Je préfère de beaucoup votre article sur Zemour, à l’autre qui m’a donné la nausée, mais dont je n’ai pu éviter de mettre un mot.
Mais Zemour me fout la nausée aussi
Pas celle de Sartre bien sût, bien trop littéraire.
Celle ci est d’ordre digestive.
Bon, ce type est un bateleur qui tente de faire un coup, et qui a choisi dans l’éventail des provocations possibles, laquelle, en tant que vautour il pouvait exploiter.
Il a réussi,
Le seul intérêt pour lui tournant autour du chiffre d’affaires.
Bien sûr je n’ai pas lu, ne lirai pas, même pas vu à la télé que je regarde très peu.
Juste lu ce billet indigné de Paxton, qui remet ce petit monsieur à sa place, c’est à dire à rien.
Le mal français, c’est sûr, est personnalisé dans cet homme plus que dans n’importe qui.
( Enfin, j’ai tout de même quelques autres noms en tête.).....
Mensonge, falsification, jobardisme : Voici quelques qualités requises pour le fascisme.
Si ce n’était son origine, mais qu n’est après tout qu’un choix confessionnal de ses ancêtres, je ne doute pas à quelle place se serait situé ce margoulin pendant les années noires.
Sinon, Modiano, j’aime beaucoup.
« La rue des boutiques obscures »avec ce type qui cherche son nom, son origine, et accepte plus ou moins d’adhérer à toutes les hypothèses qu’on lui propose. ( sauf celle de Zemour, faut pas abuser quand même du candide et de la victime)
Modiano fait dans l’intelligence et la fragilité.
Ses romans sont plus de dentelles de Soissons que d’aquarelle.
Une patience que n’ont pas certains, brûlant de flamber sur les plateaux.
Modiano a semblé très heureux de son Nobel, quoique tout de même très étonné.
Je ne crois pas que c’était surjoué.
N’avait on pas fait une erreur ? L’avait on pris pour un autre ?...
Une fois de plus il se demandait qui était ce type debout à sa place ?
L’avait-il rencontré un jour ?
A des lieux de Zemour et de sa pornographie rubiconde et satisfaite.
Lisez Modiano si vous ne l’avez pas fait.
Au début on se demande où il veut nous emmener avec sa petite musique, sa démarche nonchalante, déambulant dans un quartier perdu, qu’il n’avait pas entrevu depuis sa jeunesse.
Certains ont l’art de la mayonnaise, d’’autres ont mauvaises haleines.
Modiano s’est aussi beaucoup intéressé aussi à des types comme ce Zemour.
Un parcours trouble, des capacités à réunir, en payant un coup, dans un bar louche, quelques jeunes désœuvrés, ne sachant que faire de leur temps, charmé par son ton, ses histoires, ses invraisemblances, sa jobardise, son manteau de fourrure, sa maîtresse, une blonde s’appelant « Olga.. ».
« Bon, je vous laisse, mais je vous revois bientôt....Ah, oui, je passe sur un plateau télé, nous lança t’il en s’éclipsant. »
Finalement, après avoir fait fortune, ils disparaissent, puis réapparaissent, c’est selon, au bras d’une nouvelle maîtresse, amnésiques de leur propre histoire, ne tenant plus à être reconnu.