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Commentaire de Pierre-Joseph Proudhon

sur Quand les sociaux-traîtres poussent le peuple à droite


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Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 11 octobre 2014 16:57

Nous avions en France un Prix Nobel d’économie.

Le seul Prix Nobel d’économie décerné à un Français.

Cet homme s’appelait Maurice Allais.

Jamais invité à la télé, jamais consulté en tant qu’économiste (et pourtant, un prix Nobel d’économie, ce n’est pas de la merde - quoique, Milton Friedman en a bien reçu un)...

Bref, ce grand homme avait dénoncé le néo-libéralisme et la pyramide de Ponzi du système financier qui a surgi dans les années 80...

Il criait depuis que nous courrions à la catastrophe, et que la crise serait PIRE que celle de 1929.

Étrange, c’est à partir des années 80 que le chômage a grimpé en flèche, que les pauvres sont devenus encore plus pauvres, que les classes moyennes sont devenues pauvres et que les riches se sont enrichis de manière scandaleuse...

Il était le dernier survivant de la crise de 1929, et avait finement analysé ses causes et les remèdes à mettre en place... Il connaissait très bien son sujet.

Il est mort dans l’ignorance la plus totale en 2010...

Je vous prie de bien vouloir lire tout ce qu’il a pu écrire : C’est sérieux, documenté, réfléchi, argumenté.

Tout le contraire des théories fumeuses et néolibérales qui nous sont assénées du matin au soir sur BFM, TF1 et dans loes revues « spécialisées »...

Il se prétendait « Libéral et Socialiste ».
« Libéral » par opposition au marxisme, tout simplement.
Mais pas libéral dans le sens « loi de la jungle » qui prévaut aujourd’hui.

Pour lui, l’économie devait absolument être régulée pour éviter la loi du plus fort, pour que l’économie profite à tous et non pas aux quelques nantis qui, comme nous le voyons actuellement, font fructifier leur pécule de manière écoeurante en plongeant le reste de la population dans la misère.

Il considérait aussi Pascal Lamy comme un crétin congénital. Sur ce point, on ne peut pas lui donner tort.


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