@ l’auteur
Ce qu’il y a à faire maintenant ce n’est pas ou pas seulement, comme
vous le dites "se mettre d’accord
sur une interprétation plus exacte des textes fondateurs de ces trois
religions".
C’est cesser d’attribuer à
une volonté de Dieu ceux qui, bien ou mal interprétés, sont et restent
criminogènes.
Dans un texte publié par « Religions pour la paix », Ghaleb
Bencheikh, après s’être montré enfermé comme tous les responsables musulmans de
France dans le négationnisme concernant la dangerosité de l’islam, n’en demande
pas moins, dépassant ses propres contradictions, une désacralisation de la violence religieuse. Je le cite :
"Nous adjurons les
hiérarques et les théologiens musulmans de s’atteler à la grande entreprise qui
consiste à désacraliser la violence et sortir des idéologies meurtrières
drapées dans le discours religieux."
Ce qu’il faut faire maintenant c’est exiger des hiérarques et des
théologiens du catholicisme, du protestantisme, de l’orthodoxie, du bahaïsme...
qu’ils s’attèlent eux aussi - enfin ! -
à la désacralisation de la violence.
Car si les textes de l’islam sont directement criminogènes, ceux des autres religions monothéistes le
restent partiellement et indirectement
mais bien réellement aussi.
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/