Lundi 29 septembre 2014 :
L’International Center for Monetary
Banking (ICMB) a additionné trois dettes :
dette publique + dette des ménages +
dette des entreprises.
Voici quelques-uns de ses résultats :
1- Médaille d’or : Irlande.
Dette publique + dettes des ménages +
dette des entreprises = 442 % du PIB.
2- Médaille d’argent : Portugal.
Dette publique + dettes des ménages +
dette des entreprises = 379 % du PIB.
3- Médaille de bronze :
Belgique : 350 % du PIB.
4- Grèce : 304 % du PIB.
5- Espagne : 300 % du PIB.
6- Pays-Bas : 294 % du PIB.
7- Italie : 258 % du PIB.
8- France : 254 % du PIB.
9- Etats-Unis : 250 % du PIB.
10- Finlande : 242 % du PIB.
11- Autriche : 235 % du PIB.
12- Chine : 218 % du PIB.
13- Allemagne : 193 % du PIB.
http://cimb.ch/ICMB/Publications_files/Geneva16_2.pdf
Une
autre crise menacerait l’économie mondiale, selon un rapport
d’experts.
L’économie mondiale est confrontée à une "combinaison
toxique" de dette élevée et de faible croissance qui jette les
bases d’un processus de désendettement douloureux, voire d’une autre
crise, dont l’épicentre pourrait se trouver cette fois dans les pays
émergents, selon un rapport d’experts publié lundi.
Contrairement à une idée répandue, l’économie mondiale est
loin d’avoir pris le chemin du désendettement, a pointé le rapport
de l’ICMB (International Center for Monetary and Banking Studies) sur
l’économie mondiale.
Depuis la crise financière, le ratio de dette global rapporté au
PIB, en excluant le secteur financier, a continué de grimper pour
atteindre de nouveaux sommets, ont pointé les auteurs de ce rapport.
Selon leurs estimations, ce ratio a grimpé de 38% depuis le début
de la crise financière, pour atteindre 212%.
Les auteurs de l’étude, qui incluent notamment Luigi Buttiglione,
directeur de la stratégie au sein de la société de fonds
alternatifs Brevan Howard, et Philip Lane, professeur d’économie
politique à Trinity College à Dublin, ont mis en garde contre le
cercle vicieux de la dette dans un contexte de croissance nominale
modeste et de faible inflation.
La faible croissance économique rend en effet le processus de
réduction de la dette plus difficile tandis que la dette, elle-même,
exacerbe le ralentissement économique.
Dans ce contexte, le taux d’intérêt d’équilibre est appelé à
se maintenir à des niveaux historiquement bas alors même que la
capacité à contracter des emprunts sera sous pression si le taux
d’intérêt réel devait se stabiliser au dessus de ce niveau
d’équilibre.
Le niveau d’endettement est actuellement plus élevé dans les
pays développés, où le ratio de dette par rapport au PIB a atteint
272%, que dans les économies émergentes, où il se situe à 151%.