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Commentaire de bakerstreet

sur Pénurie d'institutrices, un sujet tabou ?


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bakerstreet bakerstreet 9 octobre 2014 00:48

Bof....Que répondre à tout ces propos judicieux. et délicieusement aimables...

Que je suis assez content de jouer le rôle de la mouche du coche, dans la salle de réunion des profs

Pour la normalité et les enfants « anormaux » où supposés tels, formule pratique pour s’exonérer de changement de pratique ou de paradigme 
« Ils sont tarés, y a rien à faire, que de leur proposer des neuroleptiques..C’est pas notre boulot.. » : Bon exemple de démission et de bottage en touche....On accuse de la rage le chien qu’on veut noyer, même quant on n’est pas véto....
 :
 Peut être là aussi ferait t’on mieux d’aller s’inspirer des pays nordiques, pas seulement au niveau des salaires, mais des pratiques....Ce genre de propos fielleux et bien peu professionnel est en tout cas proscrit

Je sais instit, c’est pas mon boulot, mais néanmoins, en tant que consommateur, je m’informe je compare, tout comme vous le faites vous même dans le domaine de la santé. 


Du reste, ce genre de forum à pour but d’échanger des idées, de se coltiner des avis contraires, et des emmerdeurs, ce qui change après tout du pré carré des collègues, où tout le monde est d’accord, ou du moins fait semblant, revalo salariale oblige. ( bel exemple de solidarité entre fonctionnaires, les autres pouvant crever, nous c’est normal qu’on soit augmenté....)
Bon, mais faut hiérarchiser les priorités....

 Là bas, en Finlande, ou au Danemark, l’école tente de se mettre au niveau des élèves, et travaille à la lutte des inégalités sociales, pratique le travail de groupe, des techniques pour éviter le harcèlement, ne met pas un nombre considérables de gamins sur la touche. 

Les enseignants ont a se déterminer très tôt dans le choix de leur profession, ce qui permet de leur proposer une formation ad hoc, d’avoir des notions psychologiques et éducatives humanistes, au lieu de perdre leur temps à acquérir pour les instits un master quelconque qui ne sert que de base fausse à des prétentions salariales fumeuses, et déconnectés de l’économie de notre pays.

Libre après tout, à ceux qui le veulent, dans le domaine de l’éducation de la santé, ou des métiers de bouche, d’aller travailler en suisse, ou au Quatar, où les salaires sont si respectueux de nos qualités.

 Parlons de ce fameux master indispensable avant de prétendre passer le concours : Une ineptie selon les spécialistes de l’éducation, et qui est en grande partie à l’origine de la crise des « vocations », et faire marcher la machine à revalo...

Le jour où l’on demandera un master pour commencer une formation de charpentier, il n’y aura plus grand monde pour remplacer les ardoises défaillantes de votre toit...

Rappelons que l’école normale, dans le temps, proposait ce genre de choses, pour un résultat qui satisfaisait tout le monde. 
C’était avant l’époque où le nombre d’heures passées à l’école pour un gamin est maintenant le plus faible au monde.
Ajoutez y quelques tartes à la crème comme cette demi journée dont la charge est maintenant imposée aux communes, et la coupe est pleine.

Vite, revenons au master 2, comme condition minimum pour prétendre concourir.
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