@ franc et Antenor
Ne pas faire la guerre frontalement à l’islam coraniste omarien, je
suis bien d’accord. Le drame des sociétés qui tentent de sauver la démocratie
et les droits humains face à l’islam qui veut les détruire, c’est justement que
les gouvernants de ces sociétés n’ont aucune spiritualité, même athée, et
qu’ils ne voient donc la résistance que dans la guerre, y compris avec des
chars, des canons, des bombardiers et
des alliés plus que douteux.
Mais la spiritualité qui conduit à concevoir une déesse raison
supérieure comme Robespierre, ou une raison christique comme Benoît XVI (tout à
fait compatibles, là encore je suis bien d’accord) est inopérante quand les
descendants de Robespierre et les servants de Benoît XVI n’exigent pas d’eux
que, parallèlement à leurs contructions mentales d’une "grande église
gnostique" (en supposant qu’elle soit réellement dans les projets du pape
le plus sinistrement dogmatique des temps modernes) ils protègent déjà avec la
plus grande fermeté les acquis allant dans ce sens.
Le drame actuel est que l’absence de spiritualité chez les
gouvernants de la Sarkhollandie les conduit à trahir délibérément les plus précieux de ces acquis, comme la
laïcité, pour plaire aux islamistes, qui s’en réjouissent puisque ça leur permet
de renforcer toujours plus leur armée de combat spirituel contre l’ÉGALITÉ, LA
LIBERTÉ, LA SOLIDARITÉ ET LA LAÏCITÉ.
Côté église catholique, le drame est qu’elle refuse toujours de
désacraliser la violence vétérotestamentaire dont elle est issue (1), et cela
alors même que des responsables musulmans l’exigent. Je cite Ghaleb Bencheikh
après l’assassinat d’Hervé Gourdel :
"Nous adjurons les
hiérarques et les théologiens musulmans de s’atteler à la grande entreprise qui
consiste à désacraliser la violence et sortir des idéologies meurtrières
drapées dans le discours religieux."
(1) http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/