création exponentielle de masse monétaire en USD depuis lors (et surtout depuis la crise de 2007/08), totalement décorrélée de création de richesse économique, est l’oeuvre de faux monnayeurs (n’oublions jamais de préciser que la FED est un organisme privé) soutenus par des voleurs de diligence (Secrétariat du Trésor, Banques d’Affaires), des marchands de la mort (industrie de l’armement, de la chimie etc ..) et bien entendu l’armée la plus puissante du monde (financée par la création artificielle de monnaie, la boucle est bouclée).
9/11 (symboliquement) et la crise des sub-prime (concrètement) marquent une inflexion très nette de l’omnipotence états-unienne. L’ultra libéralisme a atteint ses limites, les consciences changent, de nouvelles puissances (démographiques, économiques, idéologiques ...) émergent.
Les USA le savent et feront tout, je dis bien TOUT ce qui est en leur pouvoir (encore incontestable sur le plan militaire) pour conserver leur « avantage compétitif » lié au dollar. On l’a vu avec l’Irak (échanges oil for food en EUR), l’Iran (projet à l’époque de développer les échanges commerciaux en EUR), la Libye (monnaie nationale étalonnée à l’or) etc ... on le voit donc aujourd’hui avec toutes les manoeuvres visant à déstabiliser la Russie (projet Eurasie de Putin), à la pousser à la faute (provocations en Géorgie, en Syrie, en Ukraine ...) ou à l’encercler (OTAN, Kurdistan ...).
Pour que leur château de carte ne s’écroule pas (la fausse monnaie), les USA sont effectivement prêts à semer le chaos mondial, au mépris du droit international et du respect des peuples à disposer d’eux-même.
Je joins « pour la soif » la dernière tribune de Mr de Villepin dans le monde daté du jour ...
... et me rappelle avec une nostalgie gaullienne les applaudissements du 14 février 2003 à New York à la suite du discours de la France aux Nations Unis. Une voix qui, alors, portait encore ...
