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Commentaire de Christian Labrune

sur Staline et Hitler : Grand Prix international de la dinguerie


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Christian Labrune Christian Labrune 6 octobre 2014 20:16

" il était plus petit que Napoléon et donc, de ce simple fait, plus méchant car les petits sont volontiers méchants : 1,60 m sous la toise« 

Usbek,

Pour être aussi méchant que vous l’êtes avec les »petits« , je suppose que vous devez nécessairement être un nain, faute de quoi votre proposition serait invalide ! J’ai sursauté à la lecture de cette phrase, je me suis senti directement visé, bien que je dépasse quand même Staline - et fort heureusement - de vingt mille micromètres.
Pour vous prouver que je ne suis pas aussi méchant que ma taille le laisserait supposer, et tout à fait inaccessible à la rancune, je vous avouerai bien franchement que votre article m’a quand même beaucoup plu et fort amusé.

Mais vous avez oublié de dire, que Joseph Vissarionovitch avait un bras quelque peu atrophié (je ne sais plus lequel) et qu’il faisait toujours de grands efforts pour que cela n’apparût jamais lorsqu’il faisait un discours ou posait au milieu de ses petits camarades. L’un des deux bras d’Adolf, à la fin de sa vie, s’agitait tout seul, comme celui du Dr Strangelove dans le film de Kubrick. Certains historiens ont fait l’hypothèse qu’il pût s’agir des premières atteintes d’une maladie de Parkinson qui n’aura malheureusement pas eu assez de temps pour parvenir à la plénitude de ses effets. Et de fait, on le voit assez souvent, sur les images de la fin de la guerre, maintenir fermement le poignet espiègle au moyen de son autre main.
J’espère que vous connaissez, et vos lecteurs aussi, ce documentaire de propagande qui fut réalisé en 53 après la mort du Petit Père des Peuples. Sur toute la planète, à l’annonce de la mort du génial dirigeant de l’Union soviétique récemment porté aux nues et presque déifié par Paul Eluard, tout s’arrête. Les ouvriers de toutes les usines lâchent le marteau, les faucilles tombent des mains des moissonneurs. Tous ces braves communistes sidérés adoptent spontanément la pose des paysans dans »l’Angélus" de Millet. Ca touche au sublime. Je ne connais pas de remède plus efficace que ce film contre la tristesse ou la mélancolie, encore qu’il ne soit pas tout à fait sans danger : certains prétendent qu’on peut mourir de rire.

 


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